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Economie

Le cours mondial des hydrocarbures chute de 13,4% au 4e trimestre 2022

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Les cours mondiaux des produits pétroliers ont chuté de 13,4% au 4e trimestre 2022. Ce, après des augmentations respectives de 6,9% et 0,5% aux 2e et 3e trimestres 2022. Cette baisse consécutive à la forte décroissance des cours du baril de pétrole et du gaz naturel sur les marchés internationaux. C’est l’observation de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) dans son Indice global des produits de base (ICCPB) exportés par les pays de la Communauté économique de l’Afrique centrale (CEMAC) pour la période tantôt relevée.

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L’ICCPB est un indice fondé sur les cours de 20 produits de base exportés par les pays de la CEMAC ; soit 90% des valeurs des exportations de cette communauté. Ce panier se décline en cinq grandes catégories : produits énergétiques, métaux et minéraux, produits forestiers, produits agricoles et produits de la pêche. Dans son rapport, la BEAC souligne que les six pays de la CEMAC (Cameroun, Congo, Tchad, RCA, Gabon et Guinée équatoriale), les cours mondiaux des produits énergétiques ont baissé de 18,8%, après une hausse de 2,9% enregistrée au 3e trimestre 2022. Au 4e trimestre de l’année 2022, cette baisse a principalement touché le gaz (-35,5%).

Le prix du baril de pétrole a baissé de 11,6%. Les regards se tournent vers la Chine dont les restrictions pandémiques sont à l’origine de la récession mondiale vécue ces derniers temps. En effet, la BEAC observe une contraction des cours en relation avec l’augmentation des stocks européens de gaz naturel, soutenue par la réduction de la consommation de gaz des ménages et des industries, tournés vers les énergies renouvelables. Mais également, un ralentissement de la croissance mondiale.

MEZ

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Economie

Gabon /Patricia MANON: de la Direction générale de la CDC au Secrétariat général de la COBAC 

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Le Sommet extraordinaire des chefs d’États de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC), du 9 avril 2024, a honoré le Gabon de plusieurs manières. 

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En effet, au terme de cette rencontre de haut niveau à l’échelle sous-régionale, Libreville a officiellement été désignée pour abriter le siège de la COBAC. Cependant, les travaux d’aménagement de l’immeuble-siège n’étant pas encore achevés, son Secrétariat Général est toujours établi dans les locaux de la BEAC à Yaoundé, au Cameroun. 

Par ailleurs, la gabonaise Danielle Patricia MANON, ancienne Directrice générale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), a été nommée Secrétaire Générale Adjoint de la Commission Bancaire d’Afrique Centrale (COBAC). Recevant au passage les «chaleureuses félicitations» du ministre de l’Economie et des participations, Mays MOUISSI, en lui souhaitant «plein succès dans ses nouvelles fonctions au service de notre communauté régionale», rapporte l’AGP. 

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Economie

Digitalisation de l’administration: la DGI lance la plateforme Digitax Gabon 

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Ce 8 avril 2024, le ministre de l’économie et des Participations, Mays MOUISSI et ses collègues des Comptes publics et de la Communication, Charles MBA et Laurence NDONG, ainsi que de nombreux opérateurs économiques ont honoré à l’invitation de la Direction générale des Impôts (DGI). Laquelle procédait au lancement de la plateforme numérique de la gestion fiscale au Gabon, Digitax Gabon. 

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Fruit de la combinaison de 3 applications, eTax, Digitax et eBanque, l’outil plus complet et convenable à l’évolution de l’administration. Il sera également un support également aux ambitions des autorités gouvernantes, l’outil numérique va permettre de révolutionner les procédures fiscales. En d’autres termes, pour la DGI il s’agit de simplifier et dématérialiser les démarches à la charge des contribuables et ainsi améliorer la relation avec l’administration.

En effet, se satisfait le Directeur général des Impôts, Eric BOUMAH, «la solution Digitax consacre, à n’en point douter, une avancée considérable dans le processus de dématérialisation de l’administration gabonaise. Elle entraînera inéluctablement une croissance significative de nos recettes fiscales», comme cela a été le cas pour les pays africains qui l’ont expérimenté avant le Gabon, assure-t-il. Car, «lorsque toutes les parties prenantes jouent bien leurs partitions, les recettes collectées peuvent passer du simple au double», a-t-il lancé, en guise d’encouragement aux opérateurs économiques présents. 

Initiée depuis 2023, dans le cadre de la modernisation des entités placées sous la tutelle du ministère de l’Economie et des participations, la plateforme Digitax, annonce une ère nouvelle de la gestion fiscale. Mais pour laquelle Mays MOUISSI a sollicité la «magnanimité des contribuables». En effet, précise-t-il, «quelques fois lorsque nous lançons de nouvelles solutions informatiques, nous sommes soumis à quelques bugs, à quelques éléments de sur-utilisation. Si cela venait à arriver, pardonnez-nous d’avance. Nous allons travailler à corriger tous les bugs que nous allons rencontrer». 

La cérémonie qui s’est achevée par une simulation d’utilisation de l’outil Digitax, a été le lieu pour le ministre de tutelle et le Directeur général des Impôts d’adresser leurs félicitations aux agents de l’administration impliqués dans l’élaboration de cette plateforme. Non sans les encourager pour la suite du processus. Pour rappel, cette plateforme innovante permettra la gestion intégrée de l’ensemble des processus fiscaux, incluant la gestion de l’assiette fiscale, le recouvrement, le contrôle fiscal, le traitement des contentieux, ainsi que le paiement des impôts par téléprocédure.

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Economie

Diaspora gabonaise: enfin des projets pour contribuer à l’économie nationale 

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Bien connue des réseaux sociaux, la diaspora gabonaise pourrait enfin se distinguer auprès de leurs concitoyens. Au cours de l’audience tenue ce 27 mars 2024 avec le Président de la Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, la confédération de la diaspora gabonaise multicontinentale G10 a révélé quelques pans de ses ambitions pour la jeunesse gabonaise. Des actions plus que des mots semble-il désormais. Mais cela reste à voir. 

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En effet, désireux de créer de l’emploi et de soutenir l’entrepreneuriat des jeunes, la confédération prévoit des investissements. Et dans ce sens, une initiative serait prête à être concrète, celle de la mise en œuvre d’un village agricole qui permettra de générer des emplois pour la jeunesse gabonaise, révèle un communiqué de la présidence de la République. 

Voilà qui devrait permettre de redorer l’image de la diaspora gabonaise, qui selon des chiffres officiels contribuerait à hauteur de 0%, au produit intérieur brut (PIB) du pays, avec seulement 2,9 millions de Fcfa (5000 $). Quand le Nigéria recevait de sa diaspora 23,63 milliards de $ et le Sénégal, 2,56 milliards de dollars. 

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