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Célèbration de la Journée internationale de la Paix ce 21 septembre: quelle signification pour le PAYNCOP Gabon?

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A l’instar de la communauté internationale, le 21 septembre représente une journée exceptionnelle pour la consolidation et la promotion de la paix dans le monde. En dépit des conflits et crises qui minent l’humanité, les Nations Unies, au cours de cette journée, invitent tous les pays et tous les peuples à respecter l’arrêt des hostilités et à la commémorer avec des mesures éducatives et de sensibilisation du public aux questions liées à la paix. Cette année, le thème choisi « Action pour la paix, action pour le climat’’ invite à prendre des mesures concrètes pour faire face aux changements climatiques. Jerry BIBANG, Coordonateur Général du MCB2G et Coordonateur National du PAYNCoP Gabon, s’est confié à notre rédaction sur les contour de cette journée et bien au delà.

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Et quelles sont les actions prévue au regard du thème ‘’ Action pour la paix, action pour le climat’’ ?

Nous participons aux cotés des Nations Unies à une opération de ramassage des bouteilles plastiques ce vendredi 20 septembre. Nous partirons de derrière la prison jusqu’à la plage du Lycée Mba en ramassant ces déchets plastiques qui constituent un danger pour l’environnement. Nous avons également des activités pédagogiques et sportives ainsi qu’une campagne de sensibilisation sur la culture de la paix et la résolution 2250 (Paix, jeunes et sécurité).

Qu’en est-il de cette résolution 2250 au niveau du Gabon ?

Je voudrais rappeler que la résolution 2250 est une recommandation du Conseil de sécurité des Nations Unies qui exhorte les Etats membres à mettre en place de mécanismes capables de permettre aux jeunes de participer concrètement aux processus de paix et à la résolution des conflits.

Malheureusement, ici au Gabon, comme un peu partout en Afrique, cette résolution reste méconnue des jeunes eux-mêmes et des autorités publiques. Sa mise en œuvre s’avère donc comme un réel défi pour notre pays. Pour notre part, le premier chalenge serait de vulgariser ce texte afin de le faire connaitre avant d’envisager sa mise en œuvre à travers un Plan d’Action National. Nous soumettrons cette proposition au Ministère en charge de la jeunesse très prochainement.

2-Vous vous joignez aux Nations Unies pour dire « Stop à la violence pour un monde pacifique ». Quel sens donnez-vous à la paix?

Contrairement à la pensée populaire qui définit la paix par rapport à l’absence de guerre, la paix est une notion plus complexe, elle englobe plusieurs choses à la fois. Pour notre part, nous préférons d’ailleurs parler de ‘’Culture de la paix’’ que de parler de ‘’Paix’’ simplement.

Conformément à la définition des Nations Unies dans la résolution A/52/13, « la culture de la paix consiste en un ensemble de valeurs, attitudes et comportements qui rejettent la violence et préviennent les conflits en s’attaquant à leurs racines par le dialogue et la négociation entre les individus, les groupes et les Etats. »

Au regard de cette définition, vous conviendrez avec moi que ‘’la culture de la paix’’, c’est bien plus que l’absence de guerre. Il s’agit de cultiver des valeurs, attitudes et comportements non violents afin d’éviter l’émergence de conflits. Dans ce contexte, le dialogue, la négociation, le consensus et le pardon constituent des éléments importants pour la résolution pacifique des crises et conflits.

3-La jeunesse au Gabon est en proie à la violence, dans les lycées et collèges, surtout dans certains quartiers de Libreville. Que compte faire ou que fait déjà votre plate forme face à ce phénomène qui inquiète les Gabonais?

La violence touche toutes les catégories sociales : enfants, jeunes, adultes et personnes âgées, même si les jeunes constituent effectivement une cible particulière parce qu’ils représentent la catégorie sociale la plus importante au regard des données démographiques. Pour faire face à ce phénomène, nous menons essentiellement des activités éducatives, des sensibilisations en commençant par expliquer ce qu’est la culture de la paix. Les actes de violences que nous déplorons sont parfois la conséquence d’une frustration, d’un manque d’encadrement approprié pour les enfants et les jeunes, de la consommation des drogues, de l’injustice sociale, des abus de toutes sortes etc. il convient donc de s’attaquer aux causes de la violence au lieu de voir seulement les manifestations de ce phénomène. Un chantier vaste qui nécessite plusieurs acteurs notamment le Gouvernement, les partenaires au développement et les Organisations de la Société Civile qui accompagnent l’Etat dans ses missions. Malgré notre volonté et notre engagement, notre action reste très limitée si toutes les parties prenantes ne jouent pas efficacement leur rôle.

