Connect with us

Politique

Passation de charges à la primature: “nous avons fait de notre mieux” se défend BILIE-BY-NZE

Published

on

«Nous avons fait de notre mieux». C’est en ces termes que le désormais ex-Premier ministre Alain-Claude BILIE-BY-NZE, a essayé de défendre son bilan, lors de la passation de charges avec son successeur, Raymond NDONG SIMA, vendredi 08 septembre 2023. Contrairement à l’opinion publique, qui, de façon générale, pointe un bilan des plus négatifs, le dernier Chef du gouvernement de l’ère Ali BONGO veut se convaincre du devoir accompli par lui et son équipe: «Il y a eu des moments de joie, des moments de bonheur, quelques réussites, quelques déceptions, des défis».

Banner

Rendant hommage à Ali BONGO ONDIMBA qui lui a fait «le grand honneur» en le nommant Premier ministre, chef du gouvernement, Alain-Claude BILIE-BY-NZE parle d’une «expérience exaltante de conduire, à ce niveau, les charges de l’Etat (…) la fonction de chef du gouvernement que le Premier ministre (R. Ndong Sima – Ndlr) connait bien est une fonction qui permet d’avoir un regard large sur la situation du pays. Un regard pointu sur les enjeux économiques, politiques, sociaux, environnementaux de notre pays et un regard international, également».

Saluant la bravoure et l’honorabilité de l’armée Gabonaise qui a pris le pouvoir sans effusion de sang, Alain-Claude BILIE-BY-NZE déclare, pour finir: «le patriotisme pour avoir le Gabon comme boussole, Gabon d’abord. Le pragmatisme pour faire le meilleur qu’on pouvait avec le peu qu’on avait. La proximité pour répondre du mieux que nous pouvions aux besoins des Gabonaises et des Gabonais des villes comme des villages dans leurs complexités (…) Parce que cela s’est fait sans effusion de sang. Le Sang des Gabonais est sacré. Il est à préserver et vous prenez la charge pour nous aider à traverser cette période de transition».

Lire aussi  Devant les députés, Alain Claude BILLIE-BY-NZE énonce les défis majeurs à aborder avec sérénité

Le natif de Ntang-Louli dit rester disponible «à aider à conduire cette transition pour qu’elle soit une réussite (…) Ce sera la réussite du Gabon tout entier, de notre pays tout entier et au bout de cette transition, nous espérons avoir, bien sûr comme cela a été annoncé, les institutions fortes, démocratiques, crédibles que les Gabonaises et les Gabonais vont préserver». L’ancien député PDG de Makokou martèle avoir tout mis en œuvre afin «de contribuer du mieux» au bien-être des populations Gabonaises.

Et Alain Claude BILLIE-BY-NZE d’égrener, à son corps défendant, quelques objectifs par lui atteints: la mise en place d’un nouveau Code de la Communication, la création de la chaine de télévision Gabon 24 qui «est un bel outil» quoique nécessitant «d’être amélioré», «la redevance audiovisuelle et cinématographique pour permettre aux médias publics d’avoir des ressources pour fonctionner», la réintroduction du financement du sport par les entreprises qui «a permis de relancer le championnat avec des fortunes diverses».

Se vantant particulièrement des réalisations dans le domaine de la culture, l’ancien Premier ministre évoque l’effectivité du paiement des droits d’auteur, mais surtout, insiste-t-il, «nous avons lancé le festival Gabon 9 provinces ensemble. Nous avons fait le musée national ensemble, également. Nous avons essayé d’être à l’avant-garde du débat sur la restitution des biens culturels avec leur circulation».

Lire aussi  NDONG SIMA à BILIE-BY-NZE: «Je suis disponible à n'importe quel moment et n'importe quel jour à débattre avec lui..»

Revenant sur les évènements post-electoraux de 2016, BILIE-BY-NZE argue avoir hérité «d’un dossier très, très lourd : le contentieux issu des élections de 2016 avec le Dialogue intensifié avec l’Union européenne (EU) où il a fallu travailler pour normaliser la situation. Et nous avons relancé et réformé la CEEAC (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale – Ndlr) (…) Un dossier très important».

