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Société/Environnement

Libreville /Drame du PK8: ils s’en foutent ! L’important c’est 2023

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Le drame survenu au pk8, dans le sixième arrondissement de Libreville, a plongé toute la République en émoi. À la suite de son gouvernement, Ali BONGO ONDIMBA et son épouse se sont rendus au lieu de la catastrophe ce dimanche 23 octobre 2022. En compagnie d’une importante délégation ministérielle, le Chef de l’État a exprimé sa vive compassion en ordonnant le relogement illico des rescapés de cette famille. L’on se serait attendu au même élan de sympathie des opposants dits « radicaux ». Que nenni!!! C’est le silence de cathédrale du côté des Guy NZOUBA NDAMA, BARRO CHAMBRIER et consort.

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Pour toute réaction, BARRO CHAMBRIER s’est fendu d’un communiqué dans lequel il effleure à peine le sujet : «Alors que les gabonais sont en état de choc après le drame d’un éboulement au Pk8 qui a fait 7 victimes membres d’une même famille, c’est avec le cœur meurtris que nous avons poursuivi ce samedi au carrefour GP, dans le 6e arrondissement de Libreville, le cycle des rencontres citoyennes destinées à raviver au sein du peuple l’espoir d’une alternance au sommet de l’Etat. L’occasion a également donné lieu à l’installation du Coordonateur provincial RPM de la province de l’Estuaire, NDONG Paul Thomas». Sans plus.

Guy NZOUBA NDAMA lui n’a jusque-là rien dit. Pourtant sur le terrain des joutes oratoires de précampagne en prélude à la présidentielle de 2023, le président de Les démocrates (LD) prétextera certainement son silence par le fait des ennuis judiciaires dans lesquels il est englué suite à son interpellation en possession de plus d’Un (1) milliard FCFA (à la frontière Gabon-Congo). Ce qui serait des plus légers comme excuse : en pareille circonstance, on attend d’un leader qui plus est aspire à présider à diriger le Gabon, qu’il témoigne son soutien et sa compassion aux victimes. Manifestement, Guy NZOUBA NDAMA n’entre pas dans ce cadre. En tout cas pas pour l’instant.

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Voilà donc comment se comportent ceux qui veulent donner le change à Ali BONGO ONDIMBA. Tout pour eux, aux gabonais les miettes. Le cas Alexandre BARRO CHAMBRIER est d’autant plus frappant qu’il laisse place à des interrogations. Cet ancien ministre du Budget puis du Pétrole, avec Ali BONGO ONDIMBA pour Président de la République, ne compte pas se laisser battre en 2023 comme ce fut le cas en 2018 dans le cadre des élections législatives sur le premier siège dans la quatrième circonscription de Libreville. Humilié, ce ténor de l’opposition a été contraint de reconnaître sa défaite face au jeune candidat du pouvoir Séverin Pierre NDONG EKOMI.

C’est donc pour éviter un scénario similaire, vraisemblablement inévitable, qu’ABC multiplie intimidations et menaces dès qu’une tribune s’offre à lui se plaçant de facto sur le terrain oratoire que social. « Les affaires de bandit se régleront en bandit » a-t-il déclaré en juillet dernier. Comme s’il disposait d’une milice privée, il ajoutera 3 mois plus tard, «en cas de fraude lors de la prochaine élection présidentielle de 2023, nous allons faire ce qui n’a jamais été fait au Gabon». Il ne passe plus un jour sans que cet homme né avec une cuillère en or dans la bouche ne gratifie l’opinion publique d’un langage belliciste au point de réduire le quotidien des gabonais à de fragments de déclarations sur les réseaux sociaux. Ils promettent donc de faire en 2023 ce qu’ils sont peu disposés à faire aujourd’hui.

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Société/Environnement

Gabon: Pourquoi se doter d’une nouvelle Constitution?

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Le lundi 21 octobre 2024, les services de la primature ont publié par les voies officielles, la monture finale du projet de loi de nouvelle Constitution, qui sera soumis au peuple gabonais par référendum le 16 novembre prochain.

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Le référendum sera donc l’occasion offerte aux Gabonais de se prononcer en faveur du oui ou du non à l’adoption de ce texte.

Dans les deux cas, ils devront exprimer leur choix en toute connaissance de cause, c’est-à-dire voter en maitrisant les enjeux qui entourent l’adoption d’une nouvelle Constitution.

À cette occurrence, Fred Aurèle Zehou Moussock, porte-parole du mouvement citoyen Ensemble pour refonder la République (ERR), a adressé une lettre ouverte le 18 octobre dernier, au président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma, dans laquelle il l’interpelle sur les enjeux sus évoqués.

