Politique
Présidentielle 2023: la déclaration de candidature de LASSENI-DUBOZE fait jaser
Mardi 07 mars 2023, dans son antre de la l’Arche de l’Alliance sise derrière le Camp de Gaulle (1er arrondissement de Libreville), Victoire LASSENI-DUBOZE a déclaré sa candidature à la présidentielle qui aura lieu dans quelques mois au Gabon. Face à une assistance essentiellement constituée de jeunes désœuvrés des quartiers malfamés de la capitale gabonaise, l’ancienne cadre du Parti démocratique gabonais (PDG, aujourd’hui âgée de 71 ans, a ressorti la bonne vieille chansonnette du changement. Deuxième femme en lice pour ce scrutin, après Marie Sylvie HERVO-AKENDENGUE, la candidature de Victoire LASSENI-DUBOZE fait jaser dans les réseaux sociaux. Et pour cause.
À la présidentielle de 30 août 2009, Victoire LASSENI-DUBOZE, native du Haut-Ogooué, n’avait récolté que 0,09% des suffrages exprimés. Candidate indépendante à l’époque, l’ex-présidente de l’Union des femmes du PDG (UFPDG) avait terminé 13e sur 18 candidats, ne grapillant que quelques 304 voix sur l’ensemble du pays.Un score plutôt humiliant qui donnerait à plus d’un de prendre suffisamment de recul avant d’envisager à nouveau de se lancer dans la course à la présidentielle.
Certaine de sa bonne étoile, Victoire LASSENI-DUBOZE dit avoir «beaucoup appris de l’expérience de ma candidature en 2009. Je suis prête ! J’ai un programme de gouvernement que je vous présenterai dans les jours à venir». Elle dit se lever cette fois, «pour rassembler, pour recréer un sentiment d’unité nationale, pour tendre la main et le cœur. Je me lève pour la grandeur de notre Nation qui passe par l’unité !». Elle dit vouloir «écrire une nouvelle page de notre histoire».
Sur les réseaux sociaux, c’est un torrent de quolibets et railleries qu’essuie la candidate. «Elle a l’argent à gaspiller»peste un internaute. «Maman, chaque 7 ans?», s’interroge un autre. Pour d’autres, elle serait déconnectée de la réalité «franchement nous sommes sur terre mais il y’a des gens ici qui viennent de mars, il y’aura tellement de candidatures extraterrestres que seul God sera juge et partie», (…) «Donc 7 ans on pense que tu es même m***e et tu réapparais pour devenir notre président ? je ne sais pas où ils apprennent à faire la politique».
Lui conseille-t-on «grande sœur arrête d’amuser la galerie on a d’autres problèmes à régler au Gabon retourne comme l’autre au PDG une fois pardon». Pour eux qui doutent de sa capacité à diriger le Gabon, ils lui reconnaissent tout e même, «la seule chose que je retiens de cette dame c’est d’avoir créer “Les enfants du monde” et lancer la carrière d’Arnold Djoud. Si c’est suffisant pour présider le Gabon alors les chasseurs de sangliers de Mitzic ou Lébamba peuvent être candidats». Autant de réactions sur internet qui attestent du scepticisme des gabonais quant aux chances de Victoire LASSENI-DUBOZE pour le scrutin à venir.
MEZ
Politique
J-2 Référendum 2024: à quel niveau du débat entre NDONG SIMA & BILIE-BY-NZE ?
A moins de 72 heures du scrutin électoral comptant pour le référendum 2024, les gabonais demeurrent dans la confusion totale en ce qui est du projet fondamentale qui leur ai proposé. Beaucoup de tapages et pas assez de pédagogie. Entre Constitution prétendument taillée pour le Président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, projet en vue nouveau départ, visant à corriger les errements du passé et simple refus d’une loi fondamentale qui pourrait être mortifère pour l’avenir, la quintessence du message a du mal à passer. D’autant plus que les deux, désormais 3 camps, « Oui », « Non ».et les partisans d’un « Report du scrutin », se regardent presque en chiens de faïence laissant ainsi apparaître une scission franche au sein de la population. D’un côté, une nouvelle élite dirigeante savamment composée d’anciens apparatchiks, du régime déchu et de nouveaux promus, et de l’autre, une population hagarde avide de changements et de miracles.
