Faits Divers
Bitam: grâce à une forte pluie, ils volent le coffre-fort de 500kg du magasin Cecado

Des cambrioleurs ont emporté le coffre-fort du magasin Cecado propriété du groupe CECA-GADIS, de Bitam, chef-lieu du département du Ntem (province du Woleu-Ntem). Le vol a été perpétrés dans la nuit du 24 au 25 octobre 2022. Le coffre-fort emporté, dont la valeur n’a pas été communiquée, a un poids qui avoisine les 500 kg. La police locale s’est lancée aux trousses du ou des auteurs de ce vol pour le moins spectaculaire qui plonge tous les tenanciers de grandes surfaces et autres commerçants locaux dans la psychose. Si on peut en effet cambrioler le Cecaco de Bitam, avec combien plus de facilité pourra-t-on vandaliser les commerces de moindre envergure ?
À en croire le quotidien “L’Union”, les cambrioleurs auraient profité de la pluie diluvienne qui s’est abattue sur le chef-lieu du département du Ntem la nuit du vol pour agir. Si les premiers soupçons s’orientent vers le gardien des lieux, ce dernier se défend en arguant n’avoir rien entendu à cause de la grande averse qui s’abattait cette nuit-là sur la ville. Il en effet bien connu que la pluie, notamment diluvienne, est un temps propice aux cambrioleurs tant le bruit ambiant leur permet d’agir en toute quiétude. Ajouter que du fait de la pluie, les rues sont désertes.
Mais que ce vol ait été perpétré une nuit de pluie ne saurait suffire à tout expliquer. Il va sans dire que le casse du magasin Cecado de Bitam est couinutieusement préparée. De fait, le seul élément du poids du coffre-fort emporté démontre clairement que ce vol n’a pu être perpétré par des amateurs. Surtout, le fait que le montant que contenait le coffre-fort n’ait jusque-là pas été révélé à l’opinion, laisse entendre qu’il s’agirait d’un très gros montant. Affaire à suivre…
MEZ
Faits Divers
Franceville: 2,2 millions de FCFA dérobés aux panthères dans leurs chambres d’hôtel

La victoire des panthères, à Franceville, le 16 novembre 2023, contre le Kenya aura eu un goût amer. Pour certains éléments de l’équipe nationale. Et pour cause, rapporte le quotidien “L’Union”, 3 d’entre eux, ainsi que l’intendant de la team, auraient été victimes de vol, leurs chambres auraient été visitées par des indélicats.
L’inventaire du butin emporté fait état d’une somme de 2,2 millions de Fcfa, près de 164 000 Fcfa en devises étrangères et de deux flacons de parfums de marques, cite le quotidien. Dès l’ouverture de l’enquête par l’antenne provinciale de la police judiciaire (PJ), deux femmes de chambres suspectées, ont été interpellées, puis interrogées, avant d’être relâchées, faute de preuves.
Commis sans effraction, les conditions de ce vol interrogent. Et les éléments de la PJ, n’excluraient pas à ce stade, que les indélicats fassent partie du staff de l’hôtel. D’autant que ces derniers détiennent les doubles de clés des chambres. Et si tel est le cas, ils devront faire face à la justice pour vol aggravé, ayant causé un préjudice financier, matériel et moral, conformément aux dispositions des articles 292 et 296 du Code pénal.
Faits Divers
Gabon: Glenn MOUNDENDE inhumé ce 17 novembre

C’est près de 4 mois après sa mort, le 21 juillet 2023, sous les balles des forces armées, que Glenn Patrick MOUNDENDE sera conduit vers sa dernière demeure. En effet, ce 16 novembre 2023, la dépouille du jeune homme qui s’est éteint à l’âge de 34 a sera conduite à Mandji, où un dernier hommage lui sera rendu avant son inhumation le lendemain, vendredi 17 novembre 2023 au cimetière de la ville.
Pour rappel, Glenn Patrick MOUNDENDE avait été tué par balles, dans la forêt, par des agents de la gendarmerie de Ndolou Mandji au sud du Gabon, alors que ce dernier réclamait de meilleures conditions de travail pour les employés des sites pétroliers exerçant dans la zone. Pour se faire entendre, il avait entrepris de prendre en otage de certains de ses collègues.
Faits Divers
Gabon /Élections générales août 2023: au gnouf pour avoir favorisé le vote des expatriés

C‘était son “business”. Séraphin NGUEMA O. s’était fait une réputation en qualité de faussaire. Aucun document n’était impossible à reproduire ou plutôt falsifier, pour lui. Récépissé de carte nationale d’identité, diplômes, acte de naissance, de mariage ou de décès, etc. Pour ce quinquagénaire (51 ans), doué en informatique, avait juste besoin d’un ordinateur et d’une motivation financière pour établir n’importe quel (faux) document.
Celui qui se dit fonctionnaire de l’État gabonais (à condition de vérifier l’authenticité des documents qui l’attestent), a avoué avoir permis à plusieurs sujets expatriés de prendre part au vote du 30 août 2023. L’annulation de ce scrutin n’annule pas son délit, encore moins sa peine. Car il a été écroué à la prison centrale de Libreville, pour faux et usage de faux.
C’est un des faux diplômes qu’il avait édité qui l’aurait conduit vers sa nouvelle demeure. Soumis à l’homologation auprès de l’administration compétente, celles-ci ont découvert la farce et saisi les services de police judiciaire, relate “L’Union”. Qui, au terme d’investigations, ont remonté le réseau jusqu’au faussaire, Séraphin NGUEMA O., qui devra désormais payer le prix de ses malversations.