Éducation
Digitalisation de l’enseignement: Airtel Gabon et l’UNICEF lancent le projet dans 9 écoles pilotes
Ce 07 décembre 2022, à l’école publique de Libongui, dans la commune de Koulamoutou, chef – lieu de la province de l’Ogooué – Lolo, Airtel Gabon et l’UNICEF ont procédé à la remise symbolique de 500 tablettes destinées à 1 500 écoliers des 9 sites pilotes. Des ordinateurs portables et vidéoprojecteurs seront remis aux écoles et aux directions d’académie provinciale pour les personnels d’encadrement, administratif et pédagogique. La démarche qui vise la réduction de la fracture numérique à travers le pays, favorise surtout la digitalisation de l’enseignement primaire, initiée en juillet 2022 par les deux acteurs.
La cérémonie fut réhaussée par la présence de la ministre de l’Education nationale, Camélia NTOUTOUME – LECLERQ ; du représentant, par intérim, de l’UNICEF au Gabon, Donatien TAMEKO ; et du Président de l’Assemblée nationale, Faustin BOUKOUBI, parrain de la cérémonie. Les neuf écoles choisies, réparties dans les provinces de l’Estuaire, de l’Ogooué – Lolo et du Moyen – Ogooué vont servir pour la phase d’expérimentation de ce projet.
«Je me réjouis des progrès réalisés durant ces douze derniers mois et de l’appropriation de cette nouvelle approche pédagogique par les principaux acteurs du système éducatif gabonais. Ce constat me rassure sur l’avenir de ce programme au Gabon avec l’accompagnement des partenaires qui va soutenir la transformation du système éducatif gabonais», a déclaré le représentant par intérim de l’UNICEF au Gabon, comme on peut le lire sur le site officiel de l’organisme onusien.
La Ministre de l’Education Nationale a rappelé que ce projet qui requiert la connexion internet au sein des écoles, fournie par Airtel Gabon, va permettre d’optimiser l’utilisation par l’ensemble des enseignants du Gabon des outils numériques dans le processus d’apprentissage et la numérisation de l’ensemble des cours du primaire sur la plateforme d’enseignement à distance.
Pour se faire, l’ensemble des équipements informatiques destinés aux élèves ont été configurés et sécurisés pour les besoins des activités pédagogiques des écoles de la phase pilote. Ils sont munis d’un système de traçage. Par ailleurs, chaque province dispose d’un comité local d’organisation avec des référents digitaux et pédagogiques pour le suivi et la supervision des sites pilotes.
Éducation
Gabon: imbroglio orchestré autour de la Co-gestion de l’ENS Libreville
Depuis ces deux derniers jours, nous avons été témoin de l’acharnement d’un certain média relayant les conclusions d’une réunion syndicale d’une autre ère. En effet, c’est en allant contre la loi 11/93 portant réorganisation de l’Ecole Normale Supérieure (ENS) de Libreville, le décret 651 sur les principes de fonctionnement de l’ENS et le décret 1076 qui modifie certaines dispositions du décret 651 cité plus haut, que certains syndicalistes indélicats du supérieur se sont amusés à bafouer, mieux à transgresser sous la coupe d’une manipulation opportuniste.
Rappelons-le, pour ceux qui en ignorent, les prérogatives et obligations sont réparties de la manière suivante:
– Le budget et les enseignants relèvent du ministère de l’Enseignement supérieur.
– Les élèves professeurs, les stagiaires, les filières et les profils quant à eux relèvent du ministère de l’Education Nationale.
C’est donc dans ce sens, que revient sans équivoque, la présidence du Conseil d’Administration de l’ENS au ministre en charge de l’Education Nationale. Ce qui implique de facto, une co-tutelle dans la gestion de cet établissement.
