Politique
OLIGUI NGUEMA échange avec les autorités onusiennes
Après avoir appelé les Etats à la solidarité internationale lors de son intervention au sommet de l’Avenir, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA,Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’Etat s’est entretenu avec Antonio GUTERRES et Philémon YANG, respectivement Secrétaire Général des Nations Unies et Président de la 79ème
session de l’Assemblée des Nations Unies.
Cette rencontre entre le Chef de l’Etat et les autorités onusiennes a permis de revenir principalement sur le déroulement du processus de Transition dans notre pays ainsi que les relations entre le Gabon et ladite institution.
Par ailleurs, les Hauts Représentants de l’ONU se sont réjouis de l’engagement du Président de la République à œuvrer pour la restauration des institutions et à la consolidation de la paix.
Outre son échange avec les Autorités Onusiennes, le numéro un gabonais s’est également entretenu avec monsieur Tony ELUMELU, PDG de la banque UBA. Les discussions ont essentiellement porté sur la collaboration entre le gouvernement gabonais et l’institution financière dans le cadre de la mise en œuvre de projets infrastructurels.
UBA souhaite également contribuer au développement de l’économie gabonaise en mettant en place des politiques qui permettraient la scolarisation des jeunes filles, ainsi que l’autonomisation des femmes et des jeunes à travers la Fondation Toni ELUMELU qui œuvre en faveur des jeunes en leur octroyant un capital non remboursable de 5 000 dollars.
Par ailleurs, le Président de la Transition a accordé une audience au Dr Juliette BIAO KOUDENOUKPO, Directrice et Représentante Régionale du Forum des Nations Unies pour les Forêts. Honorée d’avoir été reçue par le Chef de l’Etat, la responsable de l’ONU-Environnement sur le continent africain a saisi l’occasion de cette audience pour féliciter le leadership de notre pays en matière de préservation de l’environnement.
Ce fut également le lieu d’examiner la mise en place d’un partenariat entre le Gabon et l’institution dont elle a la charge. En effet, la responsable de l’ONU-Environnement sur le continent africain a émis le souhait de ladite institution de renforcer la collaboration entre le Gabon et la plateforme qui regroupe près de 200 États membres des Nations Unies et des agences
spécialisées. Pour le Dr Juliette BIAO, la question finance-forêt reste une question fondamentale. Aussi, le fait de soutenir les actions du Gabon pourrait stimuler d’autres pays à œuvrer pour la préservation de l’environnement.
Enfin, le Chef de l’État s’est entretenu avec Charles Michel, Président du Conseil Européen. Les liens de coopération entre le Gabon et l’Union Européenne ainsi que les questions de paix, de sécurité, de développement, de diversification économique et environnementale ont été
évoqués au cours de cette entrevue. L’UE s’est dite disposée à soutenir les efforts du Gabon dans le processus de Transition jusqu’au retour à l’ordre constitutionnel.
Sous la Très Haute Présidence de Son Excellence Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Général de Brigade, Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Conseil des Ministres s’est réuni ce vendredi 17 janvier 2025, à 11 heures précises, au Palais de la Présidence de la République.
Deux semaines après le dernier, le Président de la Transition (PRT), Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a convoqué ce dimanche 05 janvier 2025 son premier Conseil des ministres de l’année. Après un long périple marqué par plusieurs étapes , l’Ogooué-Ivindo, le Woleu-ntem pour terminer dans le Haut-Ogooué, ce 04 janvier, où il a tantôt communié avec les populations, tantôt inspecté des chantiers en cours quelle pourrait être la raison de cette réunion un dimanche ? Dimanche jour de repos, jour du seigneur mais pas de répis pour OLIGUI NGUEMA. Ce dernier, avec une actualité sociale et politique brûlante a certainement de bonnes raisons de convoquer en urgence un tel conclave le premier du genre depuis l’arrivée de la Transition qui se tiendra un après-midi.
Politique
2025 année de l’émergence au Gabon, où en est-on malgré l’éviction de l’émergent en Chef ?
La fièvre de l’émergence a gagné peu à peu l’Afrique subsaharienne dès le début des années 2000. Le terme employé pour définir ce qui serait la nouvelle trajectoire ces pays a remplacé le mot développement qui fait désormais complètement « has been ». Disons que si au XXe siècle, l’Afrique subsaharienne était censée se développer, au XXIe siècle, elle a le devoir d’émerger. A cette époque, sur 54 pays africains, 37 ont lancé un plan visant à devenir un émergent à moyen terme. Le Gabon n’étant pas en reste s’est lui aussi doté, en 2009, d’un « Plan Stratégique Gabon Émergent » (PSGE) 2025. Ce dernier, proposé par le Président Ali BONGO ONDIMBA, visait à diversifier l’économie gabonaise et à promouvoir des secteurs clés tels que l’industrie, les services et l’économie verte.
L’émergence signifie que des mutations socio-économiques profondes sont à l’œuvre. L’urbanisation est rapide et change les modes de vie. Une classe moyenne fait son apparition. Loin d’un révisionnisme fortuit, 16 ans après, nonobstant le passage du PSGE, au Plan d’accélération de la transformation (PAT), pour le Plan national de développement pour la transition (PNDT), paraît-il désuet aujourd’hui d’en parler ? Concernant toujours le PSGE, peut-on dire que l’objectif a été à minima atteint ? Si l’on s’en tient au fait, bien-sûr, que le putsch d’août 2023, qui a mis fin au magistère d’Ali BONGO ONDIMBA, a porté un coup de frein cette marche vers l’émergence dont la date butoire était fixée à l’an 2025.
Dans un prochain numéro, point par point, nous ferons un bilan de cet ambitieux projet qui a alimenté moult conversations, créé des courants politique. Si avec la transition nous avons une vague idée de là où nous allons, il serait tout aussi judicieux de regarder d’où l’on vient afin de ne pas répéter les mêmes erreurs.