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Gabon: au cœur de la réussite de Jessica ALLOGHO

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Des puits de pétrole au petits pots de confitures, Jessica MEDZA ALLOGHO l’a démontré « Quand on a une passion, il ne faut pas hésiter à vivre son rêve ». Son rêve, confectionner des confitures aux milles saveurs du terroir gabonais. Et la fondatrice des « Petits pots de l’Ogooué » en a fait un art, son art. Et de Port -Gentil à Libreville, en passant par Douala, Abidjan jusqu’à Paris, les petits pots de l’Ogooué ravivent les papilles des gourmands en quête de nouvelles saveurs. La businesswoman s’est confiée, il y’a quelques jours à notre rédaction sur son parcours, les raisons de son choix de l’entrepreneuriat, les défis auxquels elle fait face ainsi que ses astuces pour s’en sortir au quotidien.

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Vox Populi: Bonjour Jessica. Merci de recevoir la rédaction de Vox populi. Que pouvez vous rajouter pour nos lecteurs, sur votre vie et peut-être votre vie de famille?

Jessica ALLOGHO Je suis fondatrice des Petits pots de l’Ogooué. C’est une entreprise qui œuvre dans la transformation des produits agricoles du terroir gabonais. Donc qui transforme les produits locaux et notre produit phare qui est la confiture artisanale. Nous avons également une gamme de produits à base d’arachides et de miel.

Je suis maman d’un petit garçon, Malick, qui a 6 ans. Je me suis installée à Libreville, il y a deux ans. Je suis ingénieure de formation et j’ai travaillé pendant quelques années avant de lancer mon entreprise, il y 3 ans maintenant.

VXP: Nous savons déjà que vous avez réalisé de brillantes études en ingénierie, comme vous l’avez rappelé tantôt, qui se sont soldées par une expérience de 10 ans au sein d’une entreprise pétrolière. Mais à quel moment avez vous eu le déclic pour en arriver aux Petits pots de l’Ogooué ?

J.A On me pose souvent cette question du déclic, mais il est souvent difficile d’identifier dans son parcours, le moment exact, où on a su qu’on veut faire quelque chose de nouveau, changer de vie. Je pense que c’est vraiment une prise de conscience personnelle, qui s’inscrit vraiment dans le temps et qui commence en fonction de nos évolutions, des évolutions de nos vies.

Le fait d’avoir eu un enfant, a beaucoup changé ma perception de la manière dont je voulais vivre ma vie, et comment je voulais que les équilibres évoluent. Qu’est-ce qui était épanouissant pour moi? Redéfinir quels étaient mes critères d’épanouissement, ceux de ma famille, mon fils et mon compagnon.

Et cette réflexion a commencé sans que je n’en ai vraiment conscience et elle s’est vraiment mise en branle lorsque j’ai commencé à faire de la confiture par hasard, parce que je voulais éviter de jeter des mangues. Et ces confitures, je les ai offertes. On me demandait pourquoi je ne les vendais pas. Et un jour j’ai décidé d’une exposition, j’ai vu que cela a bien marché, j’ai commencé à avoir mes premiers clients. Je dis souvent qu’il faut savoir écouter son instinct. Car la chose la plus puissante que Dieu nous ait donné, c’est notre instinct.

Malheureusement on vit souvent dans des sociétés où on est très guidé par le rationnel. Donc ce sont des choses qu’on laisse de côté, et qui ne nous semblent pas très raisonnables. Mais quand on apprend à écouter son instinct, à regarder les signaux que la vie nous envoie, je pense que c’est là où se fait le déclic, quand on prend le temps d’analyser ce qui se passe dans notre vie. Et peut-être que y a des messages qu’on essaie de nous faire passer, qu’il ya d’autres voies qui s’ouvrent et après il faut juste avoir le courage de les suivre et de se laisser guider par la vie, j’ai envie de dire !

