Calendrier Historique
8 juin 632: mort du prophète Mahomet
Mahomet s’éteint à Médine le 8 juin 632 (le 13 du mois de Rabi’ premier, selon le calendrier arabe).
Celui qui va apparaître plus tard comme le Prophète de l’islam décède suite à une fièvre douloureuse et une longue maladie, peut-être consécutive à un empoisonnement. Il a environ 63 ans. Sa tombe est creusée sur le lieu même de son décès.
À l’instant de mourir, il a unifié par les armes la partie occidentale de la péninsule arabe. Mais bien qu’il ait eu neuf femmes légitimes, il ne laisse aucun fils survivant susceptible de lui succéder à la tête des croyants.
Mahomet offre l’image d’un homme énergique mais aussi pénétré de sa mission divine.
Il se défend d’être poète et se juge incapable d’inventer par lui-même quoi que ce soit de comparable au Coran. Il se reconnaît faillible et ne se veut en rien différent des autres hommes. C’est un guerrier qui ne rechigne pas à donner la mort. Il aime les femmes et ne s’en cache pas. Il consacre par ailleurs beaucoup de temps à la prière et dédaigne les richesses de ce monde.
Abou Bekr (ou Abou-Bakr) remplace le messager d’Allah au terme d’une brève lutte de succession. Il prend le nom de khalîfa (calife), d’un mot arabe qui veut dire lieutenant ou remplaçant. Ce premier calife a 59 ans. Il figure parmi les plus anciens compagnons de Mahomet. Il est aussi le père d’Aïcha, l’épouse préférée du Prophète.
Abou Bekr n’appartient à aucune des grandes familles de La Mecque, ce qui lui vaut d’être accepté par toutes. Seul Ali, le gendre du prophète, déplore son élection… Ses ressentiments causeront plus tard la scission entre les musulmans orthodoxes de confession sunnite et ceux de confession chiite.
Avec l’aide de l’énergique chef de guerre Khalid ibn al-Walid, Abou Bekr maintient l’unité de la communauté musulmane, menacée par les rivalités de clans et de tribus.
Il mène aussi des combats difficiles contre les tribus d’Arabie centrale. La tradition qualifiera ces combats de « guerres d’apostasie » (note) en suggérant que les tribus concernées seraient revenues aux cultes polythéistes. Dans les faits, il semble qu’elles n’aient jamais précédemment fait acte de soumission à Mahomet.
Le calife les vainc rapidement et dès 633, un an après la mort de Mahomet, il peut se flatter d’avoir déjà conquis et soumis la totalité de la péninsule arabe. Prolongeant la tradition guerrière de leurs ancêtres, le musulmans tournent leurs ambitions vers les empires perse et byzantin limitrophes.
Calendrier Historique
18 juillet 2023: Célébration de la journée internationale Nelson MANDELA
Le 18 juillet est le 199e jour de l’année du calendrier grégorien, 200e lorsqu’elle est bissextile, il en reste ensuite 166e.
La Journée internationale Nelson Mandela (en anglais : Nelson Mandela Day) fut proclamée par l’UNESCO le 10 novembre 2009 et célébrée le 18 juillet de chaque année afin de commémorer la contribution de Nelson Mandela, militant de la cause anti-apartheid et premier président noir d’Afrique du Sud, à « la promotion d’une culture de paix ».
Durant cette journée, chaque citoyen du monde est appelé à consacrer symboliquement soixante-sept minutes de son temps à une œuvre au service de la collectivité, en mémoire des soixante-sept années que Mandela a vouées à sa lutte pour la justice sociale l’égalité, réconciliation et diversité culturelle.
Le 18 juillet correspond à la date d’anniversaire de Nelson Mandela et le 18 juillet 2010, la première célébration, correspond à ses 92 ans.
Calendrier Historique
30 juin 2023: fête de l’indépendance de la RDC
Le 30 juin est le 181e jour de l’année du calendrier grégorien, 182e lorsqu’elle est bissextile, il en reste ensuite 184e.
Le 30 juin 1960 le Congo arrache son indépendance à la Belgique. Patrice Lumumba joue un rôle capital dans cette émancipation. Chargée d’espoir, l’indépendance bascule le pays dans le chaos : le Katanga puis le Kasaï font sécession ; craignant pour leur vie, les Belges s’enfuient ; la Belgique puis les Nations unies envoient des troupes ; les gouvernements congolais se succèdent après l’assassinat de Lumumba en janvier 1961.
En 1965, Mobutu, chef d’état major de l’armée, renverse par un coup d’État le président Joseph Kasa-Vubu. Le Congo retrouve une certaine stabilité au prix d’un régime autoritaire. Il devient le Zaïre. Mobutu se maintient au pouvoir pendant trente deux ans. En 1997, l’avance de l’AFDL avec M’zée Laurent Désiré Kabila, une force armée rebelle, l’oblige à fuir Kinshasa. Le régime tombe, affaibli par la crise économique, discrédité par la corruption, et abandonné par les puissances occidentales.
Le porte-parole de l’AFDL, Laurent-Désiré Kabila, se proclame chef d’État en mai 1997. Le pays change encore une fois de nom devenant la république démocratique du Congo. Kabila conduit le pays d’une manière aussi autocratique que son prédécesseur et le plonge dans la guerre (Deuxième guerre du Congo). Depuis l’assassinat de Kabila (2001) et la fin du conflit, le Congo est entré dans une phase de démocratisation, marquée notamment par la tenue d’élections libres en 2006, 2011 et 2018. Le président actuel est Félix Tshisekedi, fils d’Étienne Tshisekedi, succédant à Joseph Kabila (fils de Laurent Kabila) depuis janvier 2019. Cette succession marque pour la première fois l’alternance pacifique en RDC.
Calendrier Historique
26 juin 1960: Célébration de la fête de l’indépendance de Madagascar
Le 26 juin est le 177e jour de l’année du calendrier grégorien, 178e lorsqu’elle est bissextile, il en reste ensuite 188e.
L’indépendance de Madagascar est proclamée le 26 juin 1960 à l’issue d’un processus négocié entre l’élite politique malgache et le gouvernement français, qui avait fait de l’île une colonie 65 ans plus tôt.
Ce processus débute après l’insurrection malgache de 1947, violemment réprimée par le gouvernement français qui refusait toute autonomisation croissante de ses colonies.
Dans les années 1950, la capitale Tananarive se retrouve au centre d’une lutte entre Malgaches autonomistes et indépendantistes, les deux groupes fondant différents partis. À la fin de la décennie, les territoires français d’Afrique sub-saharienne acquièrent une autonomie croissante, en particulier lorsqu’ils entrent en 1958 dans la Communauté française fondée par Charles de Gaulle lors de la mise en place de la Cinquième République.
Comme les autres membres de cette fédération, Madagascar décide cependant rapidement d’accéder à l’indépendance formelle. Les premiers ministres malgache Philibert Tsiranana et français Michel Debré signent l’accord d’indépendance le 2 avril 1960 et celle-ci est proclamée le 26 juin 1960 jour de la fête nationale malgache. Les deux États restent très liés dans les années qui suivent. Madagascar intègre ensuite l’ensemble des organisations internationales.