Éducation
Vers l’adoption de la méthode “Kumon” pour “améliorer” le niveau d’éducation gabonais
Le 26 octobre 2022, la Ministre de l’Education Nationale, Camélia NTOUTOUME LECLERQ, a reçu, en audience, le Président de l’association japonaise pour le développement de l’Afrique (AFRECO), Tetsuro YANO. Les échanges entre les deux personnalités ont tourné autour des questions éducatives. Ces derniers ont exprimé le souhait des autorités nippones d’introduire la méthode japonaise ‘’Kumon’’ – le Thon, en français – dans le système éducatif gabonais.
Le chef de la délégation japonaise a expliqué au membre du Gouvernement en quoi celle-ci consiste. En effet, déjà vulgarisée dans de nombreux pays, notamment sur le continent noir ; il soutient que cette méthode est conçue pour améliorer le système éducatif au primaire.«Si cette méthode est adoptée au Gabon, je suis sûr que le niveau d’éducation des enfants gabonais serait amélioré», a déclaré Tetsuro YANO, selon des propos recueillis par nos confrères de “Le Nouveau Gabon”.
Il est opportun de rappeler que la méthode ‘’Kumon’’ a été créée en 1958, à Osaka, au Japon. Elle repose sur un principe simple, les enfants doivent être encouragés, dès le plus jeune âge, à travailler pour leur propre plaisir, à leur rythme. Pour y parvenir, ‘’Kumon’’ propose un certain nombre d’activités rigoureusement conçues pour transmettre des bases solides pas à pas, ce qui permet aux enfants de se sentir progresser. Cet autoapprentissage, clé du succès et, donc, de la confiance en soi, est censé susciter le goût du travail et l’épanouissement à l’école.
Éducation
Gabon /PNPE: des formations en anglais, pour améliorer l’employabilité des demandeurs d’emploi
Au fait de ce que la pratique de l’anglais est devenu un critère de sélection pour de nombreux postes, le Pôle national pour la promotion de l’emploi (PNPE) veut améliorer la compétitivité des gabonais inscrits dans le fichier national des demandeurs d’emploi. À ce titre, une soixantaine de candidats dont la maîtrise de l’anglais est un critère essentiel à l’obtention d’un emploi, bénéficieront d’une formation gratuite.
Celle-ci concerne l’ensemble des antennes régionales, qui bénéficient chacune de 8 places, précise le communiqué du PNPE signé par son Directeur général, Puanne Paulin MOUSSOUNDA. Indiquant pour les chercheurs d’emplois intéressés par ladite formation de déposer leurs CV et lettre de motivation auprès de leurs antennes respectives, «pour analyse».
La formation sera dispensée par le Georges Washington english center (GWEC) spécialisé dans l’apprentissage et la maîtrise de la langue anglaise. Dispensée en ligne, il est donc impératif pour les candidats retenues d’être équipés d’un ordinateur et d’une connexion Internet.
Éducation
Libreville/ Lycée privé Ba OUMAR: surpris par un contrôle de police, plusieurs élèves interpellés
Les premières heures de cette journée du 13 février 2024, laissaient présager que ne serait pas comme les autres. Et pour cause, dès 6 heures du matin, sur le parking jouxtant le lycée privé Ba OUMAR sis au quartier Bas de Gué-Gué, des véhicules neufs de l’unité spécial d’intervention de la Police de Libreville annonçaient la couleur d’une matinée spéciale.
Postés à l’entrée de l’établissement, des agents en tenue procèdent à la fouille minutieuse des sacs de tous les élèves qui accèdent à l’établissement. En file indienne, les apprenants présentent leurs affaires et regagnent leurs salles de classes si le contenu de leurs effets est jugé convenable pour l’activité scolaire.
D’autres par contre, sont interpellés , dévêtus de leurs chemises scolaires et regagnent le véhicule de police. Car, explique un agent de l’USI, «nous avons procédé à la fouille des élèves ce matin et interpellé des élèves qui avaient dans leurs sacs des couteaux et des paires de ciseaux à une manche». Précisant que ces objets n’étaient absolument pas compatibles avec les activités effectuées à l’école.
Si le sort des apprenants n’est pas encore connu, l’opération saluée par les passants curieux, gagnerait à être répandue au sein de l’ensemble des établissements du pays, où les faits d’extrême violence sont régulièrement dénoncés. Et pour lesquels l’instauration d’une police scolaire avait été sollicitée. Et si les établissements du Gabon disposaient d’éléments de forces de l’ordre aux abords, comme c’est le cas pour le Complexe scolaire Les Bérets verts de Nzeng-ayong, la violence à l’école serait peut-être revue à la baisse.
Éducation
Gabon / Bourse synergie: l’OPRAG et ses partenaires donnent le top départ
Une opportunité en or, c’est cela que vient d’offrir l’Office des ports et rades du Gabon (OPRAG), porteur du projet de la bourse synergie, attribuée à une cinquantaine d’étudiants gabonais. De l’or brut, raffiné au cours des deux prochaines années, au Centre international multisectoriel pour l’enseignement et la formation professionnelle (CIMEFP), pour garantir d’une main-d’oeuvre qualifiée aux secteurs portuaire et maritime. La rencontre de ce 09 février 2024, qui rassemblait les représentants des différentes parties, dont l’Oprag, l’Agence nationale des Bourses du Gabon (ANBG)et le CIMEFP, donnait le coup d’envoi de ce programme de formation.
Au coeur de ce partenariat d’envergure, initié par l’OPRAG et la communauté portuaire, les étudiants «triés sur le volet», après avoir répondu à «une batterie d’exigences», ont été appelés par le Président du Conseil d’administration de l’ANBG, Guy Martial NKIET, à faire preuve de «détermination, du respect des exigences», mais par-dessus tout «à prendre conscience des réalités de ce projet», dont les cours débuteront dès le 12 février 2024. Et qui répond au besoin essentiel «d’enrichir» la communauté portuaire et marine d’une main-d’oeuvre locale, qualifiée et compétente.
Marquant une avancée dans le programme d’adéquation formation – emploi mis en place pour réduire le chômage chez les jeunes et faciliter leur insertion professionnelle, le Directeur général du CIMEFP, a dit son adhésion immédiate au projet de l’OPRAG. «Pour les jeunes, c’est vraiment un opportunité à saisir, parce que vous allez être formés à votre poste de travail à venir», a adressé Jean Fidèle KOUMBA aux bénéficiaires du programme. Non, sans leur dire son vif espoir de les voir intégrer la communauté portuaire et maritime à l’issue de leur formation.
Un espoir partagé, par les apprenants, qui ont adressé une «salve de remerciements» aux parties prenantes du programme de «bourse synergie». Ainsi, prenant la parole au nom de ses camarades de promotion, Juste Constant LIBIYA, 21 ans, prétendant au BTS Maintenance des équipements nautiques, a rassuré les autorités administratives présente de leur volonté à réussir. Ainsi, a-t-il déclaré, «voudrai-je vous rassurer de la détermination qui est la nôtre et que nous attendons démontrer tout au long de cette formation qui je le sais sera d’excellence».
Pour les étudiants qui ont été gratifiés par l’OPRAG du paiement de la moitié des frais annexes liés à leur inscription au CIMEFP, les mots semblent faibles pour dire leur reconnaissance. Non seulement pour leur formation, mais également pour la porte ouverte à un emploi de qualité, qui leur permettra, pour les meilleurs, de s’assurer d’un avenir stable. Mais pour l’heure, ce n’est que courage, abnégation et excellence, que nous souhaitons à cette jeunesse, qui devra à son tour, relever le niveau de compétence de leurs métiers respectifs.