Nous sommes donc en même de se demander si les syndicalistes (SNEC-ENS) avaient connaissance des dispositions de la loi 11/93 où voulaient-ils juste réécrire l’histoire de cet établissement ? Ou, pourquoi pas, chercheraient-ils une visibilité durant cette période de Transition remplie de surprises ? Savent-ils qu’en matière d’administration, ce ne sont pas les syndicalistes qui peuvent décider au gré de leurs opinions, de leurs avantages, de la modification d’un décret ?
Disons-le clairement, si le ministère l’Education Nationale retire ses stagiaires ou si sa tutelle venait à se retirer du Conseil d’Administration, cette école perdrait son statut et formerait désormais des chômeurs, car c’est le ministère de l’Education Nationale qui est et demeure le ministère employeur.
Aussi, c’est grâce au ministère de l’Education Nationale que les élèves professeurs ont un statut particulier et tous les avantages qui en découlent, c’est-à -dire, le recrutement, la réservation des postes budgétaires et le déploiement dans les lycées et collèges durant et après les stages…
Éclairons votre lanterne chers syndicalistes: L’ENS n’est pas un établissement de l’enseignement supérieur. C’est un établissement public chargé de la formation professionnelle et du perfectionnement des candidats aux métiers de l’enseignement. Voilà le réel statut de l’Ecole Normale Supérieure (ENS).
Le Gabon étant une maison de verres, il nous revient que ces quelques syndicalistes égarés faisant preuve d’un excès de zèle surdimensionné et de chantage seraient passés à la caisse pour une coquette somme d’un million (1.000.000 Fcfa) afin de mettre à mal le Ministère de l’Education Nationale fer de lance de la Transition.
Certains postes pour les figures de proues du SNEC-ENS leurs auraient été proposés pour orchestrer cette machination digne d’une conspiration de bas niveau pour leur sale besogne. Il s’agit du poste du Secrétariat Général de l’ENS, de la Direction des études, le poste de Chef de département de langues, lettres et Arts…
À bien réfléchir et dans le respect des textes, cette mesquinerie n’aura pas droit de cité durant la transition, car les vaillants syndicalistes du SEENA, du FEN, du SYNETEC PRO, du SENA, du SPEAT, du GRALSEN , du SYNAPEN, d’OSMOGEN, mieux de la CONASYSED, se lèveront comme un seul homme pour faire barrage à cette imposture et tentative de déstabilisation de notre belle transition.
Nous vous le rappelons pour une énième fois, le Ministère de l’Education Nationale géré de mains de maître par Madame Camélia NTOUTOUME LECLERCQ, ne saurait être votre base arrière pour assouvir vos ambitions égoïstes, égocentriques, nombrilistes, individualistes et intéressés.
Nous y reviendrons.
Éducation
Gabon: le collectif Capo-forever fait un don de matériels didactiques au Lycée technique Omar BONGO
Ce mardi 15 octobre 2024, la dynamique associative CAPO-FOREVER composée d’anciens élèves du Lycée Technique National Omar Bongo Ondimba a effectuée sa première sortie à titre caritatif au Lycée Technique National Omar Bongo (LTNOB).
Devenus aujourd’hui des cadres dans l’administration et le secteur privée, le collectif a apporté à son ancien établissement, un don composé de matériels divers avec des cartons de rames de papier, de la craie et des instruments de géométrie.
Ce geste a été salué par les apprenants, les enseignants et les membres de l’administration, en tête desquels le proviseur, Éric BEKALE BE NTOUTOUME, les Directeurs des Études et les surveillants.
A l’issue de la remise du don, un petit cocktail d’honneur a été servi dans le bureau du Proviseur.
Au cours des échanges, le Proviseur a tenu à remercier et à encourager le collectif afin de continuer dans cet élan de solidarité.
Éducation
Le « chapitré » de Camélia NTOUNTOUME LECLERCQ aux chefs d’établissements
La salle de réunion du lycée Léon MBA a accueilli ce mardi 08 Octobre 2024 une séance de remise à l’ordre quant à la gestion de la dotation spéciale octroyée par le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat, son Excellence le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA aux chefs d’établissements en compensation de la gratuité des frais d’inscription qui soulageaient les chefs d’établissements pour différentes activités, notamment l’entretien des établissements…
En effet depuis quelques jours, nous assistons à une série d’actions au sein des établissements publics qui laissent croire à l’existence d’une main noire dont la mission est de saboter les efforts de la tutelle et surtout du Président de la transition.
