Éducation
Libreville: des affrontements entre élèves de LTNOB et LPIG font plusieurs blessés et interpellations

Le 11 novembre 2022, une bagarre générale a éclaté entre des élèves du lycée technique national Omar BONGO (LTNOB) et leurs condisciples du lycée Paul INDJENDJET NGONDJOUT (LPIG). Ces heurts ont occasionné de nombreux blessés mais aussi l’arrestation, par l’unité spéciale d’intervention (USI) des forces de police nationale (FPN), des protagonistes.
Selon le quotidien l’Union, qui relate les faits, tout serait parti d’un élève du LTNOB qui se serait introduit, aux environs de 10h, ce jour – là, dans l’enceinte du LPIG afin de rendre visite à une connaissance. Un acte intolérable aux yeux de certains garçons du LPIG qui se seraient mis à huer ‘’l’intrus’’ et, même, à lui lancer des projectiles. La réaction de l’élève du LTNOB ne s’est pas fait attendre.
«Il n’a pas hésité à rendre les injures par les injures, il se serait même permis de lever un doigt d’honneur à l’endroit de ses agresseurs. Et ceux – ci n’ont pas hésité à passer à la vitesse supérieure en le molestant. Son uniforme scolaire a même été déchiré. Après avoir réussi à échapper à ses agresseurs, il a juré de faire payer le prix fort à ces derniers», a déclaré un témoin à nos confrères.
Joignant l’acte à la parole, l’élève supplicié va ameuter ses camarades du LTNOB qui, en très grand nombre, armés de gourdins, vont prendre la direction, à pied, du LPIG, dans l’intention de «venger» leur camarade. Sur leur passage, tout ce qui pouvait se rapporter au lycée Paul INDJENDJET GONDJOUT était pris pour cible ; ce qui fait que plusieurs élèves dudit lycée, qui n’avaient rien à voir avec la mésaventure vécue par celui du LTNOB, ont passé un sale quart d’heure.
Cette rixe a ,également, engendré des dégâts matériels importants, dont des bus Sogatra et Trans’urb, qui ont été arraisonnés avant d’être caillassés. L’intervention de l’Unité spéciale d’intervention (USI) a permis le rétablissement de l’ordre public et, selon certaines sources, les apprenants qui ont été interpellés devront s’expliquer devant la justice. L’administration du LTNOB pourrait aussi prendre des sanctions à l’égard des mis en cause.
Il est opportun de noter que la Ministre de l’Education Nationale, Camélia NTOUTOUME – LECLERQ, dans un message publié sur sa page Facebook, a tenu à mettre en garde les élèves auteurs de violences en milieu scolaire (VMS). «Nous mettons tout en œuvre pour stopper cette manipulation des consciences afin d’éviter tout dérapage qui exposerait nos enfants négativement et dont les conséquences académiques et pénales pourraient détruire leur avenir», a écrit le membre du Gouvernement.
Éducation
Libreville /CEP 2023: la prison centrale fait 81,81% de réussite

Le milieu carcéral n’est pas nécessairement synonymes de d’individus sans espoir de réinsertion. Cela a encore été lors de la récente session d’examen du certificat d’étude primaires. Durant cette session, 9 des 11 candidats présentés par la prison centrale du gros bouquet ont réussi leurs examens.
C’est une tradition présente depuis plusieurs années dans l’univers carcéral gabonais, à chaque examen, des candidats séjournant dans ce milieu sont présentés. Cette année, la prison centrale du Gros bouquet à présenté 11 candidats, tous des mineurs. Au finale, c’est 9 candidats qui ont été reçu pour un pourcentage de 81,81%.
Ces résultats ont été possible par le programme de réinsertion sociale mise en place par l’administration pénitentiaire. Mais également grâce à une collaboration étroite avec le ministère de l’éducation nationale qui a mis en place un système de remise à niveau pour permettre à ces candidats spéciaux. Aussi, l’apport du programme solidarité prison de la Fondation Sylvia BONGO ONDIMBA (FSBO) qui vise à garantir le respect des droits à l’éducation des mineurs incarcérés.
Éducation
Gabon /Enseignement privé laïc: 380 dossiers d’ouverture rejetés pour non respect de normes infrastructurelles

