International
2 noirs tabassés en France: le parquet nie l’acte raciste

L‘affaire fait grand bruit en France. Deux jeunes noirs copieusement embastillés à Verzeille, une commune française, située dans l’ouest du département de l’Aude en région Occitanie. Portée devant les tribunaux, la justice nie le caractère raciste de cette affaire.
Les faits remontent au 24 juillet 2022. Un jeune homme d’origine guadeloupéenne et un autre d’origine mahoraise ont été sauvagement agressés par une foule. Au motif d’avoir piqué des fêtards lors du festival qui s’y tenait.
Accusés par les villageois, les deux victimes ont été poursuivies, gazées, tabassées et couvertes d’insultes racistes par une quinzaine de personnes dont le second adjoint au maire du village, comme le montre une vidéo reprise par nos confrères de “Médias 241”. Karim, l’un des deux, s’en est tiré avec un mois d’incapacité de travail.
Des accusations non corroborées par la gendarmerie qui assure n’avoir trouvé ni seringues ni traces de piqûres. Depuis, l’omerta règne. Le maire central soutien son adjoint et ses co-accusés. La population de Verzeille s’est elle aussi rangée derrière ses autorités et concitoyens.
Voilà une nouvelle affaire qui vient rajouter de l’huile sur le feu. En première ligne, les organisations de défense des droits de l’homme multiplient les montées au créneau. Le dossier semble loin d’être bouclé.
MEZ
Afrique
RCA: après 16 mois de détention un prisonnier français, libéré grâce à Ali BONGO

Juan Rémy QUIGNOLOT a enfin pu regagner sa France natale dimanche 21 mai 2023. Après 16 mois de détention préventive à Bangui (RCA) où il avait été arrêté en mai 2021. L’interpellation de cet ancien militaire de 57 ans, était consécutive à la découvert, à son domicile, d’un important stock d’armes. Sous contrôle judiciaire depuis le 22 septembre 2022, avec interdiction de quitter le territoire centrafricain, Juan Rémy QUIGNOLOT a finalement pu s’en aller grâce à la diplomatie d’Ali BONGO ONDIMBA qui aura pesé de tout son poids dans ce dossier. Le Chef de l’État gabonais est d’ailleurs à l’origine de la remise en liberté du français 8 mois plus tôt. Parti de Bangui le mardi 18 mai dernier, Juan Rémy QUIGNOLOT a marqué une halte de deux jours à Libreville. Si rien n’a filtré de cette escale en terres Gabonaises, l’on imagine bien que l’ancien militaire français, que l’on dit «très éprouvé physiquement» en a profité pour remercier Ali BONGO ONDIMBA. Et pour cause. Approchée par nos confrères de l’AFP, Caroline QUIGNOLOT, la sœur de l’ancien militaire, a confirmé que le Président gabonais «a joué un rôle important dans sa libération», faisant office de «médiateur» entre Bangui et Paris.
MEZ
International
D’origine indienne, Ajay BANGA, placé à la tête de la Banque mondiale

Ajay BANGA, americano-indien, a été élu, mercredi 03 mai 2023, nouveau Président de la Banque mondiale (BM) par le conseil d’administration de l’institution. Candidat des Etats-Unis, et unique en lice, ce dirigeant d’entreprises de 63 ans dit vouloir donner la priorité, durant son mandat, au financement de la lutte contre le réchauffement climatique et à la réforme de la l’institution. L’élection d’Ajay BANGA, qui prendra officiellement ses fonctions le 02 juin prochain, est une véritable révolution pour une institution qui a toujours été la chasse gardée des Etats-Unis, depuis sa création, dans la foulée des accords de Bretton Woods en 1944. Une hégémonie de plus en plus contestée par les grands pays émergents, Brésil, Chine, Inde et Russie en tête, qui aspirent à plus de poids dans les institutions financières internationales. La décision américaine de proposer la candidature de Ajay BANGA, qui est né et a grandi en Inde, est hautement stratégique tant elle permet aux Etats-Unis de se rapprocher de l’Inde, l’autre géant asiatique, afin de contrer l’influence chinoise dans la région.
MEZ
International
Guerre en Ukraine: la CPI émet un mandat d’arrêt contre Vladimir POUTINE

Le 17 mars 2023, la Chambre préliminaire II de la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le président russe Vladimir Vladimirovitch POUTINE et la commissaire présidentielle aux droits de l’enfant en Russie, Maria Alekseyevna LVOVA-BELOVA. Selon le communiqué conséquemment publié par la CPI à cet effet, le président russe est accusé d’être «responsable du crime de guerre de déportation illégale de population (enfants) et de transfert illégal de population (enfants) des zones occupées d’Ukraine vers la Russie. Des crimes qui auraient été commis sur le territoire ukrainien occupé depuis le début de l’invasion russe le 24 février 2022». La CPI tient personnellement Vladimir POUTINE pour responsable à la fois directement en commettant les actes et pour «l’incapacité à exercer un contrôle approprié sur les subordonnés civils et militaires qui ont commis les actes, ou ont permis qu’ils soient commis», souligne le communiqué. N’étant pas membre de la CPI, la diplomatie russe a aussitôt réagit en dénonçant une décision «insignifiante» et «dénuée de sens».
MEZ