Politique
Protection de l’environnement: France 24 voudrait-il remettre en question le leadership gabonais?
Jusqu’au 02 septembre 2022, le Gabon a abrité la semaine africaine du Climat, ultime étape avant la réunion de la Cop 27, qui se tiendra au Caire, en Egypte. C’est à ce moment que la chaîne d’actualité française “France 24”, proche du quai d’Orsay, le ministère français des Affaires Etrangères, a choisi d’annoncer la diffusion prochaine sur les effets néfastes de l’exploitation pétrolière dans notre pays. Dès lors se pose la question de savoir pourquoi maintenant ? et, surtout, un tel reportage aurait – il pu être possible à l’époque où les entreprises Total et Energie et Lubrifiants de France (ELF) avaient l’exclusivité de l’exploitation du brut gabonais ?
Selon nos confrères de “La République”, France 24 aurait approché certains activistes et membres de la société civile réputés proches de l’opposition pour mettre sur pied cette publication qui aura, pour intitulé, “Ravages du pétrole Low Cost” et met, en avant, des accidents liés à la production pétrolière. Une image pas très glorieuse pour notre pays alors qu’en matière de protection des écosystèmes, le Gabon est reconnu et son leadership salué sur la scène internationale.
Dès lors, il apparait évident que le choix du timing de diffusion de ce reportage n’est pas anodin. Et, curieusement, si l’on suit la logique de la chaîne française, il semble que ce soit depuis le départ des grandes entreprises pétrolières françaises, Total et Elf, que l’or noir gabonais est devenue l’objet de catastrophes environnementales et de Low Cost.
Il est opportun de rappeler que France 24 est rattachée au ministère français des Affaires Etrangères, c’est – à – dire que ce média porte la voix de la France officielle à travers le monde et est présenté, à tort ou à raison, comme un moyen de pression sur les Etats africains afin de les amener à agir dans le sens voulu par Paris.
Politique
Gabon: culte de la personnalité, associations et retour du “kounabélisme“, des dangers pour la transition, selon MINLAMA MINTOGO
Acteur de la société civile gabonaise, le président du parti “Ensemble pour la République” , Dieudonné MINLAMA MINTOGO a tenu une déclaration politique, ce 16 mars 2024, à la Chambre de commerce de Libreville. En présence des sympathisants et soutiens dudit parti, l’acteur politique a présenté son tour d’horizon de la transition menée par le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. Laquelle serait, selon lui, en danger face à des comportements peu recommandables de nombreux concitoyens.
Alors que l’on aurait pensé que pour cette nouvelle page de l’histoire du Gabon, les comportements feraient eux aussi leur transition, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016 l’a déploré. Ils sont des entraves à la réussite de la transition, qui devrait, suivant le chronogramme, prendre fin en 2025.
«Je sais combien le CTRI et son Président sont l’objet de pressions en tous genres. Nous voyons tous les jours en direct le réveil des forces obscures, de ces perfides trompeurs. Sinon comment interpréter ces appels à candidatures prématurés adressés au Président de la transition ? Comment interpréter ce foisonnement d’associations qui rappellent les temps forts du Bongoïsme triomphant? Comment interpréter le kounabélisme ambiant? Comment interpréter ce culte de la personnalité qui s’installe progressivement ?».
Pour Dieudonné MINLAMA MINTOGO, les associations des parents, voisins, amis et connaissances du Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA ne servent pas l’intérêt du Gabon, ce nouveau Gabon en construction. Bien au contraire, alerte-t-il, «Notre transition est en danger», à cause de ces comportements, qui créent la «tentation», qui pourrait bien prendre le dessus sur «la mission», que s’est imposée le CTRI. Celle d’accompagner le Gabon dans le processus de restauration de ses institutions, avant de rétablir le processus électoral démocratique.
Devant les nombreux compatriotes venus écouter sa déclaration, le leader politique a dit sa confiance au CTRI, non sans les interpeller à «terminer le travail amorcé», sans se laisser distraire.
Politique
Gabon: unis au sein d’Eveil 241, les députés de la 13e législature veulent accompagner la Transition
Aucun clivage politique, ethnique, ni idéologique, juste l’ambition commune de contribuer à la reconstruction du Gabon. C’est l’objectif visé par les parlementaires de la 13e législature, venus de l’ensemble des provinces du pays, réunis au sein de “Éveil 241”. Une plateforme républicaine et patriotique, qui sert de cadre de réflexions à une trentaine d’anciens représentants du peuple qui ont légitimer leur appartenance à cette cellule, par la signature, ce 04 mars 2024 à la mairie du 5e arrondissement de Libreville, d’un mémorandum d’entente, qui atteste de la volonté de ces derniers à oeuvrer dans la même direction.
Pour ceux qui ont voué une partie de leur vie au service du peuple gabonais, ils ne sauraient se résoudre à rester en marge de cette étape importante de l’histoire du Gabon, qu’est la transition, menée par le Général de brigade, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. À ce titre ils espèrent que leurs réflexions et propositions trouvent bonne oreille auprès des autorités du Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI).
«Nous sommes une trentaine d’anciens députés de la 13e législature, qui avons pensé que le contexte actuel de gouvernance qui ne fait pas d’obligation d’appartenance d’ordre idéologique, nous donnait cette latitude d’apporter notre pierre à l’édifice (…) Nous souhaitons, à travers Éveil 241, être un organe de suivi et d’accompagnement du vaste programme de la Transition, (…) Une période qui nous interpelle tous», a résumé Julien Florent ASSOUMOU AKUE, président de séance, des ambitions de la plateforme nouvellement créée.
Moment phare de la rencontre de ce jour, les anciens parlementaires présents ont ratifié le mémorandum, actant ainsi leur adhésion à ladite plateforme. Ce, après la lecture des différents articles qui régissent le fonctionnement de celle ci, faite par le superviseur de séance, Erick Blaise NDONG ABOGHE. Clôturant ainsi la séance, sur une note de satisfaction générale.
Politique
Libreville prépare la tenue du sommet de sécurité et du renseignement d’Afrique
Le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a reçu ce 12 février 2024, une délégation conduite par Zainab ALI KOTOKO, Secrétaire exécutif du Comité de renseignement et de sécurité d’Afrique (CISSA).
Cette visite de solidarité et de soutien au Président de la Transition a été l’occasion pour le Secrétaire général du CISSA d’évoquer avec le Chef de l’Etat les questions sécuritaires dans le continent d’une part, ainsi que la préparation du Sommet de sécurité et de renseignement d’Afrique qui aura lieu en juillet 2024 à Libreville d’autre part.
Au cours de ces assises qui verront la participation 53 pays membres ainsi que des partenaires extérieurs, notre pays le Gabon prendra la Présidence de la Communauté du renseignement Africain.
Créé en 2004 au Nigeria dans le but d’aider toutes les institutions de l’Union africaine à relever les défis liés à la sécurité dans le continent, le CISSA, organe spécialisé de l’Union africaine, compte 54 pays membres.
Il a pour missions de préparer des analyses et des séances d’information sur l’évolution des tendances, et fournir des signaux d’alerte rapide sur les questions de paix et de sécurité ainsi que sur les questions socioéconomiques et sanitaires qui peuvent avoir un impact sur le continent.