À ceci, pourrait s’ajouter le Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (Piaepal) et le Projet d’accès aux services de base en milieu rural (Pasbmir). «Nous avons essayé de faire du mieux que nous avons pu avec des réussites avec des faiblesses», a ainsi conclu l’ex-chef du gouvernement.Il entrevoyait certainement d’y passer un bail beaucoup plus long, mais son séjour à la primature n’aura finalement duré que 7 mois à la Primature.

MEZ

Politique

Référendum 2024: score soviétique pour le Oui 91,80% des suffrages

Published

on

C est à la faveur d’une déclaration d’une déclaration rendue public ce dimanche 17 novembre 2024 que le ministre de l’Intérieur Hermann IMMONGAULT a annoncé les résultats provisoires de l’élection référendaire qui s’est tenu le 16 novembre dernier. Ainsi, au terme d’un scrutin le oui l’a emporté avec 91,80% des suffrages exprimés.

Banner

Lire aussi  Référendum 2024: OLIGUI NGUEMA ou NDONG SIMA, BILIE-BY-NZE veut débattre avec l'un ou l'autre à la télévision
Continue Reading

Politique

Référendum 2024: le PDG responsable du taux d’abstention désigné comme « vainqueur », par Anges Kevin NZIGOU

Published

on

Maitre Anges Kevin NZIGOU, Secrétaire exécutif du parti Pour Le Changement (PLC), par ailleurs soutient assumé du « Oui » pour la nouvelle Constitution s’est prononcé, ce 16 novembre 2024, date du scrutin référendaire, bien avant la proclamation des résultats. Pour l’avocat, si le « Oui » semble l’emporter face au « Non », le véritable vainqueur reste néanmoins «l’abstention». La faute à qui ? A la résilience du parti déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) dont de nombreux membres sont présents au cours de cette transition. Ci-dessous son propos tiré de sa page Facebook.

Banner

« ✍️ Il FAUT ABSOLUMENT CHASSER LE PDG

Les tendances des élections référendaires semblent donner une large victoire au “Oui”, une nouvelle qui peut réjouir ses partisans. Pourtant, en y regardant de plus près, le véritable vainqueur de cette élection est sans conteste l’abstention, dont le niveau record est profondément symbolique du malaise qui habite le peuple gabonais.

Rappelons-nous : le 30 août 2023, le peuple avait applaudi le coup d’État, espérant un rejet clair et définitif du PDG et de ses pratiques. Mais un an plus tard, l’omniprésence persistante de ce parti laisse un goût amer. Les Gabonais se sentent trompés, trahis dans leurs attentes de changement.

Cette forte abstention, dans un contexte où le coup d’État avait suscité tant d’espoirs, est l’expression d’un désenchantement profond. Elle traduit la frustration de voir que le PDG, au lieu de disparaître, continue de peser sur le destin de la nation.

Le message est clair : le peuple gabonais attend toujours le vrai changement qu’il a si ardemment appelé de ses vœux ».

Lire aussi  Élections générales 2023: BILIE-BY-NZE s'assure du niveau de préparation de la HAC
Continue Reading

Politique

Nostradamus ONDO OSSA prédit à OLIGUI NGUEMA une fin similaire à celle d’Ali BONGO

Published

on

Prophète des temps modernes, visionnaire, sage ou oiseau de mauvaise augure, Albert ONDO OSSA (A20), candidat à l’élection de 2023 sait marquer les esprits par ses déclarations et ses prédictions. C’est à la faveur d’une conférence de presse qu’il a animé le 14 novembre 2024, que le professeur agrégé d’économie s’est prononcé sur l’élection référendaire prévue pour le 16 novembre de l’année en cours. Liant de fait le parti politique déchu, le Parti démocratique gabonais (PDG) et le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), dirigé par le président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, que le natif de Minvoul a appellé à un vote massif en faveur du « Non ». Tout en formulant une prémonition à l’endroit du tombeur d’Ali BONGO ONDIMBA (ABO).

Banner

Si le projet de Constitution soumis aux gabonais passait, seulement par son article 43, qui stipule que «pour être éligible à la Présidence de le République : il faut être âgé(e) de 35 ans au moins et de 70 ans au plus», le professeur, 71 ans l’année prochaine serait purement et simplement disqualifié. Celui qui revendique toujours «son fauteuil de Président élu », a-t-il choisi la force pour s’installer au palais Rénovation ? Coutumier du fait, en 2023, à quelques jours de l’élection présidentielle, il a anticipé l’arrivée d’un coup d’Etat avant de le qualifier de « Révolution de Palais ».

