Société
Naufrage de l’Esther miracle/ “il y a plus de 40 disparus”: ABC taxé d’hypocrisie après ses déclarations sur RFI
Interviewé le 24 mars 2023 sur Radio France Internationale (RFI) dans le cadre de l’émission “L’invité Afrique”, Alexandre BARRO CHAMBRIER a voulu arborer la veste d’enseignant en donnant la leçon au Premier ministre Alain Claude BILLIE-BY-NZE dans sa gestion du naufrage du bateau Esther Miracle survenu au large des côtes gabonaises jeudi 09 mars dernier. Mal lui en a pris! Sur la toile, c’est un vent de quolibets qu’essuie le président du parti Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM).
En effet, sur RFI, Alexandre BARRO CHAMBRIER a dit sans ambages qu’il y aurait une volonté manifeste des autorités à maquiller les chiffres, quant au nombre des victimes déclarées lors du drame de l’Esther miracle. Avant des données, jusque là peu vérifiées, des données non officielles, qui ne seraient que pour alimenter la colère des familles et des gabonais qui ont déjà tellement immense à la suite de cet épisode inédit de l’histoire de notre pays.
«On nous parle de 28 morts alors qu’il y a plus de 40 personnes qui sont disparues. Il faudrait plus de transparence. Il faut dire la vérité aux familles». Une affirmation qui fait notamment jaser dans l’opinion où l’on se demande où le président du RPM, parti de l’opposition dite «radicale», est allé chercher ses chiffres: «Il a quelles sources pour oser faire une telle affirmation ?» s’indigne-t-on.
Selon lui, le Premier ministre se chercherait des excuses. «Il est là pour tenter de donner des explications à quelque chose pour lesquelles ils n’ont pas été à la hauteur. Comment a-t-on pu laisser ce navire non conforme aux normes de sécurité effectuer du transport de fret et de passagers ? Comment expliquer que les secours ne soient arrivés que plus de 3h après les premières alertes, pour un navire qui était à quelques encablures de Libreville? Comment ne pas s’étonner du non déclenchement, par les pouvoirs publics, dans les minutes qui ont suivis le naufrage, d’un plan de sauvetage en mer ? C’est tout simplement dramatique». Autant de critiques très mal perçues par l’opinion.
Sur les réseaux sociaux, en effet, des internautes ont tenu à rappeler à la gouverne d’Alexandre BARRO CHAMBRIER, son manque de réactivité aux événements qui ont lieu au Gabon. S’insurgeant de ce qu’il ne propose rien d’autre que la critique de ce que font les autorités pour apaiser la douleur des familles de victimes du naufrage.
Société
Le Gabon serait-il contraint à un “couvre-feu de transition”?
Un peu plus de 6 mois après la prise de pouvoir par les militaires, à la suite du coup d’État, du 30 août, rebaptisé “Coup de la libération”, un point parmi tant d’autres alimente la critique. Celui du maintien du couvre-feu, passé de minuit à 5h00, qui contraint de nombreux mmmopérateurs économiques à exerce0r de manière clandestine, quand d’autres choisissent de mettre la clé sous la porte, espérant en dernier recours, une embauche à la fonction publique, qui n’a toujours sorti aucun des 40 000 demandeurs d’emplois du chômage depuis le dégel des recrutements en novembre 2023.
S’il avait été instauré pour «contenir les débordements en période électorale», aujourd’hui alors que le Gabon espère écrire un nouveau chapitre de son histoire, exempt des mesures restrictives des libertés fondamentales, ce couvre-feu, suivant le témoignage de nombres concitoyens, «n’a plus lieu d’être». Mieux encore «il agace».
Au fil des conseils de ministres et des communiqués du Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), aucune décision ne tend à préciser la durée du couvre-feu encore dans le pays, les raisons de son maintien, encore moins s’il s’agit là d’un couvre-feu de transition, qui prendra fin en même temps que la période de Transition au Gabon.