Nous en voulons pour preuve, les multiples articles de presse des journaux en ligne qui font échos de certaines réalités vécues au sein des établissements sans pour autant vérifier la véracité des faits: Trois lycées sont mises en cause. Le lycée Nelson MANDELA, le Lycée MIKOLONGO et surtout le lycée de SIBANG.
Comment comprendre l’insistance des parents d’élèves a fournir à l’établissement les rames de papiers pour le fonctionnement du dit établissement quand bien même le Proviseur de ce lycée vient à peine de recevoir une enveloppe où les produits consommables sont pris en compte.
Comment analyser la situation de MIKOLONGO sur le débouchage des lieux d’aisance qui sont inopérants alors que ce chef d’établissement est en possession d’une somme au dessus de toutes ses attentes pouvant lui permettre de rendre les toilettes de cet établissement opérationnels ?
Que dire de la mauvaise gestion des effectifs au lycée de SIBANG par le Proviseur de cet enseigne ?
L’irresponsabilité de ce dernier face au confort des apprenants est criard.
Comment un chef peut-il surcharger les classes sans se soucier de la capacité d’accueil de celles-ci?
Comment un proviseur peut-il sciemment surcharger les classes a capacité d’accueil restreinte pour son propre profit, jetant ainsi l’opprobre sur la tutelle?
En effet, il est inadmissible de se retrouver face à la situation déplorable de surcharge auquel nous assistons au Lycée de SIBANG, car chaque chef connaît la capacité d’accueil de ses classes et de son établissement . Si bien que lorsqu’on inscrit un élève sur la plateforme XGEXT l’administrateur qui est le proviseur voit clairement le nombre d’élèves déjà inscrits dans chaque salle.
Donc ne pas respecter cette logique de places assises par classes, revient à poser un acte planifié, orchestré, manigancé dont le but est de semer le trouble,tenir l’image des plus hautes autorités en tête desquelles le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat son Excellence le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, et partant son ministre de l’Education Nationale, Madame Camélia NTOUTOUME LECLERCQ.
La grande réunion expresse du Lycée MBA de cette semaine est donc tombée à point nommé. C’était l’occasion offerte par Madame la ministre Camélia NTOUNTOUME LECLERCQ de rappeler aux différents chefs d’établissements leurs rôles et missions tout en mettant en gardes ceux qui brillent par l’indélicatesse, par une gestion inopérante, par des comportements politiques de l’ancien temps, et surtout ceux qui ouvrent les établissements aux entités extérieures, pactisant avec l’ennemi de la paix pour des raisons obscures qui tirent le ministère vers le bas.
À ceux-là, il était question de leur demander de déposer leurs tabliers s’ils ne se sentent plus capables de servir la nation à ces postes.
Madame la ministre a rappelé aux chefs l’importance accordée par le président de la République à l’éducation de la jeunesse de notre pays. Elle-même ne ménageant aucun effort pour la bonne marche de son portefeuille. Un Ministère qui n’a jamais été un fleuve tranquille et tant désiré par certains hommes politiques en perte de vitesse qui voudraient créer la zizanie à la veille du référendum.
Travailleuse infatigable, cette dame est sur tous les fronts quand cela a un lien direct avec son portefeuille ministériel
Aussi, elle a donc tenu à remercier les efforts du président de la transition qui vient d’allouer une enveloppe spéciale aux chefs établissements scolaires de notre pays dans l’optique de soutenir ces derniers dans leurs multiples charges.
Loin sans oublier de rappeler que cette dotation spéciale du président de la République n’est pas octroyée pour leurs propres besoins, mais plutôt pour faire face aux réalités des dits établissements.