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Economie

Industries extractives : quid de la possible radiation du Gabon de l’ITIE?

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Le Gabon sera-t-il de nouveau exclu de l’initiative de transparence sur les industries extractives (ITIE)? Tel est l’objet de la réunion du 08 février 2023 entre le Groupe multipartite de l’ITIE Gabon et Helen Clark, la présidente du Conseil d’administration de l’ITIE. L’éventualité, ou du moins la rumeur à propos de la radiation du Gabon de l’ITIE serait partie des propos le 9 janvier dernier de Guy René MOMBO LEMBOMBA, qui en évoquait la possibilité dans un post sur les réseaux sociaux.

Pour rappel, le Gabon fut exclu de l’ITIE le 27 février 2013, par le conseil international de l’ITIE pour avoir remis le 15 février de cette année– sout plus de 9 semaines de retard – son dernier rapport sur ses revenus extractifs. L’exclusion du Gabon fut prise par le conseil réuni à Oslo le 27 février 2013 après examen du document; le conseil était alors présidé par l’ancienne secrétaire britannique au Développement Clare SHORT.

Au-delà du non-respect des délais, il fut reproché au comité national de l’Itie, coordonné par Ange Macaire LONGHO, de n’avoir pas été exhaustif sur les chiffres publiés, de ne pas s’être réuni régulièrement et de n’avoir pas suffisamment associé la société civile à la vérification des chiffres. Pire, le coordonnateur national de l’ITIE fut « accusé » d’avoir cherché à camoufler certains de ces manquements au secrétariat international de l’Itie. Il aura fallu batailler dur pour que la réintégration du Gabon en octobre 2021.

Sommes-nous dans le même contexte ayant conduit à l’exclusion du Gabon de l’ITIE en 2013? « Certes, le Gabon a encore du chemin à parcourir pour se conformer à l’ensemble des exigences de l’ITIE. Mais beaucoup a été fait depuis la réintégration du pays en 2021 à notre organisation», indique un responsable de l’ITIE qui évoque dont les propos sont ici rapportés par nos confrères de Lalibreville. Et de poursuivre : «la qualité du dialogue entre (son) organisation et les autorités gabonaises (…) Nous convergeons à la fois sur les objectifs et sur moyens à mettre en œuvre pour les atteindre», insiste-t-il.

Un point de vue non partagé par les leaders de la société civile gabonaise membres du GMP ITIE accusés de faire du tapage au nom de leurs intérêts pécuniaires. Une communication sur l’état d’avancement du rapport d’activité 2021 de l’ITIE Gabon est prévue pour avril prochain.

MEZ

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Gabon: les convoyeurs de marchandises désormais tenus de présenter une « Lettre de voiture »

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Lek 28 mars 2023, une convention a été signée entre le Conseil gabonais des chargeurs (CGC) et la Direction générale des transports terrestres (DGTT) portant présentation désormais obligatoire de la «Lettre de voiture » (LV). Document prévu par l’Acte uniforme Ohada, la lettre de voiture (LV) est un contra établissant les conditions générales d’une prestation de transport, et définissant l’ensemble des règles encadrant la transaction entre le chargeur et le transporteur, ainsi que la responsabilité de chacun en cas de litige. En somme, l’équivalent du connaissement maritime (Bill of lading, ou B/L en anglais) en transport maritime, et la Lettre de transport aérien (LTA). La mise en route de la LV intervient quelques semaines après le naufrage du navire Esther Miracle qui a endeuillé le Gabon tout entier. Drame à la suite duquel, le Premier ministre, Alain-Claude BILLIE-BY-NZE, avait annoncé un grand ménage dans le secteur des transports gabonais en proie à des « conflits d’intérêt, l’intérêt personnel  des négligences, compromissions, des passe-droits».Selon Anatole KABOUNOU ONKONI, directeur général des transports terrestres: « Dans la documentation dans un voyage terrestre, il manquait cet élément important alors que dans les autres modes de transport, ce n’était pas le cas. Le vide est comblé ». Délivrée gratuitement aussi bien au transporteur qu’au chargeur, la LV facilite la traçabilité des marchandises sur la route.

MEZ

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Transition énergétique: vers l’augmentation des investissements américains au Gabon

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Jeudi 23 mars 2023, une délégation américaine conduite par Syed DILAWAR, envoyé spécial du bureau économique et des affaires commerciales des États-Unis a été reçue par le ministre du Pétrole, Vincent de Paul. L’objet de cette entrevue visait à étudier la possibilité pour le gouvernement américain d’augmenter ses investissements au Gabon.

Le ministre du Pétrole a présenté à ses hôtes les potentialités offertes par le pays dans le secteur énergétique et des hydrocarbures: « Le Gabon est dans une phase de transition énergétique. Et le gaz est désormais une ressource qui doit compter et pour laquelle, nous savons qu’aujourd’hui, beaucoup d’efforts doivent être faits dans la recherche. Surtout la recherche dont les potentialités dans l’offshore profond et très profond nécessitent de gros investissements. Et nous savons que l’ensemble des sociétés américaines pour la plupart sont celles qui sont porteuses des projets de cette nature», a expliqué Vincent de Paul MASSASSA à ses hôtes.

Dans un contexte de déclin de la production pétrolière, il est plus que nécessaire d’accélérer la transition énergétique et améliorer l’approvisionnement du territoire national en gaz butane. Ainsi, le Gabon a-t-il amorcé, depuis peu, sa transition énergétique. Laquelle devrait notamment consister au développement des ressources gazières afin de générer de nouvelles sources de revenus pour les prochaines années.

«Je suis ici pour voir comment on peut accélérer les investissements américains ici au Gabon et comment les entreprises américaines peuvent travailler avec les entreprises gabonaises», a déclaré Syed DILAWAR, au sortir de l’audience. Rappelons que plusieurs entreprises américaines opèrent déjà dans le secteur pétrolier gabonais. On peut citer la compagnie Vaalco Energy et la société américaine des services pétroliers Schlumberger.

MEZ

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15e session de la Cemac: vers un changement de dénomination du Fcfa

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Dans quelques années, le franc CFA, la monnaie notamment utilisée dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), va changer de dénomination. Les réflexions y relatives seraient assez avancées. Le cadre de coopération monétaire avec la France sera certainement modifié. Il s’agit d’une réforme envisagée depuis belle lurette, mais la question était au cœur du 15e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) à Yaoundé au Cameroun. Celle-ci a été mise en débat après la restitution de la «réflexion approfondie» confiée au gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), Abbas MAHAMAT TOLLI, et au président de la Commission de la Cemac, Daniel ONA ONDO en 2019. Selon le communiqué final de ces assises, les chefs d’État ont prescrit «d’élargir la réflexion au ministre en charge des finances et de l’économie » et de leur «remettre les conclusions conjointes à brève échéance, en planifiant suivant un échéancier précis, les mesures à prendre à court, moyen et long terme». En droite ligne de celles engagées par l’Union économique et monétaire d’Afrique de l’Ouest (UEMOA), cette réflexion porte notamment sur le changement dénomination de la monnaie, de la clôture du compte d’opération dans les livres de la Banque de France afin de permettre à la CEMAC de disposer de la totalité de ses réserves de change et du retrait des représentants français au sein des organes de décision et de contrôle de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).

MEZ

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