VXP: Le choix des hydrocarbures a été un choix guidé ou un choix de conviction ?

J.A Ce n’était pas un choix de conviction. Quand j’étais plus jeune je voulais faire beaucoup de choses. Je voulais être chef cuisinier, diététicienne…

VXP: Vous auriez pu être banquière, financière ou autre chose… Pourquoi les hydrocarbures et comment quitte-t-on des hydrocarbures à un business aussi rare que celui que vous faites?

J.A Alors pourquoi les hydrocarbures ? Pour moi c’est un choix qui était cohérent. J’ai eu mon bac en 1998, j’étais dans une série scientifique. donc se dire qu’on va faire ingénieur en procédés chimiques, dans le but de travailler dans une entreprise pétrolière, à l’époque c’était quelque chose de très logique en fait. D’autant plus que j’avais déjà été approchée par des sociétés pétrolières comme Shell. J’avais déjà passé des concours, donc j’étais déjà sensibilisée à ces métiers-là. Et à l’époque c’étaient des métiers d’avenir en fait, des métiers pour lesquels on savait qu’à la fin de nos études, on trouverait du boulot.

Et quand on est jeune est forcément influencé par ses parents, par son environnement. Et nos parents tout ce qu’ils veulent c’est que quand on termine nos études on trouve un boulot bien payé, et qu’on soit casé pour la vie. Donc forcément, c’est aussi un genre d’influence. Moi, ma mère est psychologue et faisait de l’orientation pour les étudiants, donc j’avais un environnement qui m’influencait beaucoup, parce qu’en plus j’étais assez douée, j’étais bonne élève, et j’avais devant moi une palette de métiers. Je pouvais tout faire. Et quand on peut tout faire, on est assez perdu, et donc mes parents m’ont influencé pour ce choix.

VXP: Est ce que à un quelconque moment, vous vous êtes épanouie dans les hydrocarbures ?

J.A Oh oui !

Jai eu une carrière qui ma beaucoup plus. Après le fait que ça a été un choix influencé, ça ne signifie pas que ça a été un choix subi. J’ai beaucoup aimé mes études. Je les ai trouvées intéressantes. Ce n’étaient pas subi. C’était pas « je fais ça parce qu’on m’y a obligé », non ! Et j’aurais pu m’orienter vers autre chose sans problème si j’avais dit à mes parents que je veux faire autre chose. Mais j’ai aimé les études que j’ai faites, le job que j’ai embrassé aussi. J’y ai passé de très belles années, j’ai eu de belles expériences, j’ai été ingénieure sur site, ça été un métier passionnant et non subi. Après, quand on travaille dans une grande entreprise, on embrasse plusieurs métiers et c’est vrai qu’on ne les aime pas tous les uns autant que les autres. Il ya un moment où on peut avoir quelques passages à vide, parce que c’est un boulot qui nous correspond moins, mais ça va durer 2-3 ans. Et après ces années, on va faire autre chose, on espère aller vers ce qu’on aime faire. J’ai aimé mon boulot, l’environnement dans lequel je travaillais, mes collègues qui étaient très solidaires. J’ai aimé le milieu de l’entreprise.

VXP: Je suppose que le conseil que vous donneriez à votre fils c’est de choisir sa voie?

J.A Oui je dirai à mon fils de choisir sa voie, complètement. Et même très jeune, je le sensibilise vraiment, j’essaie de lui faire détecter les choses qu’il aime, de ne pas l’influencer, l’amener à se projeter et à se dire « voilà ce que je voudrais faire plus tard ». C’est vrai qu’il est encore un petit garçon, il dira qu’il veut être pilote d’avions, je pense que c’est le rêve de tous les petits garçons de 6 ans. Mais déjà ma démarche consiste à l’amener à explorer ses passions, ses talents et qu’il choisisse vraiment de faire ce qu’il a envie de faire.

