Politique
La coopération bilatérale au cœur des échanges entre ABO et Alassane OUATTARA

Ce 17 janvier 2022, le Président gabonais, Ali BONGO ONDIMBA (ABO) s’est entretenu au Palais du bord de mer avec son homologue ivoirien, Alassane Dramane OUATTARA. Les deux hommes ont évoqué les questions sécuritaires, sanitaires et par-dessus tout celle de la coopération bilatérale qui lie leurs nations.
En effet, se réjouissant de ce que le Gabon dispose d’une importante communauté ivoirienne intégrée au sein des nombreux secteurs d’activités, Alassane OUATTARA a assuré que ladite coopération ne saurait s’arrêter en si bon chemin. D’autant que celle-ci dure depuis maintenant 8 années.
«Les choses ont bien évolué, ne serait-ce que par le nombre d’ivoiriens ici au Gabon, il y en avait 2000, aujourd’hui il y en a près de 5000. Et les échanges ont été très fructueux». S’est-il satisfait, rappelant que dans le cadre de ladite coopération les ministres des Affaires étrangères des deux Etats travaillent en étroite collaboration.
Les deux chefs d’État au cours de leur entrevue, ont évoqué les stratégies de riposte mise en place au Gabon et en Côte d’Ivoire pour en finir avec la Covid-19 en 2022. Ils ont également traité des sanctions dont le Mali a écopé de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
Politique
ABO parmi les rares chefs d’Etats d’Afrique subsaharienne contactés par Mohammed BEN ZAYED

Signe de la force de sa diplomatie, le Gabon devient une force internationale avec laquelle il faut compter. En témoigne le fait que le 19 mai 2022, soit quelques jours après son investiture en tant que président des Emirats Arabes Unis, Cheikh Mohammed BEN ZAYED AL NAHYANE s’est entretenu avec certains chefs d’Etat africains, parmi lesquels le président gabonais, Ali BONGO ONDIMBA.
Selon l’information donnée par le bimensuel “La lettre du continent”, dès son investiture, le nouveau chef de la Fédération des Emirats Arabes Unis s’est entretenu avec le président Abdel Fatah AL – SISSI d’Egypte, le Roi Mohammed VI du Maroc et le chef de l’Etat sénégalais et actuel président de l’Union africaine Macky SALL. Avant de s’entretenir longuement avec son homologue gabonais, Ali BONGO ONDIMBA.
Et pour cause, «le Gabon est depuis le début de l’année membre du conseil de sécurité des Nations Unies et les Emirats tiennent à associer cette organisation à leurs diverses initiatives diplomatiques sur le continent », a rappelé le magazine. Par ailleurs, Ali BONGO ONDIMBA et Cheikh Mohammed BEN ZAYED AL NAHYANE ont discuté d’une éventuelle visite officielle, à Libreville, du nouveau président émirati ainsi que de questions de stratégie pétrolière.
« Les Emirats comme l’Arabie Saoudite milite pour que l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP), dont le Gabon est membre, continue de se coordonner avec la Russie. Une position à rebours des souhaits des pays occidentaux qui tentent d’organiser un blocus de la production russe en réaction de l’invasion de l’Ukraine», conclut “La lettre du continent”.
Pour rappel, Cheikh Mohammed BEN ZAYED AL NAHYANE, né le 11 mars 1961 à Abou Dabi, est le fils de Cheikh Zayed BEN SULTAN AL NAHYANE, fondateur des Emirats Arabes Unis. En 2014, lorsque son demi – frère Khalifa, Président des Emirats et Emir d’Abou Dabi, est victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC), il le remplace de manière non officielle. Le 14 mai 2022, au lendemain de la mort de ce dernier, il accède aux rênes de l’Etat. En 2020, le New York Times désigne l’actuel président émirati comme le plus puissant des dirigeants arabes et l’un des plus puissants au monde.
Politique
Gabon: MAGANGA-MOUSSAVOU accueille les anciens déserteurs du PSD

Retour au bercail pour six (6) élus locaux de Mékambo (département de la Zadié, province de l’Ogooué-Ivindo) qui avaient claqué la porte du Parti social démocrate (PSD) à la suite de la démission de leur député parti rejoindre le Parti démocratique gabonais (PDG). Il s’agit de Dominique KASSANGOYE, Godefroy ELANGOUMA, Martial DJAMBOAKA, Faustin INGOBOUET Alice IGNEMBI et Huguette MAHOUNGOU. Les anciens-nouveaux psdistes affirment avoir été «trompés» par leur député, sans davantage expliquer leur volte-face.
Voilà qui va redonner du baume au cœur de Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU. Pour rappel, les six (6) vrais-faux démissionnaires avaient claqué la porte du PSD le 14 avril 2022 en compagnie de cinq (5) autres élus locaux. Une démission collective très mal digérée par l’ancien vice-président de la République qui accusait alors le PDG et son président. Lequel y a vu une cabale orchestrée contre sa personne, afin de l’affaiblir politiquement.
«Le Président Ali Bongo qui veut coûte que coûte se maintenir au pouvoir malgré le fait qu’il n’est plus en capacité d’exercer le pouvoir, a entrepris de me mener la guerre par ce que j’aurai eu l’outrecuidance de me présenter comme candidat aux élections présidentielles de 2023». Avant de voir les siens pousser à nouveau la porte du PSD et de déclarer, «nous conseillers du PSD issus de l’élection locale de 2018, déclarons notre adhésion au Parti social-démocrate à l’issue de la démission de l’honorable BOKAMBA NDOMBI ATABI Franck de cette formation politique».
Ayant donc réalisé la supposée tromperie du député Franck BOKAMBA NDOMBI ATABI à leur endroit, ces derniers ont réadhéré au parti. «Nous avons bien réadhéré dans notre parti le PSD», s’est réjoui Dominique KASSANGOYE joint par nos confrères de “Gabonactu.com”. La réadhésion de ces élus locaux de Mekambo en appelle d’autres ?
Peut-être un retour du fils Biendi MAGANGA MOUSSAVOU débarqué du gouvernement dont le père attend jusqu’alors un point de chute. Rien n’est moins sûr. Que va faire le ministère de l’Intérieur? organiser un nouveau scrutin partiel ou simplement acter la réintégration des élus locaux dans leur ancienne-nouvelle formation politique ? Nous en saurons certainement plus sous peu.
MEZ
Politique
Gabon – Soudan: déjà “excellente” leur coopération bientôt renforcée grâce au bois et au pétrole

Le 16 mai 2022, Ali BONGO ONDIMBA (ABO) a reçu en audience l’envoyé spécial de la République du Soudan du Sud. Porteur d’un message du président sud-soudanais, Salva kiir MAYARDIT, l’émissaire a échangé avec le chef d’État gabonais sur le potentiel d’une meilleure coopération entre les deux pays. En effet, si les relations bilatérales sont d’ores et déjà reconnues “excellentes”, elle pourrait néanmoins intégrer de nouveaux aspects en vue de l’améliorer. C’est tout le sens de la visite de l’envoyé sud-soudanais au Palais. Et pour ce faire, les deux parties souhaitent la renforcer grâce au développement d’intérêts économiques dans les secteurs bois et pétrolier.