Société/Environnement
Ali BONGO offre des villas au personnel de la Garde Républicaine

Le 13 octobre 2022, à Okala, au nord de Libreville, au cours d’une cérémonie solennelle, en présence de plusieurs membres du Gouvernement de la République, le Chef de l’Etat, Ali BONGO ONDIMBA, accompagné de son épouse, a procédé à la remise des clés de villas – témoins de type F3 et F4 à huit (8) familles de personnels de la Garde Républicaine (GR).
Ces logements entrent dans le cadre d’un vaste projet de construction de 125 logements de type F3 et F4, destinés aux officiers et sous – officiers de la Garde Républicaine, sous forme de location – vente sur une période allant d’une douzaine à une quinzaine d’années ; soit 150.000 francs CFA, pour les officiers ; et 100.000 pour les sous – officiers. Ce projet s’inscrit dans la politique sociale du numéro un gabonais via le « programme vie du soldat ».
«Ceci prouve à suffisance que la politique du Chef de l’Etat en matière de logement est effective», a confié l’un des bénéficiaires, le Lieutenant Wilfried MASSALA, à nos confrères de Gabonreview, avant de préciser qu’ «aucun garde ne sera affecté financièrement parce qu’il s’agit, ici, de prendre notre prime de logement pendant 12 ans afin que les maisons puissent nous revenir définitivement ».
Hormis les logements, l’espace comprend des aires de jeux et des commerces. «Ces bâtisses ont été construites sur 182 mètres carrés et la superficie globale fait 250 mètres carrés. Ce projet a été construit sur 1 an et demi et le coût de la réalisation est de 25 millions par bâtiment», a fait savoir Bruno Geoffroy OGANDAGA, le maître d’ouvrage.
Faits Divers
Franceville: condamné à 2 ans prison & 200.000 Fcfa d’amende pour vol aggravé

[J]eune compatriote de 24 ans, Prince ANGOUROUA a été condamné à 2 ans de prison et à une amende de 200. 000 Fcfa pour vol aggravé avec violence, en ce mois de Mai 2025. Cette décision juridique s’est prise lors de l’audience faite par la correctionnelle du tribunal de première instance de Franceville, le chef-lieu de la province du Haut-Ogooué.
En effet, cette acte nefaste causé par le coupable, se produit dans la nuit du 5 Avril 2025, au quartier Montagne Sainte, dans le 2e arrondissement de Moanda, le chef-lieu du département de la Lebombi-Leyou. Aux environs de 19 heures, alors que la victime dénommé M.T.V rentre à son domicile, il reçoit un appel d’un membre de sa famille. Lors de sa conversation avec ce dernier, Prince ANGOUROUA bondit sur lui, le maîtrise à l’aide d’une prise communément appelée « clé 14 » et lui arrache son téléphone portable avant de disparaître dans la nature.
Sur le fait, la victime a lancé des appels à l’aide entendu par les riverains qui etaient dans les environs, prennent en chasse le malfrat, et réussissent à le neutraliser non loin de l’hôtel Buding, ensuite ils l’on directement conduit au poste de gendarmerie. Lors de sa prise de parole à la barre, ce dernier reconnaît les faits, « J’ai aperçu ma victime en train de marcher seule. J’ai donc décidé de lui dérober son téléphone dans le but de le revendre », a déclaré PA au micro de nos confrères de ‘l’Union ».
Après avoir suivis les réquisitions du ministère public, la correctionnelle du tribunal de première instance a rendu sa décision, une condamnation de 2 ans de prison ferme, ajouté à une amende de 200.000 Fcfa. Sans oublié que Prince ANGOUROUA a déjà été condamné à 1 an de prison pour les mêmes faits en 2022.
Au sorti de cet audiance, les autorités devrait multiplier des patrouilles des agents de police et de gendarmerie, visant à lutter contre ce fléau de la délinquance juvénile, afin d’assurer un peu plus la sécurité des populations qui subissent ce genre de vols et agressions, surtout dans les quartiers sous intégré, que se soit dans la capital ou dans l’intérieur du pays.
Société/Environnement
57e conférence annuelle du RHF: booster le financement, pour en finir avec les crises du logement social

