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Economie

Yves F. MANFOUMBI, promeut la farine de manioc pour limiter la dépendance au blé

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Nombreux sont les analystes qui soutiennent qu’au cas où le conflit entre la Russie et l’Ukraine viendrait à perdurer, plusieurs régions du monde pourraient souffrir d’une crise d’approvisionnement alimentaire. cela semble d’autant plus probable que le prix des denrées alimentaires, notamment le blé, essentiel à la confection de produits tels que la baguette de pain, augmente à une vitesse vertigineuse sur le marché international.

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Conscients du risque encouru, les pouvoirs publics gabonais cherchent une solution alternative au cas où la farine de blé deviendrait rare ou atteindrait un prix qui en ferait un produit de luxe. C’est ainsi que le ministre du Commerce, Yves Fernand MANFOUMBI, l’une des voies de sortie serait l’accroissement de la production locale de manioc dont la farine pourrait à court, moyen ou long terme, se substituer à celle de blé importée. C’est animé de cette volonté qu’en partenariat avec le syndicat des boulangers, le membre du gouvernement a initié la mise sur le marché du le pain à base de farine de manioc.

Pour rappel, la Russie est le 1er exportateur mondial de blé et l’Ukraine est le 4ème. La guerre qui oppose ces deux pays limite les exportations de blé vers le continent noir. De plus, le tubercule de manioc est un produit très cultivé au Gabon, bien que l’agriculture, à l’heure actuelle, est bien plus consacrée à la consommation vivrière qu’à la commercialisation. Sa production en grande quantité pourrait combler les besoins pour la préparation du pain et autres, sans oublier que la farine de manioc pourrait faire baisser le coût de celle de blé.

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Economie

Gabon /Patricia MANON: de la Direction générale de la CDC au Secrétariat général de la COBAC 

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Le Sommet extraordinaire des chefs d’États de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC), du 9 avril 2024, a honoré le Gabon de plusieurs manières. 

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En effet, au terme de cette rencontre de haut niveau à l’échelle sous-régionale, Libreville a officiellement été désignée pour abriter le siège de la COBAC. Cependant, les travaux d’aménagement de l’immeuble-siège n’étant pas encore achevés, son Secrétariat Général est toujours établi dans les locaux de la BEAC à Yaoundé, au Cameroun. 

Par ailleurs, la gabonaise Danielle Patricia MANON, ancienne Directrice générale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), a été nommée Secrétaire Générale Adjoint de la Commission Bancaire d’Afrique Centrale (COBAC). Recevant au passage les «chaleureuses félicitations» du ministre de l’Economie et des participations, Mays MOUISSI, en lui souhaitant «plein succès dans ses nouvelles fonctions au service de notre communauté régionale», rapporte l’AGP. 

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Digitalisation de l’administration: la DGI lance la plateforme Digitax Gabon 

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Ce 8 avril 2024, le ministre de l’économie et des Participations, Mays MOUISSI et ses collègues des Comptes publics et de la Communication, Charles MBA et Laurence NDONG, ainsi que de nombreux opérateurs économiques ont honoré à l’invitation de la Direction générale des Impôts (DGI). Laquelle procédait au lancement de la plateforme numérique de la gestion fiscale au Gabon, Digitax Gabon. 

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Fruit de la combinaison de 3 applications, eTax, Digitax et eBanque, l’outil plus complet et convenable à l’évolution de l’administration. Il sera également un support également aux ambitions des autorités gouvernantes, l’outil numérique va permettre de révolutionner les procédures fiscales. En d’autres termes, pour la DGI il s’agit de simplifier et dématérialiser les démarches à la charge des contribuables et ainsi améliorer la relation avec l’administration.

En effet, se satisfait le Directeur général des Impôts, Eric BOUMAH, «la solution Digitax consacre, à n’en point douter, une avancée considérable dans le processus de dématérialisation de l’administration gabonaise. Elle entraînera inéluctablement une croissance significative de nos recettes fiscales», comme cela a été le cas pour les pays africains qui l’ont expérimenté avant le Gabon, assure-t-il. Car, «lorsque toutes les parties prenantes jouent bien leurs partitions, les recettes collectées peuvent passer du simple au double», a-t-il lancé, en guise d’encouragement aux opérateurs économiques présents. 

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Initiée depuis 2023, dans le cadre de la modernisation des entités placées sous la tutelle du ministère de l’Economie et des participations, la plateforme Digitax, annonce une ère nouvelle de la gestion fiscale. Mais pour laquelle Mays MOUISSI a sollicité la «magnanimité des contribuables». En effet, précise-t-il, «quelques fois lorsque nous lançons de nouvelles solutions informatiques, nous sommes soumis à quelques bugs, à quelques éléments de sur-utilisation. Si cela venait à arriver, pardonnez-nous d’avance. Nous allons travailler à corriger tous les bugs que nous allons rencontrer». 

La cérémonie qui s’est achevée par une simulation d’utilisation de l’outil Digitax, a été le lieu pour le ministre de tutelle et le Directeur général des Impôts d’adresser leurs félicitations aux agents de l’administration impliqués dans l’élaboration de cette plateforme. Non sans les encourager pour la suite du processus. Pour rappel, cette plateforme innovante permettra la gestion intégrée de l’ensemble des processus fiscaux, incluant la gestion de l’assiette fiscale, le recouvrement, le contrôle fiscal, le traitement des contentieux, ainsi que le paiement des impôts par téléprocédure.

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Diaspora gabonaise: enfin des projets pour contribuer à l’économie nationale 

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Bien connue des réseaux sociaux, la diaspora gabonaise pourrait enfin se distinguer auprès de leurs concitoyens. Au cours de l’audience tenue ce 27 mars 2024 avec le Président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, la confédération de la diaspora gabonaise multicontinentale G10 a révélé quelques pans de ses ambitions pour la jeunesse gabonaise. Des actions plus que des mots semble-il désormais. Mais cela reste à voir. 

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En effet, désireux de créer de l’emploi et de soutenir l’entrepreneuriat des jeunes, la confédération prévoit des investissements. Et dans ce sens, une initiative serait prête à être concrète, celle de la mise en œuvre d’un village agricole qui permettra de générer des emplois pour la jeunesse gabonaise, révèle un communiqué de la présidence de la République. 

Voilà qui devrait permettre de redorer l’image de la diaspora gabonaise, qui selon des chiffres officiels contribuerait à hauteur de 0%, au produit intérieur brut (PIB) du pays, avec seulement 2,9 millions de Fcfa (5000 $). Quand le Nigéria recevait de sa diaspora 23,63 milliards de $ et le Sénégal, 2,56 milliards de dollars. 

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