VXP: Alors, aujourd’hui vous êtes arrivée à une production mensuelle de 3000 pots, on peut dire que vous êtes une référence sur le marché

J.A Oui, après on ne les vend pas forcément, on fait du stock également. Mais en roulement on va dire qu’on est sur du 13 000 à 14 000 pots par an, en consommation roulante.

VXP: Quelles sont vos ambitions en termes de production pour les années à venir?

J.A À moyen terme, disons dans les 2-3 ans, on aimerait atteindre les 50 000 pots par an. Parce que ce sont des volumes à partir desquels on peut commencer à envisager des solutions logistiques en bateau. Parce qu’aujourd’hui on commence à avoir des points de ventes à l’export, sur des petits volumes. Donc on est obligé de faire des transports en aérien, qui coûtent très cher. Du coup, ce n’est pas rentable et pour pouvoir faire de la logistique en bateau, il faut avoir du volume, et là à partir de 50 000 pots par an on peut commencer à envisager de faire des containers en bateau.

VXP: Mais, avec des pots à 5000 Fcfa l’unité, quelle est ta clientèle cible? Est-ce qu’ils se consomment autant dans la classe moyenne que chez des personnes plus aisées?

J.A Là on s’est permis. On est sur un marché de niche, et la cible principale est la classe moyenne, classe moyenne supérieure. Après bien sûr on aura par opportunité, des personnes qui vont venir acheter de temps en temps, mais on est vraiment axé sur la niche de la classe moyenne.

VXP: Et la concurrence y’en a beaucoup?

J.A Ya de la concurrence élargie dans le sens où c’est un produit qui comprend de nombreux segments. Si je parle de concurrence de produits importés, sur un produit de type « Bonne maman », ou « Leader price », ce sera de la concurrence générique, pas de segment. Parce que “Bonne Maman” est sur un segment de mass market, alors que nous on est sur une niche. C’est sur que la concurrence existe, mais sur le même segment, il ya quelques producteurs locaux, qui font de la confiture artisanale. En importée, il n’y en a pas beaucoup. On en trouve un peu dans des boutiques spécialisées où on va avoir des confitures haut de gamme importées, mais, pour moi ce ne sont pas de gros concurrents. Je trouve que sur le segment, on est quand même assez paisibles.

VXP : Ya til des saveurs pour lesquelles la clientèle demeure réticente, ou accueille-t-elle bien vos suggestions de goût?

J.A Je dois dire que je suis quand même assez contente, du fait que les gens suivent. Parce que des fois, c’est des saveurs auxquelles moi-même je n’adhère pas forcément. Par exemple je ne suis pas une grande fan « d’atanga-ananas » mais j’aime l’idée de revisiter un produit, de l’emmener ailleurs et de le sortir des habitudes conventionnelles qu’on a de le manger. Rien que pour ce principe de manière générale, moi je vais adhérer au concept, qu’il soit le mien ou non. Par curiosité, je vais essayer parce que je trouve la démarche intéressante et je pense que le public est dans la même démarche. Maintenant il y en a qui adhèrent, qui adorent, et d’autres,ce n’est pas leur truc. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle on fait beaucoup d’éditions limitées sur des produits saisonniers, de façon à créer de l’engouement chez les consommateurs, et sortir des saveurs classiques. Car on a une gamme de 11 saveurs qui est permanente sur toute l’année.

VXP: La confiture est jusque là le produit phare, mais vos clients doivent-ils attendre autres choses dans leurs petits pots bientôt?

J.A Ceux qui me connaissent savent que je suis très segmentée, je n’aime pas me disperser. Parce que je ne crois pas que ça soit dans la multitude de produits que repose le succès dune marque. Je suis fan du modèle qui consiste à se positionner sur un produit, s’y concentrer et le faire grandir, à l’instar de “Bonne maman” ou encore “Coca Cola”. C’est pour cela que je n’ai pas une large gamme de produits. C’est une volonté personnelle, une stratégie d’entreprise et une philosophie.