Ces 14 et 15 mai 2025, la capitale gabonaise, Libreville, abrite les travaux de la 57e édition de la conférence annuelle du Réseau Habitat et Francophonie (RHF). Le rendez-vous annuel, qui réunit de nombreuses délégations d’experts, autorités publiques et professionnels du secteur immobilier présenté un état des lieux de l’accès au logement social dans l’espace francophone de manière générale, et au Gabon, en particulier. Et pour ce secteur qui connait une crise sans précédent, Hermann KAMONOMONO, qui maîtrise les questions liées au logement social a proposer de booster le financement de ce secteur en crise pour en finir au Gabon avec la crise du logement.
Pour cette édition 2025, les discussions ont porté un accent sur les mécanismes de financement du logement accessible à tous. Quels leviers activer pour combler le déficit de logements, estimé à près de 53 millions en Afrique ? Pour les participants, l’urgence est connue, elle est réelle et elle mérite que l’on s’y attèle par des moyens appropriés, sans ménager d’efforts.
Des moyens qui devront conduire à une reponse pour stimuler véritablement la production des logements. Car, rappelle le Directeur Général de la Société nationale immobilière (SNI), par ailleurs président du RHF, Hermann KAMONOMONO, bien au fait de ces questions , «pour résoudre la problématique de la crise du logement, il nous faut produire plus. Et pour ça, il nous faut mobiliser plus de ressources. C’est pourquoi, nous nous sommes posés la question de savoir comment booster le financement du logement dans nos pays respectifs».
Présent à ce rendez-vous d’envergure, le ministre gabonais de l’Habitat, Ludovic MEGNE NDONG, a suggéré pour y arriver, de renforcer les synergies entre l’État et le secteur privé, afin de faciliter la mise en oeuvre de projets structurants. En effet, «nos regards croisés sur les modèles de financement du logement permettront de partager des bonnes pratiques, de mutualiser les expertises et de bâtir ensemble des réponses adaptées aux réalités de nos territoires», a-t-il avancé.
Les travaux de réflexion entames ce 14 mai 2025, devraient déboucher sur des recommandations concrètes à même d’insuffler un nouveau souffle au logement social et abordable dans les pays francophones. Cela commence par l’intégration d’une démarche plus durable et accessible avec l’utilisation renforcée des matériaux locaux dans la construction, selon le représentant de l’ONU Habitat, Claude NGOMSI. A-t-il ajouté, «nos gouvernements doivent donc prendre des engagements et définir un cadre stratégique à long terme qui place les personnes au cœur des priorités plutôt que le profit».
Faits Divers
Mouila: 130 bonbons de cannabis, une commerçante de manioc épinglée par l’OCLAD

Après la province de l’Ogooué maritime et celle du moyen Ogooué, c’est au tour de la province de la Ngounié où les agents de l’Office central de lutte antidrogue (Oclad) ont interpellé en flagrant délit, une jeune commerçante Gabonaise de 30 ans, au nom de Nefertitine Moghegne. C’est dans le cadre d’une mission de routine, effectuée le 3 mai 2925, que les OPJ ont réussi à mettre la main sur la concernée au village Ovala, située à 9 km du district d’Etéké, dans le département de l’Ogoulou.
En effet, Au cours de leurs patrouilles récurrentes, les Officiers de police judiciaire ont perquisitionné 130 bonbons de cannabis, dissimulés délicatement dans des emballages des produits alimentaires. Précisément dans le manioc, pour tromper la vigilance des policiers, afin de transporter cette substance illicite et ensuite d’aller la revendre dans son village.
À la fin de ces investigations, la trafiquante a été conduite au poste de police pour approfondir les enquêtes, avant d’être présentée devant le procureur de République. Au cours de son audition par l’instance juridique, des preuves accablantes ont établit clairement la culpabilité de la femme dealer. C’est la raison pour laquelle, le ministère Public a décidé de la placer sous mandat de dépôt à la prison centrale de Mouila, pour détention et vente de cannabis.
Dans une activité exercée principalement par les hommes, de nos jours, fort est de constater que la gente féminine se fait de plus en plus signaler dans des milieux jusqu’à peu réservé aux hommes. C’est peut-être là, la preuve manifeste de l’évolution des droits de la femme. Notamment sur la fameuse théorie de l’égalité homme femme.Mais peut-on s’en féliciter pour autant ?