Economie
Gabon: Christophe EYI veut réduire la masse salariale de la CNSS estimée à 1,6 milliard de FCFA

Au chapitre des axes de la restructuration de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), l’Administrateur provisoire, Christophe EYI envisage une réduction de la masse salariale qu’il juge trop élevée pour la CNSS plongée dans la crise depuis des années, avec 2022 comme pic. « La CNSS compte environ 1900 collaborateurs pour une masse salariale d’environ 1,6 milliard de FCFA par mois. C’est toujours beaucoup trop élevé au regard du niveau d’activité et surtout lorsque l’on se réfère aux ratios de la Cipres (Conférence interafricaine de prévoyance sociale Ndlr) qui établit l’ensemble des charges de fonctionnement, y compris les salaires, à moins de 15 % des produits techniques ». En sus de ces explications livrées dans une interview accordée au quotidien l’Union, Christophe EYI a souligné que la masse salariale de la CNSS représente à elle seule environ 15 % des produits techniques, soutient-il. Et l’administrateur provisoire de préciser que la réduction de la masse salariale qui doit se faire sans impacter les effectifs de la CNSS vera la collaboration avec le personnel. Dans l’optique des négociations y relatives, Christophe EYI prévoit de rencontrer les syndicats dans les jours à venir. « La collaboration des salariés est déterminante pour la préservation des emplois de tous, de même que pour l’augmentation des chances de succès de la restructuration en cours. Si le dialogue est indispensable, il ne peut avoir lieu que si les différentes parties prenantes sont ouvertes au dialogue et font preuve du sens des responsabilités ».
MEZ
Economie
Secteur pétrolier : OLIGUI NGUEMA instruit Marcel ABEKE d’accroître la production

Reçu en audience ce 25 septembre 2023, par le Président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, le ministre du Pétrole, Marcel ABEKE a présenté un point des dossiers prioritaires du département placé sous sa responsabilité.
À la suite de nombreux de ses collègues du gouvernement de Transition, venus rendre compte que chef de l’État, le ministre a présenté les facteurs qui entravent le bon fonctionnement de ladite administration. Évoquant par ailleurs la mise en place d’une stratégie visant à attirer de nouveaux investisseurs dans le but de s’arrimer aux normes internationales.
À l’écoute de ce récapitulatif des actions prioritaires à mener dans ce secteur, le Général de brigade, a instruit Marcel ABEKE à améliorer la production, de même que les conditions de travail des opérateurs.
Economie
Gabon: Mays MOUISSI sommé de mettre en oeuvre les actions prioritaires dans des “délais raisonnables”

Telles sont les instructions émises par le Président de Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA ce 21 septembre 2023, au terme de l’audience accordée au ministre de l’Economie et des participations, Mays MOUISSI KINGA. Le chef de l’État, met un point d’honneur à ce que les actions prioritaires retenues par le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), soient rapidement concrétisées.
En effet, le membre du gouvernement de la Transition a présenté au Général de brigade, un point sur les dossiers
prioritaires ainsi que les mécanismes mis en place pour la mobilisation des
recettes de l’État. Lesquels devraient permettre de financer la Transition, les projets de développement et les réformes institutionnelles.
Pragmatique et ayant à coeur le respect des échéances et engagements, le Président de Transition a instruit le ministre de tout mettre en œuvre afin que les mesures prioritaires annoncées par le CTRI soient effectives dans les délais raisonnables.
Economie
Gabon: la perspective de la dette de “stable” à “négative” selon Moody’s

Dans un communiqué publié le 12 septembre 2023, l’agence internationale de notation financière Moody’s, a abaissé la perspective associée à la dette du Gabon de «stable» à «négative». Ceci, du fait du coup d’Etat militaire qui a renversé le régime d’Ali BONGO le 30 août dernier, et qui laisse planer un «risque accru» de liquidités. Ainsi, la note souveraine du Gabon est elle Caa1, soit une «très mauvaise qualité» conformément à l’échelle de notation de l’agence. Ce qui traduit un «niveau de risque de crédit est très élevé».
Selon ledit communiqué, «la perspective négative suggère qu’une amélioration de la note est peu probable à court terme. Cependant, si la situation politique se stabilise et que la transition se déroule de manière ordonnée, la perspective pourrait redevenir stable. À l’inverse, une détérioration durable de la situation politique ou l’imposition de sanctions financières pourrait entraîner une dégradation de la note».
Conséquence de la condamnation du putsch militaire qui a porté le général Brice OLIGUI NGUEMA au pouvoir par des puissances mondiales telles que la France, les États-Unis et même la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), Moody’s relève « les risques accrus liés à la liquidité gouvernementale et à la situation politique». En dépit de la nomination d’un gouvernement de transition chapeauté par Raymond NDONG SIMA et l’organisation à terme d’« élections libres, transparentes et crédibles » pour rétablir le pouvoir civil, l’agence craint une incertitude politique croissante et l’effritement des perspectives économiques et le soutien financier de la communauté internationale.
Néanmoins, si elle craint que la suspension de l’ordre constitutionnel et l’incertitude politique croissante effritent les perspectives économiques et le soutien financier de la communauté internationale, l’agence souligne quelques points positifs. Premièrement, la note Caa1 équilibre les défis institutionnels et de gouvernance du Gabon avec des coûts de dette modérés et le soutien apporté par les prix élevés du pétrole. Deuxièmement, l’appartenance du Gabon au Franc CFA est un gage de la stabilité macroéconomique du pays.
MEZ