Politique
200 jours à la tête du gouvernement: BILIE-BY-NZE affiche son satisfecit

Le Premier ministre, Alain-Claude BILIE-BY-NZE a tenu, jeudi 10 août 2023, une conférence de presse tenant lieu de présentation du rapport d’activités de ses 200 premiers jours à la tête du gouvernement. Il a ainsi dressé un bilan somme toute reluisant à la tête du gouvernement. Il est notamment revenu sur les activités réalisées, et celles en cours de réalisation. Enfin, le numéro 1 du gouvernement a évoqué les projets dont le l’exécution est en attente.
Lutte contre la vie chère, santé, diplomatie, infrastructures, éducation et formation, conflit homme-faune le chef du gouvernement a fait le tour des chantiers gouvernementaux. S’agissant par exemple de la Santé, un certain nombre d’infrastructures ont été réhabilitées aussi bien dans le Grand Libreville qu’à l’intérieur du pays. Par ailleurs, un peu plus de 10 000 dossiers ont été régularisés des différentes promotions des écoles nationales.
Le conflit homme-faune a lui été pris en main par le Chef de l’Etat, Ali BONGO ONDIMBA qui a décidé d’allouer une enveloppe aux victimes qui ont d’ores et déjà bénéficié de leur paiement. Le secteur de l’eau et de l’énergie a connu une amélioration significative, notamment avec la mise en œuvre du Programme intégré d’alimentation en eau potable et d’assainissement de Libreville (Piaepal) toujours en cours actuellement dans le Grand Libreville.
Dixit le Premier ministre, «chacun peut voir Libreville en chantier pour apporter une réponse durable à la problématique d’accès à l’eau potable». Et des chantiers, son équipe en a initié. A cet effet, le gouvernement travaille d’arrache-pied à la réhabilitation des infrastructures routières, avec notamment la relance d’un certain nombre d’ouvrages, dont Ovan-Makokou, Ndendé-Tchibanga, Tchibanga-Mayumba, Bakoumba-Moanda, Port-Gentil.
Chère aux gabonais, la lutte contre la vie chère a connu quelques avancées. «Nous avons réalisé la tenue des assises sur la lutte contre la vie chère et nous avons adopté une nouvelle mercuriale. Nous avons mis l’accent notamment sur l’agriculture avec la zone économique d’Andeme qui aujourd’hui connait des vraies évolutions, mais également avec le lancement du projet Belinga».
Enfin, comptant pour le sujet de l’heure , le Premier ministre a évoqué l’organisation des élections libres et apaisées, placées au centre de la concertation politique majorité-opposition. «Nous sommes sortis de la concertation politique avec l’adoption d’un scrutin majoritaire à un tour pour ce qui est de l’élection présidentielle et de l’élection des députés à l’Assemblée nationale». Toutes ces d’améliorations significatives ont été enregistrés dans un environnement économique somme toute favorable.
EZM
Politique
“Comptes gelés, factures impayées, cuisinier absent & restrictions téléphoniques”: le point sur la situation actuelle d’Ali BONGO

A chacun de leur passage, les personnalités politiques qui ont pu le voir dans le cadre de visites officielles sont unanimes «Ali BONGO se porte bien» du moins physiquement. Pour les témoins de son quotidien, il n’en est rien. Car, la luxueuse résidence d’Ali BONGO ONDIMBA ne serait en réalité «qu’une prison dorée».
«Il n’est pas du tout libre» a confié un proche de la famille du président déchu, à RFI. «Il y a des chars autour de sa résidence» et l’ex-chef d’État qui ne bénéficierait pas de sa retraite, ne disposerait d’aucun moyen de paiement. Car poursuit la source, en plus de ses comptes bancaires gelés, Ali BONGO qui cumulerait 3 mois de factures d’électricité impayées, verrait «ses chèques refusés». Il ne serait donc pas à l’abri «d’une coupure».
À l’instar du téléphone auquel «il n’a pas accès», selon RFI, l’ex-président gabonais a été privé de son cuisinier principal, démissionnaire, «car il ne supportait plus de travailler dans ces conditions». Ce serait donc désormais «sa famille et notamment sa mère doivent lui amener à manger».
Si «Ali BONGO se porte bien», il semble que le luxe de la résidence au sein de laquelle il est reclus, renferme de nombreux secrets. Mais, en plus du gel de ses comptes, ses restrictions téléphoniques, et chèques rejetés, les révélations de ses proches laissent à penser que les conditions actuelles de la vie de l’ex numéro un gabonais pourraient révéler d’autres secrets. Mais seule une communication des autorités de la Transition permettrait d’apporter des éclaircissements sur la situation de l’ancien Chef de l’État.
Politique
Ali Bongo “prêt à prendre ses responsabilités” devant la justice à cette condition

En résidence surveillée depuis le putsch du 30 août 2023, Ali BONGO ONDIMBA semble principalement affecté par la détention de son épouse, Sylvia et de son fils, Noureddine BONGO. Tous les deux accusés de haute trahison et d’avoir “usurpé” la signature de l’ex-président de la République, alors que selon certaines langues, ce dernier n’était pas en pleine possession de ses facultés cognitives.
Seulement, en dépit de son «handicap» et de son état de santé «fragile», Ali BONGO, pour qui l’armée avait apprêté un avion pour son exil, s’entête «il ne veut pas partir sans sa femme et son fils», a confié un proche de l’ex-famille présidentielle à RFI. Mieux encore, poursuit-il, «qu’il est prêt à prendre ses responsabilités». Car sa femme et son fils «n’ont rien fait» et devraient être libérés.
Mais si Ali BONGO est prêt à se livrer au sort de la justice, le président de l’Assemblée nationale, Jean François NDONGOU précise qu’il «ne peut pas passer devant un tribunal ordinaire». Car, «seule une juridiction spécialisée d’exception peut juger un ancien président».
Politique
Gabon / Recrutement à la fonction publique: enfin le dégel!

L’arrêté n°000009/PM/MFPRC signé le 24 novembre 2023 par le Premier ministre Raymond NDONG SIMA vient enfin légitimer le processus de candidatures enregistré au sein des différents ministères depuis le mois d’octobre dernier. En effet, précisé la décision, «le présent arrêté porte suppression des mesures de gel des recrutements, examens et concours, titularisations, avancements, stages et reclassements dans la Fonction publique». Un soulagement pour de nombreux gabonais qui espèrent ainsi rompre avec le chômage, et devenir “fonctionnaires”. Il n’appartient plus qu’aux directeurs centraux des ressources humaines (DCRH) de procéder à l’examen des 40 000 dossiers de candidatures soumis à leur attention. Le compte à rebours semble être lancé pour les prétendants à la fonction d’agents de l’État.