Selon lui, le peuple souverain ne peut et ne doit approuver qu’une Constitution qui permette de fonder la Cinquième République gabonaise, de préserver l’unité nationale et la paix civile, d’organiser la séparation des pouvoirs, de protéger les libertés et droits fondamentaux des citoyens, de lutter contre l’impunité et de faire revenir le Gabon dans le giron des États démocratiques.

Le porte-parole affirme que si la nouvelle Constitution comportait les atouts précités, elle permettrait de garantir la réussite de la transition et de faire retrouver au Gabon, sa crédibilité auprès des partenaires internationaux.

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En revanche, si elle était rétrograde, discriminatoire et taillée sur mesure pour un homme, elle ferait courir de graves dangers à la nation, notamment l’autoritarisme, la confiscation de la souveraineté du peuple et le risque d’une guerre civile, comme on l’a connue en Côte d’Ivoire.

Bien que cette lettre ouverte ait été diffusée trois jours avant la publication du projet de loi de Constitution par le gouvernement, elle revêt un double intérêt. D’une part, elle fournit un critérium d’appréciation du projet de loi de Constitution. D’autre part, elle alerte sur les dangers qui guettent le Gabon, si le président de la Transition fait le choix d’une Constitution personnelle et partisane au lieu d’une Constitution républicaine et démocratique.

En somme, Fred Aurèle Zehou Moussock invite chaque Gabonais à se prononcer de manière éclairée sur les enjeux du référendum du 16 novembre, qui déterminera l’avenir du Gabon.

C’est désormais à chacun de savoir si le projet de loi de Constitution, présenté par les autorités de transition, constitue un progrès ou une regression pour le Gabon.

 

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Société/Environnement

USA : OLIGUI NGUEMA visite la Fondation Volgenau

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Au troisième jour de son séjour à Washington, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat a visité la Fondation Volgenau.

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The Volgenau Foundation a été créée en 1994 en tant que fondation opérationnelle favorisant la conservation, la restauration des ressources naturelles et l’éducation des communautés. Elle envisage un monde dans lequel les êtres vivants disposent des ressources nécessaires pour prospérer
au sein d’un écosystème durable. Elle est engagée dans la protection et la coexistence de la faune sauvage, l’éducation axée sur la conservation et les
sciences, des eaux marines, douces et terrestres entre autres.

En effectuant cette visite au sein de la Fondation Volgenau, le Chef de l’Etat s’est inspiré du modèle américain en matière de préservation de ressources naturelles. En phase avec les actions de ladite structure dont l’objectif est d’accroître la résilience aux changements climatiques, le Président de la Transition a exprimé la volonté du Gabon de renforcer le partenariat en matière de biodiversité et de conservation entre les deux pays.

Pour rappel, notre pays est leader dans les questions de protection de l’environnement et de biodiversité. À ce titre, il prend une part active dans la lutte contre les dérèglements climatiques à l’échelle mondiale. Il fait ainsi partie des pays qui participent à la régulation du climat. Cette visite de la Volgenau Foundation a donc également été l’occasion pour le Président de la République de partager l’expérience du Gabon.

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Faits Divers

Ntoum /De l’amitié à la machette: sa vie sauve grâce à des passants

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Prévenir la trahison, débusquer le faux ami, le jaloux parent, le traître avant qu’il inocule son venin est une opération aussi complexe que de nettoyer l’anus d’une hyène”, disait Ahmadou KOUROUMA. Gédéon M.A, un gabonais âgé de 26 ans l’a bien compris … à ses dépens. Ce, après avoir été extirpé des griffes de la mort, que lui réservait ses 3 amis, le 30 juillet 2024, par des personnes de bonne volonté. 

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Den, Arnold et Lesmy-Dev assurent que tout serait parti d’un manque de respect. Entre “ragots”, intrusion et par-dessus tout le braquage de la mère de l’un des éléments de la bande par la victime, selon l’un des membres du trio vengeur, ils souhaiteraient vivement en découdre avec leur “faux-ami”. 

Après l’avoir activement recherché pendant plusieurs jours dans toutes les artères de la ville de Ntoum, les 3 amis vont finalement retrouver l’évadé dans la nuit de mardi. L’entraînant dans un coin reculé de la ville, ils l’auraient poignardé sur tout le corps avant de le conduire sur les rails. Où, à l’aide de machettes, ils auraient découpé des parties du corps de Gédéon, informé “L’Union”. 

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Ligotée, la victime va y être laisser pour morte, par ses assaillants après avoir perdu connaissance. C’est dans ces conditions que le jeune homme aurait été retrouvé par un passant, qui, à l’aide d’autres riverains, l’auraient conduit d’urgence à l’Hôpital d’instruction des armées du PK9, où sa vie a été mise hors de danger. Alors que ses agresseurs ont été placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville.

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