Société
Airtel Africa clôture l’année 2022 sur une note de croissance
Une gestion solide permet de maintenir une croissance à deux chiffres du chiffre d’affaires et de l’EBITDA malgré un environnement macroéconomique difficile.
Points clés
- Le nombre total de clients est passé à 138,5 millions (en hausse de 10,1 %), la pénétration des services de données et d’argent mobile ayant poursuivi sa progression, entraînant une hausse de 13,6 % du nombre de clients pour les services de données et de 22,2 % pour les services d’argent mobile.
- Croissance du revenu moyen par utilisateur de 7.2% à taux de change constant, en grande partie grâce à l’augmentation de l’utilisation des services de téléphonie, de données et d’argent mobile.
- La valeur des transactions d’argent mobile a augmenté de 37,0%, pour atteindre une valeur annualisée de 100 milliards de dollars au 2ème trimestre 23.
- Le chiffre d’affaires en monnaie de présentation a augmenté de 12,1 %, pour atteindre 3 914 millions de dollars, avec une croissance de 10,7 % au troisième trimestre 23.
- La croissance du chiffre d’affaires en monnaie constante a été de 17,3% (18,0% au troisième trimestre 23) grâce à une croissance à deux chiffres dans tous les secteurs d’activité. Le chiffre d’affaires des services de téléphonie mobile a augmenté de 20,9% au Nigeria, de 11,9% en Afrique de l’Est et de 11,8% en Afrique francophone (et de 15,9% pour l’ensemble du Groupe, avec une croissance de 12,7% pour les services de téléphonie et de 22,3% pour les services de données). Le chiffre d’affaires des services d’argent mobile a augmenté de 29,8%, grâce à une croissance de 32,5% en Afrique de l’Est et de 21,7% en Afrique francophone.
- L’EBITDA a atteint 1 916 millions de dollars, en hausse de 12,6 % en monnaie de présentation et de 17,4 % en monnaie constante, avec une marge d’EBITDA de 49,0 %, en hausse de 20 points de base en monnaie de présentation et globalement stable en monnaie constante.
- Le bénéfice après impôt s’est élevé à 523 millions de dollars, soit une hausse de 1,7 %, la croissance de l’EBITDA ayant été partiellement contrebalancée par des pertes de change et des pertes dérivées plus importantes à hauteur de 184 millions de dollars.
- Le BPA avant éléments exceptionnels s’est établi à 10,8 cents, soit une baisse de 5,8 % largement imputable à une hausse des pertes de change et des pertes sur produits dérivés d’un montant de 184 millions de dollars. Le BPA de base a augmenté pour atteindre 12,5 cents (soit une hausse de 6,3 %) suite à la comptabilisation d’un actif d’impôt différé au Kenya. Le BPA avant éléments exceptionnels et hors pertes de change et sur produits dérivés a augmenté de 21,6 %.
- Les dépenses d’investissement ont augmenté de 5,8 % pour atteindre 457 millions de dollars, conformément à notre orientation, dans la mesure où nous continuons à investir pour notre croissance future. En outre, au cours de cette période de neuf mois, nous avons acquis des fréquences au Nigeria, en RDC, en Tanzanie, en Zambie et au Kenya.
- En juillet 2022, le Groupe a remboursé de manière 450 millions de dollars de l’encours de la dette externe auprès de la Holding. La dette restante envers la Holding s’élève désormais à 550 millions de dollars, et viendra à échéance en mai 2024. Le ratio d’endettement de 1,4x est légèrement supérieur à celui de septembre 2022 (1,3x), en grande partie du fait de l’acquisition de fréquences au Nigeria.