Mais on écoute nos clients. Et on dispose désormais d’une gamme d’épices. On a également développé une gamme à base d’arachides. Ce ne sont pas des choses qu’on produit nous-mêmes. Nous travaillons avec des regroupements de femmes dont c’est le métier, et nous les accompagnons dans la redistribution du produit, et à améliorer les conditions de travail et d’hygiène de même que la qualité de leur produit. C’est aussi notre impact social d’entreprise, de faire grandir ces groupements en leur donnant un meilleur accès au marché. Par ailleurs, on travaille sur quelques produits pour Noël, dont je ne parlerai pas plus.

VXP: Exceptés Libreville et Port-Gentil, les Petits Pots de l’Ogooué sont-ils consommés dans d’autres localités ?

J.A Ils sont disponibles à Moanda depuis quelques semaines. On en trouve précisément à la boutique Optica. Hors du Gabon, nous avons deux points de vente à Abidjan, un à Douala, un à Paris.

VXP: Le 2 février dernier, vous avez célébré avec de nombreux entrepreneurs du secteur agroalimentaire, la Fête de la crêpe, la Chandeleur, quelles saveurs ont été mises à l’honneur et comment les ont accueillies vos hôtes?

J.A Le but était de vulgariser déjà la Fête de la Chandeleur, et de stimuler l’achat en créant de nouvelles occasions de consommer. Car étant dans un secteur haut de gamme, on est beaucoup plus dans l’univers du cadeau, donc nos ventes se font par pic. Pour l’occasion, notre idée était de vulgariser et en même temps l’occasion pour nous de remercier nos clients, par une petite fête autour de la chandeleur et les inviter à déguster. On avait invité des chefs pâtissiers, et on avait organisé un crêpe cake challenge, et le public a voté pour la meilleure réalisation. Nous, on était partis sur une confiture ananas vanille, qui était au goût du jour.

VXP: Vous êtes un modèle entrepreneurial au Gabon, un exemple de réussite dans un pays où les contraintes administratives et financières en découragent plus d’un. Quels conseils pouvez vous donner à ceux qui veulent y parvenir comme vous?

J.A Je suis de nature optimiste. Je ne pense pas aux contraintes du quotidien. Je suis plutôt orientée vers les solutions. C’est très important pour un entrepreneur et ses équipes. Il ne sert à rien de chercher les causes des contraintes, au risque de s’embourber. Car les solutions c’est nous qui les avons. Il y a toujours une manière intelligente de les contourner ou d’avancer même si elles sont là.

Il faut par ailleurs être tout temps en processus d’apprentissage, c’est très important. Car dès qu’on arrête d’apprendre, on arrête d’évoluer.

VXP: Vous êtes plus ou moins cumularde. Vous conciliez le métier de mère, compagne et celui d’entrepreneur. Comment faites-vous pour allier toutes ces fonctions ? Quel conseil donneriez vous à vos jeunes soeurs ?

J.A Il faut déjà avoir conscience de ses propres limites. C’est important. Savoir ce que l’on peut faire et accepter ce qu’on ne peut pas faire. Il ya des jours où je me dis que je ne peux pas être la mère pour mon fils, je l’accepte. Ça ne fait pas de moi une mauvaise maman. Mais ça m’a pris beaucoup de temps pour en arriver là. Parce qu’au départ, je vivais beaucoup de frustrations, je voulais être au top partout. À un moment donné, je me suis épuisée et je me suis arrêtée pour me demander qu’est-ce que je peux faire pour être plus efficace. Apprendre ses forces et ses faiblesses, ce qu’on peut ou non gérer et les déléguer, et apprendre à faire confiance aux gens, pour pouvoir mieux déléguer.

VXP: Pour vous Jessica ALLOGHO, c’est Barça, Real Madrid où cuisine ?

J.A Je déteste le foot ! (Rires) Donc je serais cuisine. Ça me va la cuisine.

VXP: Quel est votre mot de fin pour nos lecteurs?

J.A Pour se lancer, il faut juste identifier ses talents et ses passions. Je ne pense pas que ça marche de s’asseoir et de se demander « c’est quoi le business que je peux faire ? ». Les ressources elles sont là, on les a en nous. Maintenant c’est juste savoir comment les exploiter de façon à ce qu’elles soient rentables. Accepter de commencer petit, faire des choses à son rythme, car personne n’a jamais assez d’argent pour commencer. C’est un processus d’amélioration continu.

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