Politique
Les femmes de l’UFPDG du Haut-Ogooué vent debout pour une victoire cash d’Ali BONGO en 2023

[É]dith EKIRI MOUNOMBI épouse OYOUOMI, a fait une démonstration de force à Franceville, capitale provinciale du Haut-Ogooué. En effet, le Membre du bureau politique (MBP) du Parti démocratique gabonais (PDG) a mobilisé plusieurs centaines des femmes de la localité. Point d’orgue de cette manifestation : l’inscription massive sur les listes électorales dès l’ouverture de la révision du fichier électoral.
Reconnaissant que la base «c’est la machine du parti», Edith EKIRI MOUNOMBI épouse OYOUOMI a souligné : «c’est une mobilisation autour du Distingué camarade président, Ali Bongo Ondimba pour une victoire cash pour les échéances de 2023». Les femmes de l’UFPDG ont ainsi battue le pavé en scandant des slogans à la victoire cash du candidat naturel de la majorité à la présidentielle à venir.
Prenant part à cette manifestation, Léon Paul MVOUBA OKORI, Secrétaire national en charge de l’animation politique pour la province du Haut Ogooué, a rappelé aux militantes et sympathisantes de l’UFPDG, les instructions de la hiérarchie du parti qui se veut désormais plus proche de la base. «Le distingué camarade président au cours de son adresse lors du congrès du 23 et 24 décembre dernier, a recommandé aux militantes et aux militants du PDG, d’être prêts, c’est-à-dire d’être mobilisés pour l’échéance majeure (élection présidentielle) que notre pays va connaitre en août prochain. Je tiens donc à féliciter madame le Ministre qui, pour exécuter cette consigne de la plus haute autorité de notre parti, a donc organisé ce jour, des retrouvailles pour communier avec la base ».
Leader incontesté, la native de la commune de Franceville, par ailleurs ministre du Budget et des comptes publics, a profité de ce moment d’échanges et de partage avec ses sœurs, pour remettre un lot de plus de 3000 pagnes aux différentes responsables des 11 fédérations locales de l’UFPDG et 62 groupes socioculturels que compte l’arrondissement.
Le geste d’Édith EKIRI MOUNOMBI épouse OYOUOMI, a été apprécié à sa juste valeur par les heureuses récipiendaires. «Je dis merci à madame le Ministre qui est membre du bureau politique, merci au Chef de l’Etat qui leur a toujours demandé de faire les choses dans le bon sens, nous sommes fières d’elle et surtout de son esprit de partage », a déclaré Judicaëlle LILONA, déléguée fédérale UFPDG / Fédération Alongo Fidèle, dans son mot de remerciement à la bienfaitrice.
MEZ
Politique
Gabon / Révision constitutionnelle: après les députés, les sénateurs disent oui

Le 29 mars 2023, la chambre haute du parlement a adopté le texte portant révision de la Constitution issue des résolutions de la concertation politique du mois de février dernier. En terme identique, l’assemblée nationale, a voté majoritairement, mardi 21 mars dernier, en faveur de la nouvelle mouture de la Loi fondamentale qui porte notamment sur la réduction de la durée du mandat du président de la République de 7 à 5 ans, l’harmonisation des durées des mandats politiques à 5 ans, le retour du scrutin à un tour (…). Lors de son l’exposé argumentatif avant le vote des députés, le Premier ministre Alain Claude BILLIE-BY-NZE déclarait que «notre pays gagnera en efficacité politique et apportera une touche de modernité dans son espace démocratique». Et de conclure: «l’option des élections à un tour permettra à notre pays de mettre en œuvre des mécanismes moins dispendieux en évitant la mobilisation répétée des ressources humaines ainsi que les coûts engendrés pour chaque élection». Cette révision constitutionnelle est ainsi passée comme une lettre à la poste, le Parti démocratique gabonais (PDG). À la seule différence que, contrairement à l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire Les Démocrates (LD) s’est cette fois abstenu. La seule voix contre est venue Parti social-démocrate (PSD) de l’ancien vice-président Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU.
MEZ
Politique
Gabon /Harmonisation des mandats: les députés approuvent le projet de révision constitutionnelle

Le projet de révision constitutionnelle porté par le Premier ministre, Alain Claude BILLIE-BY-NZE a été plébiscité, jeudi 23 mars 2023, par un écrasant vote de 113 pour, 6 voies contre et 3 abstentions. Reste à présent au Sénat, chambre haute du parlement où le Parti démocratique gabonais (PDG) est aussi majoritaire, d’entériner le texte. Le projet soumis aux parlementaires porte sur l’harmonisation des mandats politiques au Gabon. Le mandat présidentiel passe de 7 à 5 ans renouvelable, celui des sénateurs de 6 à 5 ans, et il n’y a plus de la limitation des mandats. Des réformes de la constitution décidées lors de la concertation politique, majorité/opposition de février dernier. Si l’on s’attendait au vote contre des partis de l’opposition, notamment le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) d’Alexandre BARRO CHAMBRIER, l’Union nationale (UN) de Paulette MISSAMBO et le Parti social démocrate (PSD) de Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU, la surprise est venue des Démocrates qui ont voté pour. Le parti de Guy NZOUBA NDAMA,dont le groupe parlementaire à l’Assemblée nationale est présidé par DAVAIN-AKOURÉ, co-président pour le compte de l’opposition aux côtés d’Alain Claude BILLIE-BY-NZE pendant la concertation politique éponyme, marque ainsi sa rupture totale avec l’opposition.
MEZ
Politique
Élections 2023: les observateurs de l’UE absents pour avoir “contribué à aggraver la situation” en 2016

Le Premier ministre était en visite officielle à Paris, capitale française, mardi 21 mars 2023. Alain Claude BILLIE-BY-NZE a notamment été l’invité de l’émission L’entretien diffusée sur France 24 et RFI, où il a été interrogé sur les raisons du refus des autorités gabonaises d’accueillir une mission d’observation de l’Union européenne (UE) à la prochaine élection présidentielle. Le Chef du gouvernement n’a pas mâché ses mots et a pointé d’entrée, le jeu trouble de l’UE en 2016. Selon lui, «lors de la présidentielle de 2016, les observateurs de l’Union européenne ont contribué à aggraver la situation au Gabon». Le premier ministre a rappelé à la gouverne des deux médias français (France 24 et RFI, ndlr), qu’ «avec l’Union européenne, nous avons discuté dans le cadre du dialogue politique intensifié et nous sommes tombés d’accord. Nous avons fait le constat que les observateurs de l’UE ont contribué à aggraver la situation au Gabon par des déclarations intempestives, peu mesurées et qui ne tenaient pas compte des réalités. Nous sommes (donc) tombés d’accord pour que cette année, il n’y ait pas d’observateurs de l’UE. Et ça n’aggraverait rien du tout parce que nous allons organiser des élections transparentes. Le vainqueur sera connu. Nous espérons que le vaincu l’acceptera et félicitera le vainqueur». Selon les conventions internationales, les États sont libres d’accueillir sur leurs sols, les missions d’observation des élections de leurs choix. Une expression de souveraineté que l’UE ne peut braver, dans le cas d’espèce, au risque de provoquer un incident diplomatique avec le Gabon.
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