Politique
Gabon / Opposants “entretenus par le pouvoir”: narcissique, ABC tacle ses compères de l’opposition

Lors de son passage à l’émission politique “52 minutes pour convaincre” diffusée sur Gabon 24, Alexandre BARRO CHAMBRIER (ABC), candidat à la présidentielle du 26 août prochain, a étalé tout son narcissisme. ABC a déclaré qu’il n’y a pas d’opposition crédible, sinon celle que lui et son parti le Rassemblement Pour la patrie et la modernité (RPM) incarnent. Et estimé que si candidature unique de l’opposition il y’a, c’est lui qui devrait être choisi. Une pique contre ses pairs de l’opposition dite «radicale au régime», tout particulièrement les membres de la plateforme Alternance 2023 (sic) qui apprécieront certainement.
L’ancien ministre d’Ali BONGO ONDIMBA martèle que sur les 18 candidats de l’opposition, lui seul est «capable de rendre au Gabon sa dignité». Parce-qu’il a le meilleur programme de gouvernance. «Je vais travailler avec mon équipe à rétablir la confiance de la population vis à vis des Institutions de l’Etat par le respect des droits civils et politiques de tout un chacun (…) Nous allons transformer les neuf provinces du pays en pôles de croissance économique et de développement intégrés», clame-t-il.
Au banc des accusés , ABC indexe «une opposition entretenue par le pouvoir pour les besoins de la cause». Allusion certaine à MAGANGA MOUSSAVOU, Paulette MISSAMBO, Mike JOCKTANE, Raymond NDONG SIMA et tous les autres candidats qui, soit dit en passant, ne vaudraient rien face à lui. Une sorte de passage en force pour se faire adouber candidat consensuel de la plateforme Alternance 2023. Cela s’appelle du narcissisme.
Pour rappel, une personne narcissique est quelqu’un qui semble s’aimer ou s’admirer plus que la normale. Le narcissisme est un véritable trouble de la personnalité, qui se caractérise par une grandiloquence, une quête d’adulation et un manque d’attention envers les autres. Ce descriptif sied parfaitement à Alexandre BARRO CHAMBRIER.
EZM
Politique
“Comptes gelés, factures impayées, cuisinier absent & restrictions téléphoniques”: le point sur la situation actuelle d’Ali BONGO

A chacun de leur passage, les personnalités politiques qui ont pu le voir dans le cadre de visites officielles sont unanimes «Ali BONGO se porte bien» du moins physiquement. Pour les témoins de son quotidien, il n’en est rien. Car, la luxueuse résidence d’Ali BONGO ONDIMBA ne serait en réalité «qu’une prison dorée».
«Il n’est pas du tout libre» a confié un proche de la famille du président déchu, à RFI. «Il y a des chars autour de sa résidence» et l’ex-chef d’État qui ne bénéficierait pas de sa retraite, ne disposerait d’aucun moyen de paiement. Car poursuit la source, en plus de ses comptes bancaires gelés, Ali BONGO qui cumulerait 3 mois de factures d’électricité impayées, verrait «ses chèques refusés». Il ne serait donc pas à l’abri «d’une coupure».
À l’instar du téléphone auquel «il n’a pas accès», selon RFI, l’ex-président gabonais a été privé de son cuisinier principal, démissionnaire, «car il ne supportait plus de travailler dans ces conditions». Ce serait donc désormais «sa famille et notamment sa mère doivent lui amener à manger».
Si «Ali BONGO se porte bien», il semble que le luxe de la résidence au sein de laquelle il est reclus, renferme de nombreux secrets. Mais, en plus du gel de ses comptes, ses restrictions téléphoniques, et chèques rejetés, les révélations de ses proches laissent à penser que les conditions actuelles de la vie de l’ex numéro un gabonais pourraient révéler d’autres secrets. Mais seule une communication des autorités de la Transition permettrait d’apporter des éclaircissements sur la situation de l’ancien Chef de l’État.
Politique
Ali Bongo “prêt à prendre ses responsabilités” devant la justice à cette condition

En résidence surveillée depuis le putsch du 30 août 2023, Ali BONGO ONDIMBA semble principalement affecté par la détention de son épouse, Sylvia et de son fils, Noureddine BONGO. Tous les deux accusés de haute trahison et d’avoir “usurpé” la signature de l’ex-président de la République, alors que selon certaines langues, ce dernier n’était pas en pleine possession de ses facultés cognitives.
Seulement, en dépit de son «handicap» et de son état de santé «fragile», Ali BONGO, pour qui l’armée avait apprêté un avion pour son exil, s’entête «il ne veut pas partir sans sa femme et son fils», a confié un proche de l’ex-famille présidentielle à RFI. Mieux encore, poursuit-il, «qu’il est prêt à prendre ses responsabilités». Car sa femme et son fils «n’ont rien fait» et devraient être libérés.
Mais si Ali BONGO est prêt à se livrer au sort de la justice, le président de l’Assemblée nationale, Jean François NDONGOU précise qu’il «ne peut pas passer devant un tribunal ordinaire». Car, «seule une juridiction spécialisée d’exception peut juger un ancien président».
Politique
Gabon / Recrutement à la fonction publique: enfin le dégel!

L’arrêté n°000009/PM/MFPRC signé le 24 novembre 2023 par le Premier ministre Raymond NDONG SIMA vient enfin légitimer le processus de candidatures enregistré au sein des différents ministères depuis le mois d’octobre dernier. En effet, précisé la décision, «le présent arrêté porte suppression des mesures de gel des recrutements, examens et concours, titularisations, avancements, stages et reclassements dans la Fonction publique». Un soulagement pour de nombreux gabonais qui espèrent ainsi rompre avec le chômage, et devenir “fonctionnaires”. Il n’appartient plus qu’aux directeurs centraux des ressources humaines (DCRH) de procéder à l’examen des 40 000 dossiers de candidatures soumis à leur attention. Le compte à rebours semble être lancé pour les prétendants à la fonction d’agents de l’État.