Dans ce brouhaha politico-médiatique, qui s’apparente plus à un débat d’egos, de personnes et de gros sous où se situe réellement ce peuple en quête de savoir ? Nonobstant la mise en place, par la Haute autorité de la communication (HAC), d’une Commission d’égal accès aux médias, visant à garantir une couverture médiatique équilibrée et respectueuse du pluralisme, conformément à l’article 7 du décret n°000203/PR/MCEN du 27 août 2018, la mayonnaise ne prend pas. La jeunesse, grande oubliée, de la Transition reste en marge de ce scrutin ô combien important pour le pays. Le taux de pénétration de cette frange importante de la société, un peu plus de 65%, étant faible, «tout est à refaire».
Venons en au fait. Les débats, sur la 1ere chaîne de télévision gabonaise, opposants les lieutenants des deux camps apparaissent plus comme une campagne de divertissement qu’autre chose. Un show télévisé mettant en scène des personnes dont l’ambition sybillin est de se faire remarquer du chef, créer suffisamment l’attention afin de s’attirer davantage les faveurs du Roi à défaut de se faire connaître du grand public. La grande embrouille. Même les citoyens instruits s’y perdent à force de comparaisons: entre différents systèmes, conservatisme et modernisme, recul ou avancé. Comme dirait le chanteur français, Guy MARDEL, « Oui ou Non ». Plus loin dans un de ses titre populaire, « Entre les deux, mon cœur balance « .
Dans cette guerre de tranchées, sans merci que se livrent ces deux belligérants, il est donc de bonne aloi que les gabonais sachent. Car les gabonais veulent savoir. Qu’ils soient définitivement fixés sur le choix à faire le 16 novembre prochain. Un duel de généraux s’impose, dont le peuple serait juge. D’un côté, Raymond NDONG SIMA (RNS), « responsable de la Coordination nationale pour le Oui »!par ailleurs ancien Premier ministre d’Ali BONGO ONDIMBA (ABO), et actuel Premier ministre de la Transition et de l’autre Alain Claude BILIE-BY-NZE (ACBBN), favorable au « Non », par ailleurs ancien ministre d’État et dernier Premier ministre d’ABO. Voilà l’affiche demandé par les gabonais. Il n’est nullement question de spectacle comme ce fut le cas dans la Grèce antique avec les combats de gladiateurs mais de pédagogie ultime pour l’avenir du pays.
Après une passe d’armes entre les deux figures politique, dans le monde virtuel: sur les réseaux sociaux, le débat qui aurait dû avoir le lieu le 12 du mois en cours, selon la disponibilité demandé à ACBBN, n’a finalement pas vu le jour. Qu’en est-il de ce grand instant démocratique ? Qui a véritablement les ch’tons ? Pour ce jeune Observateur politique gabonais, le Dr Placide AUBIANG, «Nous avons eu l’occasion de suivre les échanges avec quelques compatriotes, qu’ils soient issus de la société civile ou des partis politiques. Cependant, il serait encore plus pertinent de hausser le niveau des intervenants en faisant appel aux figures de premier rang. Ces personnalités influentes pourraient en effet insuffler un élan de participation, afin de réduire l’abstention».
L’abstention étant désigné comme ennemi public, le jeune Observateur ajoute, «la crainte principale n’est pas tant de voir le « OUI » ou le « NON » l’emporter, mais bien de s’assurer qu’un large nombre de Gabonais se sentent réellement concernés et se rendent aux urnes ce samedi. Nous devons nous mobiliser. Ce débat, s’il a lieu, pourrait apporter la clarté nécessaire pour que chacun puisse voter en pleine connaissance de cause pour cette nouvelle constitution».
