Société
Gabon /Jeunes filles retrouvées mortes, disparition d’enfants, adultes portés disparus: la côte d’alerte

Ces dernières semaines, l’actualité est rythmée par la recrudescence des cas de disparition d’enfants, des adultes portés disparus, des jeunes filles retrouvées mortes dans des conditions pour le moins intriguante. Une situation préoccupante qui ne semble pas émouvoir plus que ça les pouvoirs publics. À ce jour, aucune communication officielle des autorités sur le sujet. À la grande indignation de l’opinion.
Mercredi 18 janvier, le journal en ligne “Infos 241” publiait la photo de André KASSA MAMBOUNDOU, parti de son domicile sis à Alenakiri à Owendo le 12 janvier et dont sa famille n’a plus aucune nouvelle depuis lors. Mercredi 18 janvier 2023, les parents de la petite AYITO NZANG Carine Verlaine Nebelle signalent la disparition de leur fille qui a quitté la maison familiale depuis la veille au matin pour se rendre et n’est toujours pas rentrée. CITUNDU TSIGUI Marie Clavine, élève de 3e au CL RAPONDA, introuvable depuis mercredi 18 janvier.
Mardi 17 janvier, le cadavre d’une adolescente a été retrouvé dans un sac en plastique, au quartier Mongomo, près de la rivière Mekomo- Essandone, dans la commune de Bitam. La dépouille, en décomposition, était dénudée et en position fœtal. La victime, portée disparue depuis le samedi 24 décembre 2022, se prénomait Charlène communément appelée « Chacha ».
Puis, il y’a le cas de Bonnie Leslie MAWANGA, la trentaine, retrouvée morte sur la plage du quartier Acaé, dans le 5e arrondissement de Libreville. Sa famille qui la cherchait activement, était sans nouvelle d’elle depuis le dimanche 15 janvier dernier. Elle était partie du domicile familial sis au quartier Nyali, dans le 5e arrondissement de Libreville, sans indiquer sa destination à ses proches. Inquiète, vue qu’elle tardait à rentrer, chose qu’elle n’avait jamais fait, sa famille appelle sur son téléphone qui ne passe plus. Un avis de recherche est déposé près les autorités judiciaires. Parallèlement au lancement d’une campagne de recherche agressive sur la toile. Autant d’efforts et d’énergies déployés pour retrouver la victime morte sur la plage d’Acaé.
Autant de faits qui mériterait que les pouvoirs publics s’y intéressent. Dans l’opinion publique, la psychose prend de l’ampleur. Les commentaires vont bon train sur les réseaux sociaux, avec les témoignages des tentatives d’enlèvement par des professionnels de transport présumés qui n’arrangent pas les choses. Le lien est vite fait avec les échéances électorales à venir. Vivement les éclairages des autorités compétentes.
MEZ
Société
Judes RAPOTCHOMBO met la mairie de Libreville au pas (militaire)

Au cours d’une réunion de prise de contact avec les cadres et responsables de l’administration de la commune de Libreville, le Général de brigade Judes Ibrahim RAPOTCHOMBO, délégué spécial chargé de la gestion de la commune de Libreville, a donné le ton des attitudes et habitudes qui doivent rythmer leur collaboration le temps de la transition. Son discours franc n’était pas pour égayer les agents qui ont bien compris que le changement du Gabon passe aussi et d’abord par le changement de [leurs] mentalités.
Pragmatisme et rapidité, le Président de Transition a placé ces atouts au-dessus de tout, pour mener de manière efficace cette période. Et Judes RAPOTCHOMBO se les approprie aisément, pour espérer rétablir le code de “réussite professionnelle” qui permettra de faire fonctionner correctement l’institution et d’atteindre les objectifs fixés.
Ainsi a-t-il dit à l’endroit des retardataires, nonchalants et réfractaires au changement «je n’ai pas la main qui tremble», pour les mettre à la porte. «Celui qui va se mettre en marge du mouvement global. Celui qui va continuer de faire comme avant, se sera mis lui-même à la porte». Des propos qui ont été accueillis dans le plus grand silence, tant ils mettent le doigt sur un ensemble de dysfonctionnements décriés par les usagers.
A-t-il poursuivi, imprimant les nouvelles règles de la mairie de Libreville, «je veux bien que les gens arrivent à 8h30», en raison de la rentrée scolaire. Par contre, «si vous venez à 11 heures, restez chez vous ! Si vous venez à 10 heures de grâce, restez chez vous ! Qu’est-ce que vous viendrez faire à 10h?». Rappelant chacun à sa responsabilité, quant au choix d’arriver à son poste en retard ou de rester chez soi, car pour ceux-là il n’hésitera pas à appliquer la sanction qui convient.
Société
Gabon: Jonathan IGNOUMBA au fait des réalités des agents de son département

Les trois dernières journées ont été particulièrement chargées pour le ministre de l’Agriculture, l’élevage et la pêche, Jonathan IGNOUMBA. De département en département, il a sillonné les directions générales et agences sous tutelle de l’État, pour toucher du doigt les réalités des collaborateurs. Et s’assurer ainsi de leurs conditions d’exercice.
«Nous devons aller vite. Le président l’a dit, que pays est en difficulté. Effectivement, il y a des problèmes dans l’administration surtout. Et nous devons nous atteler à régler ces problèmes», a rappelé le membre du gouvernement qui entend mener à bien les missions prioritaires du CTRI, au sein des départements placés sous sa tutelle.
Tout porte à croire que le chantier de l’amélioration des conditions de travail des agents du ministère de l’Agriculture, l’élevage et de la pêche est désormais ouvert. Et Jonathan IGNOUMBA l’a bien dit, «il faut aller vite».
Société
Gabon /Voie de contournement ADL: la livraison reportée en janvier 2024

La voie de contournement de l’aéroport international Léon MBA de Libreville sera finalement livrée en janvier 2024. L’annonce officielle a été faite par la société adjudicataire Afcons dans un communiqué de presse.
Reliant les points Alibandeng – Okala, cette voie permettra de juguler les flux des embouteillages dans cette zone. Et de rendre un peu plus fluide la circulation entre les communes de Libreville et Akanda (Grand-Libreville).
La voie de contournement de l’aéroport international Léon MBA de Libreville est construite par endroits en 2×3 voies et 3×2 voies sur un linéaire d’environ 4,5 km. Initialement, le chantier devait être livrée en juin 2023. Mais la société adjudicataire accuse 6 mois de retard.
Raisons avancées par l’entreprise indienne pour se justifier: des difficultés notamment liées à l’approvisionnement des agrégats et autres types de matériaux de construction. Il faudra donc encore un peu de patience pour les riverains.
MEZ