Segun Ogunsanya, directeur général, à propos de ce bilan des opérations :
“Fournir des services abordables, innovants et indispensables aux clients présents sur nos 14 marchés, avec une qualité de réseau et un service client inégalés, fait partie intégrante de notre ambition visant à transformer des vies dans toute l’Afrique. Ces résultats solides témoignent de cette stratégie malgré les incertitudes macroéconomiques et géopolitiques actuelles. La mise en œuvre de notre stratégie en six points continue de constituer la base de notre croissance, celle-ci entraînant une augmentation de 10 % de la clientèle, avec une croissance de 14 % de la clientèle des services de données et de plus de 22 % de la clientèle des services d’argent mobile. L’augmentation de l’utilisation des services de téléphonie, de données et d’argent a contribué à une nouvelle croissance du revenu moyen par utilisateur de plus de 7 %, entraînant une croissance du chiffre d’affaires de 18 % au cours du trimestre, la pénétration au sein de chaque secteur d’activité continuant d’augmenter. Je suis particulièrement enthousiasmé par les performances de notre activité d’argent mobile, avec un montant de transactions annualisé atteignant près de 100 milliards de dollars, tandis que nous continuons à favoriser l’inclusion financière sur le continent. Malgré les pressions inflationnistes sur nos marchés, les excellents résultats du chiffre d’affaires au cours des neuf premiers mois de l’année, associés à l’attention constante que nous portons à la maîtrise des coûts, ont contribué à une croissance de l’EBITDA de plus de 17 % en monnaie constante, avec des marges EBITDA stables. Grâce à nos excellents résultats d’exploitation et à une attention constante portée à nos priorités en matière d’allocation de capital, nous sommes parvenus à réduire les risques de notre bilan en remboursant de manière anticipée la dette de 450 millions de dollars envers la société Holding au mois de juillet de cette année.
Nous continuerons à investir dans l’expansion de notre réseau et dans le développement de notre gamme de services afin de renforcer l’inclusion financière et numérique sur nos marchés. Nous nous sommes particulièrement concentrés sur l’amélioration de notre implantation en matière de fréquences sur tous nos marchés. Au cours des neuf derniers mois, nous avons dépensé près de 490 millions de dollars pour l’acquisition de fréquences 4G et 5G sur des marchés clés afin d’améliorer la capacité et la qualité du réseau, de préparer l’avenir de l’entreprise à des opportunités de croissance continue et de favoriser les progrès économiques sur tous nos marchés.
Je suis particulièrement satisfait de ces résultats qui démontrent les opportunités que présentent ces marchés, notre capacité à les concrétiser et la contribution que nous apportons aux communautés et économies locales partout où nous sommes présents. Pour le reste de l’exercice financier, nous continuons à prévoir une croissance soutenue de l’activité ainsi qu’une résilience durable de la marge EBITDA. “
Société
Fake news/Recrutement ADL et ARISE IS : les entreprises appellent à la vigilance
Le malheur des uns est une source d’opportunités pour d’autres », c’est le cas de la dire. Au Gabon, où le chômage ne finit plus de faire des abonnés, les arnaqueurs poursuivent leurs manoeuvres malveillantes.
On ne change pas une “méthode qui est rentable », peut-on dire. Car chaque années les lus grandes entreprises du Gabon, sont visées par un faux appel à candidatures, moyennant des frais de dossier. Cette fois c’est l’Aéroport de Libreville qui a été la cible de ces personnes mal intentionnées.
Aux victimes, désireuses plus que tout de sortir de la zone du chômage, ces arnaqueurs demandent de constituer un dossier comprenant: «Pièce d’identité, Acte de naissance, CV, deux demi cartes photos. Envoyer vos documents par mail www.adlrecrutement241@gmail.com ou par WhatsApp au 077102171 et 12500 des frais de validation».
Une information à laquelle ADL s’est empressé de réagir dans un communiqué. Rappelant que «des personnes mal intentionnées se font passer pour des recruteurs de ADL et ARISE IS afin de soutirer de l’argent aux candidats intéressés par nos offres d’emploi. ARISE IS /ADL ne demandent jamais de frais de dossiers ». Non sans appeler les candidats à la plus grande vigilance.