Société
Don de Moov Africa Gabon Telecom au Conseil supérieur des affaires islamique du Gabon
Désormais connue pour sa générosité envers les différentes couches de la société et confessions religieuses, Moov Africa Gabon Telecom a honoré ce 26 mars 2024, et pour la deuxième année consécutive, à ce qui s’inscrit visiblement telle une tradition. Pour cette période de Ramadan, la communauté musulmane du Gabon, réunie au sein du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), a bénéficié d’un généreux don, des mains des représentants du leader du secteur des télécommunications à l’échelle nationale.
Secrétaire Général de Moov Africa Gabon Telecom, Fabrice DJOUE a procédé à la remise symbolique dudit don composé à la fois de contributions financières et de biens de nécessité. Un gage de solidarité de l’entreprise citoyenne, qui démontre son engagement continu à l’endroit des communautés locales et son soutien aux valeurs de partage et de fraternité caractéristiques de ce mois béni.
En effet, rappelle la responsable de la Division communication de l’entreprise donatrice, Léa SEKY OLOUNA, «le mois du Ramadan est un moment privilégié pour le partage et le renforcement des liens communautaires. (…) À travers ce don, Moov Africa Gabon Télécom réaffirme son engagement envers les valeurs d’entraide et de solidarité». Des valeurs auxquelles adhèrent les membres du CSAIG, qui ont volontiers réceptionné «ce geste [qui] contribuera grandement à alléger les difficultés de nombreuses familles pendant le Ramadan. Nous sommes reconnaissants pour cette marque de solidarité qui reflète l’esprit de générosité et de bienveillance caractéristique de ce mois saint», a précisé le président du Conseil, Abdoul Razzaq KAMBOGO.
Si «les vieilles habitudes ont la peau dure», il ne fait aucun doute qu’au fil des années, cette pratique s’inscrira-t-elle une tradition dans l’agenda du fournisseur d’accès Internet. Contribuant ainsi à la cohésion sociale et au développement des communautés, comme cela est inscrit dans la politique de responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE).
Société
Gabon /Distribution en eau potable: Suez et Saint-Gobain PAM volent au secours de la SEEG
Les uns après les autres, les dysfonctionnements se succèdent, qu’il s’agisse de la distribution en eau ou en électricité, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) à bout d’efforts. Avec ou sans intempéries, les délestages se multiplient sur l’ensemble du territoire.
Pour y remédier, le gouvernement de transition a multiplié les initiatives pour accompagner l’amélioration des services, baisse du prix des carburants, libéralisation du secteur eau et électricité. Cette-fois, c’est aux groupes Suez, leader mondial dans la gestion durable de l’eau, des déchets et de l’énergie et Saint Gobain PAM, fabricant de solutions de canalisation et de raccordement pour les réseaux d’eau et d’assainissement, que le ministre de l’économie et des Participations, Mays MOUISSI a sollicité le secours de la société nationale.
En effet, séjournant à Paris, en France, ce dernier a rencontré les délégations des 2 entreprises. Dès le mois d’avril 2024, elles se rendront au Gabon dans le cadre d’une mission conjointe qui permettra d’évaluer la qualité du réseau de distribution d’eau et d’en déceler les faiblesses. Si les conclusions de cette mission s’avèrent satisfaisantes, un partenariat devrait être conclu entre les deux parties.
Néanmoins, les représentants des deux groupes ont présenté quelques pistes de solution pour optimiser la production et améliorer la distribution de l’eau potable au Gabon. Des solutions déjà envisagées par l’entreprise chargée de la distribution de l’eau potable au Gabon?
En effet, séjournant à Paris, en France, ce dernier a rencontré les délégations des 2 entreprises. Dès le mois d’avril 2024, elles se rendront au Gabon dans le cadre d’une mission conjointe qui permettra d’évaluer la qualité du réseau de distribution d’eau et d’en déceler les faiblesses. Si les conclusions de cette mission s’avèrent satisfaisantes, un partenariat devrait être conclu entre les deux parties.
Néanmoins, les représentants des deux groupes ont présenté quelques pistes de solution pour optimiser la production et améliorer la distribution de l’eau potable au Gabon. Des solutions déjà envisagées par l’entreprise chargée de la distribution de l’eau potable au Gabon?