Politique
Référendum 2024: Marcel ABÉKÉ appelle à une grande mobilisation en faveur du « Oui »
Tout comme plusieurs membres du gouvernement favorablent au projet de loi soumis au vote le 16 novembre 2024 Marcel ABÉKÉ, ministre du Pétrole, s’est fendu d’un propos à l’endroit populations des départements des Plateaux et de Djouori-Agnili dans la province du Haut-Ogooué dont il est originaire. C’est donc à travers un court support visuel, envoyé aussi à la rédaction de Vox populi 241, que l’ancien administrateur directeur général du groupe COMILOG appelle les populations de cette partie du pays à se mobiliser massivement en faveur du projet de Constitution, en votant « Oui ».
de plusieurs de ses collègues membres du gouvernement de Transition, le ministre du Pétrole, Marcel Abéké s’est adressé aux populations des départements des Plateaux et de Djouori-Agnili dans la province du Haut-Ogooué. En effet, dans une courte vidéo dont Gabon Media Time a reçu copie ce 13 novembre, le membre du gouvernement appelle les populations de cette partie du pays à se mobiliser massivement en faveur du projet de Constitution, en votant Oui le samedi 16 novembre prochain
C’est un message à la fois de mobilisation, mais aussi de prise de conscience des enjeux de ce scrutin, que Marcel Abeke a tenu à délivrer aux populations des départements des Plateaux et de Djouori-Agnili. En effet, en une minute et 30 secondes, le natif de Leconi a dit à ses compatriotes tout l’intérêt de se mobiliser le 16 novembre afin de faire gagner le camp du Oui. Une mobilisation à laquelle Marcel Abeke entend bien évidemment prendre toute sa part.
« Aux populations des départements des Plateaux et de Djouri-Agnili, je vous invite à voter massivement samedi pour ce projet de Constitution », c’est le message porté par Marcel Abeke aux populations de Djouori-Agnili et des Plateaux. Un appel à la mobilisation et au soutien de ce texte que le membre du gouvernement justifie par le fait que ce projet concerne l’ensemble des Gabonais
« Avec tous les éléments qui ont fait l’objet de cette campagne historique, ce projet nous concerne tous et il va véritablement régir notre avenir au cours des prochaines années », a prévenu le membre du gouvernement de Transition, qui a d’ores et déjà annoncé qu’il se tiendra aux côtés des siens dès vendredi. « Je serai à Leconi à partir de vendredi afin de poursuivre cette campagne pour le Oui. Je vous attendrai donc samedi pour aller comme un seul homme mettre le bulletin du Oui dans l’urne », a-t-il indiqué. Ainsi, Marcel Abeke sera bien dans sa province natale où il accomplira son devoir de citoyen.
Rappelons que le projet d’adoption de la nouvelle Constitution sera soumis à l’approbation des Gabonais le 16 novembre à la faveur d’un référendum. Une étape décisive dans ce processus de Transition au terme duquel, les militaires s’étaient engagés à restaurer les institutions de la République fragilisées par une gouvernance imprudente.
Nous allons pouvoir échanger soit avant le vote, soit samedi, mais quoi qu’il en soit, « Avec tous les éléments qui ont fait l’objet de cette campagne historique, ce projet nous concerne tous et il va véritablement régir notre avenir au cours des prochaines années »
Politique
OLIGUI NGUEMA dote la DGCPT en matériel roulant
Le Président de la République Chef de l’État, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a procédé ,ce mercredi 13 novembre 2024, à la remise d’un important lot de matériel roulant au ministre du Budget lors d’une cérémonie à l’esplanade de la Mosquée Hassan 2.
Destinée à la Direction Générale de la Comptabilité Publique et du Trésor (DGCPT), cette nouvelle acquisition s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités des agents dudit secteur. Il s’agit de 25 véhicules au total dont 3 bus, 3 fourgons, 10 fourgonnettes et 9 pick up destinés à la sauvegarde et au transport des fonds et du personnel dans la capitale et à l’intérieur du pays.
Le Chef de l’État a exhorté les agents de la DGCPT d’en faire un usage responsable, efficace et rentable afin de garantir une mobilité durable et contribuer efficacement au bon fonctionnement de leurs services.