Economie
Gabon: Fortescue Metals Group obtient son permis d’exploitation du fer de Belinga

Le 08 février 2023, le ministre des Mines et de la géologie a procédé à la signature de la convention minière d’exploitation et du pacte d’associés relatifs au projet Belinga, avec le groupe australien Fortescue Metals Group. En présence du ministre de l’Économie et de la relance, Nicole ROBOTY et du ministre des Eaux, des forêts, de la mer, de l’environnement, chargé du Plan climat et du plan d’affectation des terres, Lee WHITE. Satisfait de la signature de le délivrance du permis d’exploitation à la société adjudicataire, le président de la République a twitté: «la signature de la convention d’exploitation de la mine de fer de Belinga est un événement important pour le Gabon. À terme, plus de 10 milliards de dollars seront investis et 20 000 emplois créés. Conformément à nos exigences, l’exploitation se fera de manière durable». L’exploitation s’étend sur une superficie de 4.500 km2, et régit tous les régimes juridiques, fiscaux et réglementaires. Pour une production pouvant aller jusqu’à 2 millions de tonnes par an. 1 600 emplois directs et indirects vont être créés dans la première phase d’exploitation. Selon Andrew FORREST AO, le fondateur et président exécutif de Fortescue, «l’aspect clé de cette géologie particulière est son potentiel de concordance avec les mélanges de minerai de Fortescue Pilbara. Ce faisant, il préservera et améliorera l’industrie du minerai de fer d’Australie et du Gabon». Belinga pourrait, de ce fait, être l’un des projets les plus importants réalisés au Gabon, parmi les plus grands hubs au monde. De fait, la première extraction est prévue pour le second semestre 2023. Pour la phase pilote 2MTPA, près de 200 millions d’USD, soit 122 milliards FCFA, seront investis en moins de 6 mois. Quant à la phase d’exploitation à proprement parler, de plus de 11 milliards d’USD d’investissements, 6 725 milliards FCFA) devraient y être consacrés.
MEZ
Economie
Secteur pétrolier : OLIGUI NGUEMA instruit Marcel ABEKE d’accroître la production

Reçu en audience ce 25 septembre 2023, par le Président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, le ministre du Pétrole, Marcel ABEKE a présenté un point des dossiers prioritaires du département placé sous sa responsabilité.
À la suite de nombreux de ses collègues du gouvernement de Transition, venus rendre compte que chef de l’État, le ministre a présenté les facteurs qui entravent le bon fonctionnement de ladite administration. Évoquant par ailleurs la mise en place d’une stratégie visant à attirer de nouveaux investisseurs dans le but de s’arrimer aux normes internationales.
À l’écoute de ce récapitulatif des actions prioritaires à mener dans ce secteur, le Général de brigade, a instruit Marcel ABEKE à améliorer la production, de même que les conditions de travail des opérateurs.
Economie
Gabon: Mays MOUISSI sommé de mettre en oeuvre les actions prioritaires dans des “délais raisonnables”

Telles sont les instructions émises par le Président de Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA ce 21 septembre 2023, au terme de l’audience accordée au ministre de l’Economie et des participations, Mays MOUISSI KINGA. Le chef de l’État, met un point d’honneur à ce que les actions prioritaires retenues par le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), soient rapidement concrétisées.
En effet, le membre du gouvernement de la Transition a présenté au Général de brigade, un point sur les dossiers
prioritaires ainsi que les mécanismes mis en place pour la mobilisation des
recettes de l’État. Lesquels devraient permettre de financer la Transition, les projets de développement et les réformes institutionnelles.
Pragmatique et ayant à coeur le respect des échéances et engagements, le Président de Transition a instruit le ministre de tout mettre en œuvre afin que les mesures prioritaires annoncées par le CTRI soient effectives dans les délais raisonnables.
Economie
Gabon: la perspective de la dette de “stable” à “négative” selon Moody’s

Dans un communiqué publié le 12 septembre 2023, l’agence internationale de notation financière Moody’s, a abaissé la perspective associée à la dette du Gabon de «stable» à «négative». Ceci, du fait du coup d’Etat militaire qui a renversé le régime d’Ali BONGO le 30 août dernier, et qui laisse planer un «risque accru» de liquidités. Ainsi, la note souveraine du Gabon est elle Caa1, soit une «très mauvaise qualité» conformément à l’échelle de notation de l’agence. Ce qui traduit un «niveau de risque de crédit est très élevé».
Selon ledit communiqué, «la perspective négative suggère qu’une amélioration de la note est peu probable à court terme. Cependant, si la situation politique se stabilise et que la transition se déroule de manière ordonnée, la perspective pourrait redevenir stable. À l’inverse, une détérioration durable de la situation politique ou l’imposition de sanctions financières pourrait entraîner une dégradation de la note».
Conséquence de la condamnation du putsch militaire qui a porté le général Brice OLIGUI NGUEMA au pouvoir par des puissances mondiales telles que la France, les États-Unis et même la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), Moody’s relève « les risques accrus liés à la liquidité gouvernementale et à la situation politique». En dépit de la nomination d’un gouvernement de transition chapeauté par Raymond NDONG SIMA et l’organisation à terme d’« élections libres, transparentes et crédibles » pour rétablir le pouvoir civil, l’agence craint une incertitude politique croissante et l’effritement des perspectives économiques et le soutien financier de la communauté internationale.
Néanmoins, si elle craint que la suspension de l’ordre constitutionnel et l’incertitude politique croissante effritent les perspectives économiques et le soutien financier de la communauté internationale, l’agence souligne quelques points positifs. Premièrement, la note Caa1 équilibre les défis institutionnels et de gouvernance du Gabon avec des coûts de dette modérés et le soutien apporté par les prix élevés du pétrole. Deuxièmement, l’appartenance du Gabon au Franc CFA est un gage de la stabilité macroéconomique du pays.
MEZ