Société
Programme un gabonais un taxi : le Président de la Transition concrétise
sa promesse
Ce 9 octobre 2024, le Président de la Transition, Chef de l’État, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a procédé à la remise officielle de taxis à ses compatriotes gabonais dans le cadre du programme un gabonais un taxi, tel qu’annoncé il y a quelques mois.
Cette cérémonie officielle qui s’est déroulée à la base aérienne 01 de Libreville en présence des membres du CTRI et du gouvernement entre autres a été ponctuée par les allocutions du Directeur Général de la Société taxi gab +, du ministre des Transports, du représentant des bénéficiaires, la bénédiction des véhicules et la remise des clés aux bénéficiaires par les autorités en tête desquelles le Président de la République.
Impulsé par le CTRI et coordonné par le Pôle National de Promotion de l’emploi (PNPE) et la structure Taxi Gab+, ce programme s’inscrit dans la vision du Président de la Transition et vise plusieurs objectifs, notamment la modernisation, la revalorisation et l’introduction de plusieurs gabonais dans le secteur du transport urbain. En outre, il permet d’une part aux jeunes d’acquérir une indépendance financière en devenant des entrepreneurs dans le domaine des transports , et contribue d’autre part à la relance de l’économie nationale par la création d’emplois.
À travers la plateforme dénommée Akanda biz via son application iTaxi, les clients pourront se connecter aux chauffeurs de ces véhicules, communiquer
leurs destinations et avoir le tarif de leur trajet à travers cette plateforme avantageuse et modernisée.
Pour accéder à cette belle dotation constituée de 417 véhicules au total, les
destinataires devront être de nationalité gabonaise, et fournir un apport financier d’un montant de 1 100 000 fcfa en guise de caution destinée à couvrir les frais d’entretien et d’établissement d’une carte de conducteur entre autres.
À travers la structure Taxi Gab +, les récipiendaires bénéficieront d’un
accompagnement incluant des formations, un suivi régulier et un encadrement juridique afin d’évoluer dans un cadre professionnel structuré et sécurisé.
Tout en remerciant le Chef de l’État pour cette initiative économique, symbole de renouveau et d’espoir, les 417 bénéficiaires dont 10 jeunes femmes, ont pris l’engagement d’en faire bon usage, de changer de mentalités et de prendre leur destin en main.
Cette première phase de distribution s’étendra progressivement surl’ensemble du territoire national.
Société
Gabon : que se passe-t-il à l’ARTF ?
Si la question se pose c’est qu’elle vaut son pesant d’or. Deux ans seulement après que le climat social s’est généralement apaisé au sein de l’Autorité de régulation du transport ferroviaire (ARTF), un ciel gris couvre le toit de cette structure parapublique laissant ainsi présager des intempéries à l’horizon. Et ce n’est rien de dire que les années sombres semblent de nouveau hanter la vie des agents de cette entreprise. Des avantages sociaux acquis pour certains et réhabilités par l’ancienne hiérarchie pour d’autres, seraient revus à la baisse quand ils ne disparaîtraient pas tout simplement du cahier des charges de l’ARTF. Peut-être que tout ceci ne serait que le prix du sacrifice pour parvenir à assainir les finances de l’institution, tel que l’avait instruit le Président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA à l’actuel Secrétaire exécutif ? Dans cette hypothèse, comment comprendre la hausse fulgurante de la masse salariale enregistrée dans les rangs de l’ARTF, en un an, alors que l’actuel secrétariat exécutif ne manquerait pas de rappeler lors des comités de direction (CODIR) qu’il dirige, que la structure connait des tensions de trésorerie. En d’autres termes, l’ARTF manquerait d’argent, et la restauration de sa santé financière ne serait jusque-là qu’un vœu pieux.
Un retour aux pratiques PDGistes?
