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Opposition

Mesures d’austérité : Dieudonné MINLAMA MINTOGO s’interroge

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Tel un “Titanic” qui cherche son iceberg, le navire Gabon, irait à vau-l’eau, selon plusieurs observateurs de la vie politique gabonaise. Un changement de cap s’imposerait donc d’après l’ancien candidat à la présidentielle de 2016, Dieudonné MINLAMA MINTOGO. Qui au vu des récentes mesures d’austérité prises en Conseil des ministres, le 28 mars dernier, s’est interrogé sur la nécessité de ces dernières. C’est donc par la voix d’un communiqué rendu public sur son compte Facebook, le 4 du mois en cours, que le leader d’Ensemble pour la République (EPR), a révélé, une énième, fois sa désapprobation audites mesures.

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Prises dans le cadre du Plan de relance économique (PRE), les mesures d’austérité n’auront pas pour conséquences d’assainir les finances publiques ou encore de réduire le train de vie de l’État. A contrario, elles n’auront pour effet que de, «renforcer la précarité, la désolation et le désespoir au sein de nos populations», tel est la vérité perçue par Dieudonné MINLAMA MINTOGO.

L’homme politique, s’est donc par la suite interrogé sur la pertinence de ces dernières, «le Gouvernement a-t-il pris la peine d’évaluer l’impact social, économique et politique de ces différentes mesures ? N’existent-ils pas d’autres voies à explorer pour assainir les finances publiques ?». Celui qui assume parfaitement la dualité d’homme politique et acteur de la société civile, comme une prémonition, a lancé que ces mesures sont de nature à créer, «la désolation et le désespoir au sein de nos populations», mais aussi d’«accentuer la fracture sociale et fragiliser davantage notre vivre-ensemble».

En guise de conclusion, le président de l’Observatoire national de la démocratie (OND), est revenu sur les propositions qu’il a formulées lors de sa déclaration du 12 janvier, à la Chambre de commerce de Libreville, «Consensus politique, un consensus économique, un consensus social et un consensus sur le vivre-ensemble». Ces 4 solutions seraient, selon ce passionné de dialogue, la solution pour sortir le Gabon «de cette crise sans trop de dégâts et d’affronter les défis actuels et futurs avec sérénité», et l’amener sereinement à la destination initiale qu’est le port de «l‘émergence».

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Opposition

Gabon : Alexandre Barro Chambrier se prononce sur les revendications des bourses faite par les élèves

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Le Président du RPM, Alexandre Barro Chambrier à apporter sa main d’association aux élèves des lycées et collèges de l’ensemble du pays qui depuis lundi descendent massivement dans les rues pour manifester leur opposition au durcissement des conditions d’accès aux bourses d’études et à appelé les pouvoirs publics et la classe politique à la responsabilité et à la vigilance afin de dénoncer les dérapages.

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«J’apporte donc tout mon soutien à cette jeunesse consciente et responsable, qui se bat pour défendre son droit à l’éducation. Par ailleurs, devant ces évènements qui dégénèrent en affrontements, j’invite instamment les pouvoirs publics, et particulièrement les forces de sécurité et de défense à faire montre du sens des responsabilités et de la nécessaire pondération face à nos jeunes compatriotes qui sont, avant tout, nos enfants», a appris la rédaction de vox populi.ga

A en croire l’opposant, les élèves ne doivent pas payer le prix de cette incurie. Car, estime-t-il que, les mesures présentées par les tenants du pouvoir comme une réforme nécessaire pour améliorer la qualité du système éducatif ne sont en réalité que la conséquence de la mauvaise gouvernance, du pillage en règle des ressources, des choix hasardeux, de l’improvisation, de l’amateurisme, et la preuve de l’incompétence de ce régime.

Aussi, rappelant le manque notoire des établissements, les conditions de promiscuité et de misère dans lesquelles sont plongés élèves et enseignants, Alexandre Barro Chambrier a invité la classe politique et la société civile à rester attentive et vigilante afin de dénoncer et condamner tout dérapage.

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Gabon : Après un temps de discorde l’opposition gabonaise s’unit autour de Jean Ping et réclame la vacance du pouvoir

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C’est au cours d’une déclaration de presse, faite ce 10 avril 2018, à sa résidence, que Jean PING a affirmé, au nom de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), dont il est le président, l’unité de l’opposition qui après un temps de discorde née de la participation ou de la non participation de certains d’entre eux, aux dernières élections législatives et locales d’octobre 2018, s’est souvenu de l’intérêt de la nation et de facto réclame la vacance du pouvoir.

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« Aujourd’hui, nous vous réaffirmons que nous avons un objectif commun: défendre les valeurs républicaines et démocratiques de notre nation. Il était impératif que nous sortions rapidement de nos désaccords et autres différentes en raison de l’extrême gravité de la situation actuelle que traverse le Gabon, dont la pratique institutionnelle s’éloigne de plus en plus du fonctionnement normal », A affirmé Jean PING

A en croire le Président élu, comme certain aiment à l’appeler, « le pouvoir usurpé est vacant. Ali BONGO ONDIMBA, en raison de son état de santé, ne peut plus assumer ses charges ; et le Gabon est sans avenir »,

Aussi, invite-t-il les tenants du pouvoir, à savoir, le Gouvernement, l’Assemblée Nationale, le Sénat, la Cour Constitutionnelle, à déclarer la vacance du pouvoir dans l’esprit de la Constitution.

Par ailleurs, Jean PING a invité la France, l’Union Européenne et les amis du Gabon à intervenir afin d’éviter que le Gabon ne tomber dans l’instabilité et la déchéance.

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Opposition

Gabon : Le MJM soutient la greve des élèves

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Depuis le lundi 08 avril 2019, collégiens et lycéens envahissent les rues de la capitale et de l’intérieur du pays, pour protester contre les conditions d’attribution de bourses revues par le gouvernement Nkoghe Bekale. De nombreux syndicats de même que des politiques, à l’instar du Mouvement des jeunes modernisateurs (MJM), se sont joints à leur cause pour faire pression sur les autorités gouvernantes, afin qu’elles reviennent sur leur décision.

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En effet, ce 10 avril 2019, Damon Engozo’o, porte-parole du MJM une branche du parti Rassemblement pour la Patrie et la Modernité ex RHM a tenu une conférence de presse, pour temoigner aux élèves leur soutien. Indigné et dans l’incompréhension de la genèse de la position du gouvernement, Damon Engozo’o s’est fait blameur.

«Comment peut-on exiger 12 de moyenne avec 19 ans d’âge maximum comme critères d’acquisition de la bourse universitaire, quand t- on sait que dans les zones rurales en l’absence de pré-primaire et vu les distances qui séparent les écoles des villages, les enfants débutent leurs études avec un âge moyen de 10 ans. La prise de cette mesure est-elle réaliste vu le manque criard de structures d’accueillent sur le territoire national et qui a pour conséquence le phénomène des effectifs pléthoriques », s’est-il insurgé, rappelant aux autorités les conditions d’apprentissage des gabonais.

Le MJM invite par ailleurs le gouvernement à prendre position de la même façon sur la construction d’établissements supplémentaires, «que ce soit dans le pré-primaire jusqu’au supérieur en passant par les centres de formation». Ainsi qu’à travailler à l’amélioration des conditions de vie et d’exercices des professionnels de l’éducation.

Enfin, le mouvement politique qui «soutient avec la dernière énergie le mouvement d’humeurs des élèves qui font montre de courage et de détermination pour défendre leurs droits», réprime avec la même force la violence utilisé par les forces de l’ordre sur ces enfants, mineurs pour bon nombre d’entre eux.

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