Lire aussi  Drame du PK8: les victimes bientôt relogées à Nzeng-Ayong et Bikele?

« J’ai effectué une campagne en 7 jours pour évincer Ali BONGO. En cela, Ali BONGO après 14 ans de pouvoir était plus puissant qu’OLIGUI NGUEMA. Si je n’ai pas crains Ali BONGO, je ne peux pas craindre OLIGUI NGUEMA », a-t-il indiqué.

Avant d’ajouter, «si le « Oui » passe c’est qu’OLIGUI NGUEMA a triché. Moi je ne ferai rien. J’ai dit aux gabonais ce qu’ils avaient à faire exactement ce que je leur ai dit à propos d’Ali BONGO. Si Ali BONGO se déclare vainqueur, vous restez tranquillement assis. Il s’est passé 15 minutes entre le moment où il s’est déclaré vainqueur et le moment où il a été déchu. Ca sera la même chose pour OLIGUI NGUEMA ».

Des propos qui pourraient glacer le sang quand on est épris de paix sociale et de stabilité. Adoubé et aimé par les gabonais, OLIGUI NGUEMA pourrait-il être  rapidement déchu par ce peuple qui le porte en triomphe depuis plus d’un an ? Toutefois, loin d’un simple fantasme, «un homme averti en vaux deux». En effet, ONDO OSSA n’est plus le seul à s’approprier cette vision complotiste et extrémiste. A la télévision gabonaise, durant les débats télévisés et sur plusieurs forums de discussion, au nom du sacro saint principe de la démocratie qu’est la liberté de s’exprimer, plusieurs gabonais font état du même constat bien loin d’une simple querelle liée à l’adoption d’une nouvelle Constitution.   Vindicatifs ou clairvoyants il n’en demeure pas moins que l’écoute de l’autre et le dialogue sont les seules voies pour garantir la paix et la stabilité de notre pays pour un développement durable.

Lire aussi  NDONG SIMA à BILIE-BY-NZE: «Je suis disponible à n'importe quel moment et n'importe quel jour à débattre avec lui..»

Sur ce point, on ne peut reprocher au Général OLIGUI NGUEMA de ne pas être à l’écoute de ses compatriotes. L’histoire retiendra au moins que quelques jours après ledit putsch, le président de la transition, en septembre 2023, s’est rendu au domicile du candidat de la plate-forme Alternance 2023, qui était nul autre qu’Albert ONDO OSSA. 3 mois plus tard, au cours d’un séjour dans le Woleu-Ntem, dans un stade rempli de monde, en tribune officielle, A2O a été aperçu en présence du PRT. On pourrait donc légitiment se poser la question de savoir quelles sont les sous-entendus derrière les prétendus «ouvertures au dialogue» du professeur réitérés durant sa conférence de presse ? Qu’est-ce qui justifie cette posture jusqu’au-boutiste sachant que de nombreux gabonais, face à Ali BONGO, le considère comme un choix par défaut ?

Contrairement aux pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), un « Dialogue national inclusif » qui a recueilli plus de 38000 propositions des gabonais a eu lieu. Dans la même veine, à quelques encablures du référendum constitutionnel, plusieurs leaders politiques appelant à voter « non » contre le projet de nouvelle Constitution ont été reçus au palais présidentiel par le Gle Président. Cette rencontre qui s’inscrit dans une démarche d’écoute et de dialogue prônée par les autorités de transition afin de garantir un climat apaisé pour le scrutin reste tout de même à saluée et démontre qu’on ne peut faire mieux. Au risque de se confondre au personnage de jeux vidéo, Dhalsim.

Lire aussi  Gouvernement BILIE-BY-NZE : la team Blaise LOUEMBÉ dit merci à Ali BONGO

Continue Reading

S’inscrire à notre liste de diffusion WhatsApp

Banner

Banner
Banner
Banner

Abonnez-vous à notre newsletter

Oh salut 👋
Nous sommes ravi de vous rencontrer.

Inscrivez-vous pour recevoir les dernières actualités dans votre boîte de mail.

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Copyright © 2019 - 2023 Vox Populi. Tout droits réservés.