Pour les agents qui se plaignent, tous les signaux semblent au rouge chez ce bras séculier de l’État en matière de régulation trafic ferroviaire. Et les agents qui veulent accompagner la vision des autorités de la Transition, regrettent certaines décisions de leur hiérarchie. Laquelle semble sous l’emprise d’une certaine dualité en matière de gestion financière : sacrifier Pierre pour contenter Paul. Suivant des sources en interne, une quarantaine d’agents auraient été recrutés par la nouvelle direction depuis son installation en octobre 2023, alors que les comptes seraient défaillants. Faisant ainsi grimper la masse salariale de 135 millions de Fcfa en octobre 2023 à 158 millions de Fcfa en septembre 2024. Une situation que d’aucuns qualifient de miraculeuse en 6 ans. Est-ce à dire que l’ARTF aurait, comme par enchantement, retrouvé son équilibre financier?
Ce n’est pas ce que laisse entendre une correspondance du Directeur contrôle technique et sécurité (CTS) adressée au S.E, le 02 octobre 2024. Amené par «un sentiment de déception», le Directeur CTS a dit son désaccord quant à la décision du SE,« d’attribuer une gratification de 5% à 10 collègues qui sont payés par l’ARTF, pour effectuer un service public». Une «manœuvre peu orthodoxe, basée sur aucun fondement», qu’il dénonce d’autant que rappelle-t-il «dans tous les comités de direction que vous présidez, vous ne cessez de nous affirmer que nous avons des soucis de trésorerie et que nous manquons d’argent». Pour le Directeur CTS, visiblement bien plus soucieux du maintien d’un climat social apaisé, suggère-t-il au dirigeant de la structure , «si nous manquons d’argent pour payer les salaires et autres, nous sommes capables de laisser cette gratification qui pourra sans doute régler les soucis de notre bel établissement».
Une gestion calamiteuse?
En effet, faut-il le rappeler, au sein de l’Autorité de régulation du transport ferroviaire, des sources concordantes font état de nombreux dysfonctionnements. Une prétendue correspondance adressée au ministre des Transports, révélant les noms de nombreux agents exclus de l’ARTF aurait été dressée. Alors que cela ferait une année aujourd’hui, que les versements de l’assurance maladie ne seraient pas effectués. Mieux encore, les primes relatives à l’arbre de Noël, et la rentrée scolaire, restaurées par le précédent secrétaire exécutif auraient été suspendues. Quant à la prime du 1er mai elle serait passée de 100 000 FCFA à 15 000 FCFA. Ce sont là autant de sujets d’incompréhensions qui laissent les agents dubitatifs quant à la capacité de l’actuel SE de redresser l’ARTF, tel que souhaité par le président de la Transition.
«Nous n’avons plus d’acquis sociaux. À l’Artf, malgré les tensions de trésorerie qui impactent nos salaires, on écopent souvent de ponctions inexpliquées sur nos émoluments quand on assiste pas au grand retour de nos seniors», a fulminé un agent de la structure au micro de la rédaction de Vox populi 241.
Vivement l’accalmie !
N’étant plus en odeur de sainteté avec les employés, le Secrétariat exécutif a initié, juin 2024, un dialogue social trompe l’oeil qualifié de monologue par certains et de réussite par d’autres. Quoiqu’il en soit, ce dernier conduit par l’ancien Directeur général de la Direction générale de la Prospective, avec en face les syndicats et les délégués du personnel pour aborder des sujets essentiels à la gestion du personnel a tout simplement accouché dune souris.
D’autant plus que l’une des revendications adressée au S.E, le paiement d’indemnités du 13e mois continue de créer suffisamment de remous pour qu’un préavis de grève soit déposé, un mois plus tard, sur la table de Joseph Paul IBOUILI MAGANGA. Soulignant, comme susmentionné «la dégradation des avantages sociaux, plus particulièrement la non prise en compte du cahier de charges, le paiement de la seconde partie du 13ème mois et l’assurance maladie complémentaire », a indiqué le syndicat national des agents de l’Autorité de régulation des transports ferroviaires (SYNA -ARTF).