Politique
JIFA 2022: M-M MBORANTSOUO recompensée pour sa “petite contribution à la cause des femmes”

Marie-Madeleine MBORANTSOUO, ci-devant présidente de la Cour constitutionnelle, a été auréolée du trophée de la section gabonaise d’African Women Leaders Network (AWLN), pour son leadership sur le continent africain. Cette distinction honorifique lui a été remise samedi 15 octobre dernier, au cours de la cérémonie commémorative de la journée internationale de la femme africaine (JIFA), célébrée en différé par le mouvement inédit de femmes africaines en position de leadership. Marie-Madeleine MBORANTSOUO a exprimé sa joie, dans les propos recueillis par nos confrères de Gabon review: «Je voudrais vous remercier d’avoir pensé que le peu de chemin que j’ai parcouru et ma petite contribution à la cause de femmes, de notre continent, a retenu votre attention. Vous avez pensé que je pouvais être considérée comme l’un des leaders du continent. (…) En me gratifiant de cette distinction, vous avez imprimé à l’hommage que vous me rendez ce jour, un prestige tout particulier. Vous comprendrez aisément mon émotion et le fort sentiment de responsabilité que je ressens devant tant d’attention à mon égard. Mes chères membres du réseau africain des femmes leaders : merci, grand merci». Il faut dire que depuis son installation en décembre 2020, AWLN Gabon, a, à travers son bureau exécutif, mené plusieurs actions. Entre des plaidoyers auprès de ses partenaires et des institutions. Dont le patronat gabonais concernant la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), afin de pousser les entreprises à activer leur volets responsabilité sociétale. Dixit le secrétaire général adjoint d’AWLN Gabon, Sandrine AKEREY : «Nous accentuerons la formation des jeunes filles en leadership. Et une des actions sera aussi de poursuivre la mise en place des points focaux des antennes provinciales pour ne citer que ça». Le calendrier des activités ainsi décliné se poursuit jusqu’en décembre 2023.
La présidente de la Cour constitutionnelle a été congratulée au même titre que Miriam MAKEBA, militante politique sud-africaine décédée en 2008, recompensée à titre posthume. Le trophée de cette pionnière du militantisme féminin africain a été réceptionné par l’ambassadeur de l’Afrique du Sud au Gabon, Notutela MTHABELA, qui a salué le parcours de l’illustre disparue: «Elle a défendu la cause des femmes en général. Sa vision était d’élever les femmes partout dans le monde. Elle a encouragé les femmes à ne pas se focaliser sur les obstacles et les difficultés, mais à se soutenir, s’élever, se développer et se construire mutuellement (…) Je tiens à remercier le bureau exécutif d’AWLN Gabon pour avoir rendu hommage à cette remarquable fille de l’Afrique qui a laissé un héritage aux générations futures. La célébration aujourd’hui, correspond à ce que défendait Miriam MAKEBA. Nous espérons que la prochaine génération suivra son exemple et ne se découragera pas».
MEZ
Politique
“Comptes gelés, factures impayées, cuisinier absent & restrictions téléphoniques”: le point sur la situation actuelle d’Ali BONGO

A chacun de leur passage, les personnalités politiques qui ont pu le voir dans le cadre de visites officielles sont unanimes «Ali BONGO se porte bien» du moins physiquement. Pour les témoins de son quotidien, il n’en est rien. Car, la luxueuse résidence d’Ali BONGO ONDIMBA ne serait en réalité «qu’une prison dorée».
«Il n’est pas du tout libre» a confié un proche de la famille du président déchu, à RFI. «Il y a des chars autour de sa résidence» et l’ex-chef d’État qui ne bénéficierait pas de sa retraite, ne disposerait d’aucun moyen de paiement. Car poursuit la source, en plus de ses comptes bancaires gelés, Ali BONGO qui cumulerait 3 mois de factures d’électricité impayées, verrait «ses chèques refusés». Il ne serait donc pas à l’abri «d’une coupure».
À l’instar du téléphone auquel «il n’a pas accès», selon RFI, l’ex-président gabonais a été privé de son cuisinier principal, démissionnaire, «car il ne supportait plus de travailler dans ces conditions». Ce serait donc désormais «sa famille et notamment sa mère doivent lui amener à manger».
Si «Ali BONGO se porte bien», il semble que le luxe de la résidence au sein de laquelle il est reclus, renferme de nombreux secrets. Mais, en plus du gel de ses comptes, ses restrictions téléphoniques, et chèques rejetés, les révélations de ses proches laissent à penser que les conditions actuelles de la vie de l’ex numéro un gabonais pourraient révéler d’autres secrets. Mais seule une communication des autorités de la Transition permettrait d’apporter des éclaircissements sur la situation de l’ancien Chef de l’État.
Politique
Ali Bongo “prêt à prendre ses responsabilités” devant la justice à cette condition

En résidence surveillée depuis le putsch du 30 août 2023, Ali BONGO ONDIMBA semble principalement affecté par la détention de son épouse, Sylvia et de son fils, Noureddine BONGO. Tous les deux accusés de haute trahison et d’avoir “usurpé” la signature de l’ex-président de la République, alors que selon certaines langues, ce dernier n’était pas en pleine possession de ses facultés cognitives.
Seulement, en dépit de son «handicap» et de son état de santé «fragile», Ali BONGO, pour qui l’armée avait apprêté un avion pour son exil, s’entête «il ne veut pas partir sans sa femme et son fils», a confié un proche de l’ex-famille présidentielle à RFI. Mieux encore, poursuit-il, «qu’il est prêt à prendre ses responsabilités». Car sa femme et son fils «n’ont rien fait» et devraient être libérés.
Mais si Ali BONGO est prêt à se livrer au sort de la justice, le président de l’Assemblée nationale, Jean François NDONGOU précise qu’il «ne peut pas passer devant un tribunal ordinaire». Car, «seule une juridiction spécialisée d’exception peut juger un ancien président».
Politique
Gabon / Recrutement à la fonction publique: enfin le dégel!

L’arrêté n°000009/PM/MFPRC signé le 24 novembre 2023 par le Premier ministre Raymond NDONG SIMA vient enfin légitimer le processus de candidatures enregistré au sein des différents ministères depuis le mois d’octobre dernier. En effet, précisé la décision, «le présent arrêté porte suppression des mesures de gel des recrutements, examens et concours, titularisations, avancements, stages et reclassements dans la Fonction publique». Un soulagement pour de nombreux gabonais qui espèrent ainsi rompre avec le chômage, et devenir “fonctionnaires”. Il n’appartient plus qu’aux directeurs centraux des ressources humaines (DCRH) de procéder à l’examen des 40 000 dossiers de candidatures soumis à leur attention. Le compte à rebours semble être lancé pour les prétendants à la fonction d’agents de l’État.