Éducation
Gabon /Egalité en milieu scolaire : les autorités prônent une meilleure implication des adultes
Le 11 novembre 2022, à l’auditorium de la présidence de la République s’est tenue la 3ème édition du prix Agathe OKOUMBA d’OKWATSEGUE, en faveur de la promotion de la Femme. En marge de la cérémonie, réhaussée par la présence du Chef de l’Etat, Ali BONGO ONDIMBA, son épouse, le Premier Ministre et les membres du Gouvernement, fut organisé un débat, animé par cinq personnalités : la Ministre de l’Education Nationale, Camélia NTOUTOUME – LECLERCQ ; sa collègue de la Justice, Erlyne Antonella NDEMBET DAMAS ; le représentant de l’UNICEF au Gabon, Noël Marie ZAGRE ; le chef de service de psychologie et d’orientation du lycée national Léon MBA, Olivia ANGUILET ; et le Directeur de publication du journal en ligne Gabon Media Time, Harold LECKAT.
Ayant pour thème «Droits de l’enfant, devoirs des adultes», il fut question, pour le panel, de dresser un tableau des différentes formes de violences et d’inégalités auxquelles font face plusieurs apprenants gabonais – les jeunes filles en particulier – mais aussi de présenter les sanctions encourues, les réformes et autres actions menées par le Gouvernement de la République afin de mettre un terme à ces fléaux qui gangrènent le secteur éducatif de notre pays.
Tout d’abord, Camélia NTOUTOUME – LECLERQ a présenté les statistiques d’une enquête réalisée par son département ministériel, sur l’état des lieux des violences en milieu scolaire (VMS) ; Erlyne Antonella NDEMBET DAMAS, quant à elle, a rappelé la protection offerte aux jeunes filles, notamment à travers la loi n°006/2021 portant sur l’élimination pp violences faites aux femmes.
D’une part, le représentant de l’UNICEF au Gabon a insisté sur le fait que les adultes ont un devoir d’exemplarité vis – à – vis de leur progéniture qui reproduit les comportements auxquels elle est exposée. « Le cerveau de l’Enfant est comme une éponge : il retient tout », a déclaré Noël Marie ZAGRE, qui, tout en rappelant que le Gabon est dans le top 3 africain, en matière de protection de l’Enfant, a exhorté à ne jamais faire passer les victimes pour les agresseurs.
D’autre part, Olivia ANGUILET a préconisé que les parents changent leur rapport avec leurs enfants, qu’il n’y ait plus de sujet tabou en fonction de l’âge. Enfin, il faudrait envisager une meilleure collaboration entre les médias et les pouvoirs publics, lorsqu’il s’agit du traitement de ces questions délicates, en vue d’une meilleure sensibilisation des masses !!!!
Éducation
La Fondation Airtel Africa dévoile le « Programme de bourses Airtel Africa »pour soutenir des étudiants de l’IIT Madras Zanzibar
La Fondation Airtel Africa a annoncé aujourd’hui le lancement du prestigieux «Programme de bourses Airtel Africa» pour les étudiants de premier cycle de l’IIT Madras Zanzibar, le tout premier campus étranger créé par un IIT. La bourse a pour objectif de soutenir les étudiants méritants issus de divers milieux socio-économiques inscrits au Bachelor of Science en science des données et intelligence artificielle à l’Indian Institute of Technology Madras (IITM) à Zanzibar. Avec un investissement initial de 500 000 $US, ce programme bénéficiera à 10 étudiants de premier cycle, pendant toute la durée de leur cursus de 4 ans.
Fondée en 2024 avec pour vision de favoriser une Afrique prospère, la Fondation Airtel Africa se consacre à la promotion de l’inclusion numérique et financière à travers le continent, tout en mettant l’accent sur l’éducation et la protection de l’environnement. Cette bourse est la première initiative entreprise pour améliorer les opportunités éducatives des étudiants méritants, en particulier issus de milieux défavorisés, inscrits à l’IIT M Zanzibar. Elle est conçue pour soutenir les étudiants de 14 pays africains, à savoir le Nigéria, le Kenya, le Malawi, l’Ouganda, la Zambie, la Tanzanie, le Rwanda, la RDC, le Niger, le Tchad, le Congo B, le Gabon, Madagascar et les Seychelles.