Le 10 mai 2023, au terme de deux jours d’examens d’un peu plus de 850 dossiers soumis à leur appréciation et concernant aussi bien les demandes d’habilitation à fonder que les demandes d’autorisation à ouvrir et les demandes de reconnaissance d’utilité publique, les commissaires du ministère de l’Éducation nationale ont rejetés 380 dossiers. Pour non respect des normes infrastructurelles. Les commissaires ont accordé un avis favorable d’habilitation à fonder à 235 dossiers. 259 ont reçu l’autorisation à ouvrir, tandis que 4 se sont vus attribués le décret de reconnaissance d’utilité publique. S’agissant des 380 dossiers rejetés, Christian LOUEMEBET ONGUELE, le directeur général du patrimoine et des équipements au ministère de l’Éducation nationale explique que «les évaluations faites sur le terrain ont démontré que beaucoup de dossiers qui passent en commission échouent du fait de l’irrégularité, l’absence du respect de normes dans les dossiers des infrastructures au niveau de l’Enseignement privé». Pointant le refus manifeste des promoteurs des établissements privés à s’arrimer à cette norme, il ajoute: «en tant qu’État, en tant que ministère de l’Éducation nationale, garant de la norme en matière de construction, des efforts énormes sont en train d’être faits pour améliorer la qualité des infrastructures, l’enseignement privé qui est le partenaire de l’État doit suivre ce pas». Sur instruction du ministre de l’Éducation nationale Camélia NTOUTOUME-LECLERQ, qui prône «la conformité avec la réglementation en vigueur, la mise aux normes des structures, des programmes éducatifs conformes, des personnels ayant un profil qualifié, une école qui fait la promotion de l’excellence tout en garantissant la sécurité des apprenants et des valeurs citoyennes», les services compétents procéderont désormais au contrôle régulier des normes en vigueur du début à la fin, pendant tout le processus d’ouverture d’établissements privés. Ainsi, prévient Christian LOUEMEBET ONGUELE, «tout particulier, tout opérateur qui voudrait ouvrir une école, construire un établissement ou transformer une bâtisse en établissement doit au préalable avoir l’avis technique du ministère de l’Éducation nationale pour continuer le processus».
MEZ
Éducation
Gabon: la FSBO et le Complexe scolaire DON BOSCO s’allient pour l’épanouissement des enfants

La Fondation Sylvia BONGO ONDIMBA (FSBO) pour la Famille et les sœurs Salésiennes sont passé à un nouveau stade de leur collaboration. Un partenariat, qui, effectif depuis la rentrée scolaire 2022-2023, est né de la congratulation de deux élèves du Complexe scolaire DON BOSCO. En effet, il y’a de cela deux ans, deux apprenants dudit établissement scolaire, furent auréolées du Prix Agathe OKUMBA d’OKWATSEGUE. Dans la foulée, la FSBO a visité le complexe scolaire éponyme aux côtés des sœurs Salésiennes.
Aujourd’hui, la FSBO est fière d’accueillir l’école primaire des sœurs Salésiennes dans son réseau des écoles de l’Égalité des chances. Un nouveau statut qui offre aux élèves de cet établissement, d’apprendre dans un environnement qui leur assure tout le confort nécessaire. Traduction en actes concrets de la volonté commune de la Fondation et des sœurs Salésiennes de veiller au bien-être des élèves.
Ce, en leur offrant des conditions propices à l’épanouissement et au développement aussi bien académique que personnel des enfants. Grâce à cette collaboration, l’école primaire des sœurs Salésiennes bénéficie désormais de ressources supplémentaires et de l’expertise de la FSBO pour arrimer son cadre aux standards internationaux. Avec notamment, l’aménagement d’un restaurant de qualité qui donne désormais aux élèves de bénéficier d’une pause déjeuner digne de ce nom. La FSBO promeut une éducation de qualité pour tous les enfants.
MEZ