Administration
Gabon: Angèle ASSELE, DG des Arts et des industries Culturelles

Au terme du Conseil des ministres du 20 février 2023, l’artiste chanteuse Angèle ASSELE a été nommée à la tête de la Direction générale des Arts et des industries culturelles du ministère de la Culture et des Arts. Avec à sa tête Max Samuel OBOUMADJOGO, ancien rappeur émérite du groupe Hay’oe, le ministère de la Culture et des Arts s’entoure encore un peu plus des acteurs majeurs de ce domaine sur le plan national.
Au-delà de sa satisfaction personnelle, cette nomination est un véritable témoignage de la reconnaissance de la nation envers les acteurs majeurs de la promotion Culturelle. En clair, c’est une reconnaissance pour celle qui depuis plusieurs années est une ambassadrice de la culture gabonaise. Aussi, cela témoigne de la volonté franche et honnête des plus hautes autorités du pays, quant à responsabilisation des hommes et femmes qu’il faut, à la place qu’il faut.
À côté de cette nomination dans ce département ministériel, il faut également noter celle du rappeur Franck Stéphane DIBAULT, connu sous le nom de Franck BAPONGA, au poste de Directeur des Arts et des spectacles. En attendant la loi sur le statut de l’artiste, en ce moment au parlement, le train culturel semble être sur de bons rails.
Administration
Libreville: la pénurie des timbres, une affaire lucrative pour les agents municipaux

Depuis que le pays est à court de timbres municipaux, certains agents des collectivités ont décidé de s’en faire plein les poches. Une situation qui dépeint la cupidité qui sévit au sein de l’administration gabonaise, toujours gangrenée par la corruption.
C’est le regard d’un compatriote, que cette triste réalité s’est faite à nouveau connaitre. En effet, voulant se procurer à tout prix des timbres pour légaliser un document administratif. Celui-ci s’est rendu à l’Hôtel de ville de Libreville, car dans plusieurs mairies d’arrondissements les timbres se font de plus en plus rares.
Ainsi, les agents de la mairie centrale, censés vendre le timbre à 1000 Fcfa, lui auraient dit qu’il n’y a plus de timbres. Mais, qu’ils peuvent en trouver quelques-uns si la personne veut bien débourser la somme de 2000 Fcfa l’unité, soit le double du tarif homologué. Et, comme il avait besoin de 3 timbres, il se serait donc résigné à payer le montant total de 6000 Fcfa.
Comme quoi «chassez le naturel, il revient toujours au galop». Comment pourrait-on prétendre à développer un pays avec de tels comportements. Aussi, est-ce que l’édile de Libreville, Christine MBA NDUTUME épouse MIHINDOU peut en l’état actuel des choses, garantir le bon fonctionnement de cette institution ? À quand donc la fin de commerce au noir dû au manque des timbres depuis maintenant de nombreuses années ?
Administration
Gabon: écroué à “sans famille” pour vente de postes budgétaires

Pendant que certains comptent sur leurs diplômes, expériences et la grâce divine pour obtenir un emploi au Gabon, d’aucuns usent de leurs accointances ainsi que des moyens financiers. Seulement cette fois-ci, un réseau illicite de trafiquants de postes budgétaires a été inculpés et placés sous mandat de dépôt, le 10 décembre 2021. Ce, pour faux et usages de faux, escroqueries, concussion, corruption, association de malfaiteurs.
Depuis que le gouvernement a gelé les recrutements à la Fonction publique, une filière illicite a été mise en place pour contourner la décision gouvernementale. En effet, grâce c’est aux concours des investigations menés par l’Autorité nationale de vérification et d’audit (Anavea), et la Coordination générale des affaires présidentielles (CGAP), que les opérations de certains mafieux de l’administration gabonaise ont été stoppés.
«Il est à noter que toutes ces intégrations frauduleuses n’ont pas pu se faire sans le concours de certains agents véreux de la direction de recrutement de la Fonction publique pour attribution des matricules, de la direction de la préparation et de la programmation budgétaires, pour la réservation des postes budgétaires, de la direction générale du budget et du service de mise en solde pour activer le matricule», ont indiqué les enquêteurs de l’Anavea .
C’est une ramification de plusieurs hauts cadres de plusieurs administrations qui a été découverte. Composé de Yannick KOUBAH, agent au ministère des Finances, qui serait la tête des opérations, le Directeur régional de douanes de Port-Gentil, Serge Alain Bruce MIKALA, la Directrice centrale des Ressources humaines (DCRH) des Hydrocarbures, Raïssa KONGO, le DCRH du ministère du transport, Christian NTEME MYENE, et son adjointe, Catherine MOMBO, ce réseau aurait procédé au recrutement numérique des personnes en contrepartie des sommes colossales.
In fine, pour la seule année en cours, C. Sheillie, connaissance de Yannick KOUBAH, avait injecté dans les caisses, la somme de 34 000 000 de franc au titre de recrutement à la douane et 18 000 000 aux Hydrocarbures. Ces différentes sommes variaient en fonction des administrations. Par conséquent, les membres du réseau sont sous mandat de dépôt depuis le 10 décembre dernier à l’exception de Serge Alain Brice MIKALA, toujours en cavale, précise les colonnes de “L’Union” (N° 13 799).
Administration
Gabon /Trésor public: Yann KOUBDJE traque les absentéistes

Fréquent dans l’administration publique, le phénomène de l’absentéisme parfois démesuré des agents semble avoir eu raison de la patience du directeur général de la comptabilité publique et du Trésor, Franck Yann KOUBDJE. Sa nouvelle arme, DONA Pointage l’aidera à assurer le contrôle physique des présences de ses collaborateurs dont les managers s’érigent en modèle de mauvaises pratiques pour leurs collaborateurs.
C’est la note de service N°002448/MBCP/SG/DGCPT/CABDG signée de Yann KOUBDJE lui-même que l’information a été rendue publique le 02 novembre 2021. L’objectif étant de répondre avec fermeté à ces actes constitutifs de fautes professionnelles devenus légion, manifestement posés par la hiérarchie, qui est censée montrer l’exemple, renseigne ladite note.
En effet, «depuis le déploiement de Dona pointage, il apparaît que des pistes comptables biens spécifiques s’illustrent par un taux anormalement élevé d’absence de leur personnel. L’analyse des causes de ces scores peu flatteurs révèle que les chefs de ces postes comptables n’accordent aucune importance à cette obligation managériale» indique la note.

A cet effet, le directeur l’application des mesures disciplinaires, à l’endroit des chefs dont le taux d’absence est supérieur à 50% dans le mois. Et pour les collaborateurs qui cumuleront 50% d’absence de leur liste de travail non justifiées, ils «s’exposeront aux dispositions de l’article 129 de la loi 8/91 portant statut général des fonctionnaires». À bon entendeur, salut.