Les bénéficiaires de cette bourse seront connus sous le nom de «Airtel Africa Fellows». Ils recevront 100 % de leurs frais de scolarité, soit 12 000 $US, conformément à la structure des frais de cours de l’Institut pour un programme de quatre ans. De plus, afin de couvrir les frais de subsistance, 500 $US seront versés à tous les étudiants éligibles. Cette initiative visera à transformer, à façonner des vies et à former de futurs dirigeants qui contribueront à l’innovation technologique et à la croissance économique de l’Afrique.
S’exprimant sur le programme de bourses, la ministre de l’Éducation et de la Formation professionnelle de Zanzibar, S.E. Mme Lela Mohamed Mussa, a déclaré : «L’IITM Zanzibar trace une voie merveilleuse dans l’enseignement technique dans la région. Fournir un accès à cette éducation de haute qualité aux étudiants de Tanzanie et du reste du continent, qui sont en tête des processus de sélection et de test de l’IITM Zanzibar, grâce à une aide financière, est une priorité importante pour nous. Nous sommes reconnaissants de ce soutien de la Fondation Airtel Africa, qui renforcera nos propres efforts dans cette direction».
Le président de la Fondation Airtel Africa, Dr Olusegun Ogunsanya, a déclaré : « Nous sommes heureux de nous associer à l’IIT Madras Zanzibar pour offrir aux jeunes Africains la possibilité d’accéder à une éducation de qualité. Cette initiative vise à contribuer à la création d’un continent prospère et durable. Nous sommes impatients de créer encore plus d’opportunités non seulement dans le domaine de l’éducation, mais aussi dans celui de l’inclusion financière et numérique et de la protection de l’environnement».
Le directeur de l’IIT de Madras, le professeur V. Kamakoti, a déclaré : « L’IIT de Madras s’est engagé à établir un campus de niveau mondial à Zanzibar. Nous sommes ravis que la Fondation Airtel Africa s’associe à nous dans cet effort. Nous sommes impatients d’accueillir la deuxième cohorte de jeunes étudiants brillants sur le campus de l’IITM de Zanzibar cette année. Nous sommes extrêmement reconnaissants à la Fondation Airtel Africa d’avoir fourni une aide financière à ces futurs leaders mondiaux».
Éducation
Gabon /28e promotion de l’ENS: 76 enseignants réclament d’être envoyés sur le terrain
Depuis plusieurs jours maintenant, les enseignants de la cuvée de juin 2023 se sentent à l’abandon. Leurs dossiers, toujours pas mis en solde, alors que le calendrier de la rentrée 2024-2025 est déjà sur la table du ministère de l’Education nationale et 900 enseignants pour les programmes scientifiques devront bientôt être affecté dans les différents établissements où le déficit de fait connaître.
Pour les enseignants stagiaires, cela relève d’une grosse aberration, d’autant que s’interroge une jeune compatriote parmi eux, «comment concevoir qu’on recrute 900 personnes alors qu’il ya une promotion formée aux frais de l’état qui dort à la maison? et permis nous il y’a des scientifiques». Plus précisément, 35 enseignants de matières scientifiques, dont 15 en Sciences physiques, 20 enseignants en mathématiques et 4 en Sciences de la Vie et de la Terre (SVT).
En effet, «depuis plus d’un an, aucun des 76 enseignants que compte la 28e promotion (juin 2023) n’a été mis en solde… Aucun! Face au silence des autorités, aux affabulations de certains membres de l’administration, et la précarité dans laquelle nous sommes : nous ne bougerons pas!», ont-ils laissé entendre sur leur page Facebook. Ainsi, c’est armés de leurs couvertures et matelas que les enseignants stagiaires exigent des autorités la restauration de leur dignité.
Éducation
Gabon /Gestion des bourses d’études: une mission de la DGBFIP en mission à travers le territoire
La gestion des bourses d’études, un sujet sensible qui a coûté leurs carrières à quelques-uns des agents de l’Agence nationale des Bourses du Gabon (ANBG). Et pour s’assurer de l’exécution parfaite de la chaîne d’allocations, la Direction générale du Budget et des finances publiques (DGBFIP) a dépêché une mission de contrôle sur l’ensemble du territoire.
Celle-c iaura la charge d’éradiquer progressivement les actes de malversations qui minent l’administration en charge de l’attribution des bourses aux apprenants gabonais. Alors que les autorités ont d’ores et déjà pris des dispositions afin que seuls les élèves méritants bénéficient de ladite bourse.
C’est, espérons-le, unissant leurs efforts avec les contrôleurs budgétaires du ministère de l’Éducation nationale et ceux de l’anbg, que les agents de la BGBFIP devront à terme garantir d’une utilisation responsable des ressources budgétaires, précisé “L’Union”.