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Société

Libreville /Détournement de fonds à la CNSS: après l’audit, des têtes commencent à tomber

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Plusieurs cadres de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), ont été jetés en prison pour détournements de centaines de millions de francs CFA. L’un d’eux, responsable du service trésorerie de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), aurait détourné plus de 200 millions de francs CFA. Trois autres agents auraient distrait des sommes allant de 9 à 17 millions de francs. L’enquête suit son cours et d’autres têtes pourraient tomber sous peu. Une ambiance de terreur règne depuis lors dans la boîte.

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Ces arrestations sont au chapitre des premiers résultats apportés par l’audit interne diligenté par l’administrateur provisoire de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Déterminés à remplir la mission à eux confiée par les plus hautes autorités du pays, Christophe EYI et ses collaborateurs travaillent d’arrache-pied à éplucher avec minutie les comptes de la l’institution. Lequel toilettage a donc déjà permis le placement sous mandats de dépôts de plusieurs cadres et agents de la CNSS à la prison centrale de Libreville communément appelée « sans famille ».

Certains des agents et cadres jetés au gnouf falsifiaient les comptes de l’entreprise à l’aide d’un logiciel dont ils auraient la parfaite maîtrise. Et bien d’autres stratagèmes frauduleux rondement menés pour siphonner les caisses de l’institution. Reste à savoir si le kidnapping, dimanche 13 novembre dernier, d’une agente du service audit interne de la CNSS aurait un lien avec l’interpellation de plusieurs agents véreux de la maison. Une question à laquelle l’administrateur provisoire de la CNSS a répondu par l’affirmative.

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L’infortunée avait été relâchée en début de soirée du même jour complètement nue devant le portail de la CNSS. Des faits, particulièrement graves, qui ont mis tout le personnel en état de choc. De fait, la cellule psychologique mise en place par la direction de la CNSS pour porter assistance aux agents ne saurait suffire à ramener la sérénité dans les rangs. Les conclusions de l’enquête judiciaire ouverte conséquemment sont très attendues.

S’exprimant sur la question le 14 novembre 2022, dans une note de service adressée à l’ensemble du personnel, l’administrateur provisoire Christophe EYI ne fait pas de mystère sur ses soupçons :« Certains auditeurs font, actuellement, l’objet de menaces et intimidations par des personnes non identifiées en raison de l’exercice de leurs missions. Au regard des méthodes utilisées et des premiers éléments de l’enquête ouverte, tout porte à croire qu’il s’agisse de collaborateurs de notre établissement». Christophe EYI n’entend aucunement céder aux tentatives d’intimidation et autres menaces.

MEZ

Société

Gabon /Tensions à Comilog: la PDG d’Eramet rappelle aux syndicalistes le « bilan exceptionnel » de Leod Paul BATOLO

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Comme le President de la Transition, Brice clotaire OLIGUI NGUEMA, la Presidente du groupe Eramet siffle la fin de la récréation et rappelle aux syndicalistes de la Comilog le bilan exceptionnel de Leod Paul BATOLO à la tête de Comilog.

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Dans un climat de tension croissante au sein de la Compagnie Minière de l’Ogooué (Comilog), les syndicats, apparemment guidés par des motivations personnelles, ont récemment pris pour cible l’Administrateur Directeur Général, Leod Paul BATOLO. Le 26 août dernier, ces syndicats ont adressé une lettre au Président Directeur Général du groupe Eramet, exigeant la tête de M. BATOLO. Ce geste intervient en pleine phase de conciliation, ce qui jette un doute sérieux sur les véritables intentions des syndicats, qui semblent moins préoccupés par la gestion de l’entreprise que par une croisade personnelle.

Face à cette situation, le PDG d’Eramet, Christel Bories, a répliqué dans une lettre datée du 4 septembre, soulignant les performances exceptionnelles de la Comilog sous la direction de Leod Paul Batolo. Depuis sa prise de fonction en 2019, la production de l’entreprise a connu une hausse spectaculaire de 80%, passant de 4,1 millions de tonnes en 2018 à 7,4 millions de tonnes en 2023. Ces résultats sont appuyés par l’embauche de plus de 600 nouveaux employés et une augmentation salariale de 20% pour les travailleurs, faisant de la Comilog l’entreprise la mieux rémunérée du Gabon.

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Au lieu de s’attaquer à la figure de Leod Paul BATOLO, les syndicats devraient se concentrer sur l’accompagnement de cette dynamique positive qui bénéficie non seulement à l’entreprise, mais aussi aux travailleurs et aux communautés locales. La Comilog a, par exemple, investi chaque année près de 6 milliards de FCFA dans des projets de responsabilité sociétale qui améliorent directement la vie des habitants de Moanda, Mounana et Bakoumba.

En matière de développement professionnel, l’entreprise a alloué un budget annuel de 500 millions de FCFA pour la formation continue des employés, renforçant ainsi leurs compétences et assurant leur sécurité au travail. Les efforts de la Comilog ont porté leurs fruits, positionnant l’entreprise comme une référence en matière de sécurité au Gabon, avec une réduction significative du taux de fréquence des accidents.

Dans un contexte où la culture de l’excellence et du résultat devrait primer, il est regrettable que des questions politiques interfèrent dans le domaine professionnel. Le maintien d’un Administrateur Directeur Général ne devrait être dicté que par les faits et les chiffres, et non par des intérêts personnels ou politiques. En renouvelant sa confiance à M. BATOLO pour un mandat de quatre ans, le Conseil d’administration de la Comilog a clairement fait le choix de la stabilité et du progrès.

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Il est temps pour les syndicats de se recentrer sur l’essentiel : soutenir une gestion qui porte ses fruits et qui, si elle est appuyée de manière constructive, peut accomplir encore plus pour les Gabonais et pour l’avenir de la Comilog.

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Aviation Africa 2026: le Gabon serait “un hôte idéal”

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Alors que les sommet et exposition de l’aviation civile se tiendront pour la première fois en Afrique centrale et francophone, en septembre 2026, le Gabon s’avère être un candidat de premier choix, pour abriter l’événement. Il faut dire que depuis l’entame de la transition, les autorités gabonais ont entrepris de relever le secteur de l’aviation. De nombreuses actions ont été entreprises à cet effet. Les plus symboliques étant la création de la compagnie nationale, “Fly Gabon” et la réhabilitation des aéroports provinciaux.

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Pour le Gabon, ce sera donc une aubaine d’accueillir cette rencontre de vol, qui rassemblera près de 1 500 délégués de l’Afrique et du monde. Par ailleurs potentiels investisseurs pour faire évoluer ce secteur. «Ce sommet est un événement très attendu dans le calendrier mondial de l’aviation. Il vise à être un point de convergence où les dirigeants des compagnies aériennes, des régulateurs, des aéroports, des fabricants d’équipements d’origine (OEM) et des entreprises de la chaîne de soutien et d’approvisionnement peuvent engager un dialogue constructif et établir de nouveaux partenariats», a expliqué Mats Wilander MBIE MANEMBE, directeur général de BMC Infrastructures, partenaire de l’évènement.

De plus, poursuit-il, «Le Gabon, avec sa situation stratégique et son secteur aéronautique en pleine croissance, se présente comme un hôte idéal pour cet événement. Cela mettrait non seulement en lumière l’engagement du Gabon à faire progresser l’industrie aéronautique, mais également son potentiel en tant que hub central de l’aviation en Afrique»

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Société

Libreville / Rentrée scolaire & délestages : SEEG , un allié à l’échec scolaire?

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D‘excuses en excuses, les gabonais n’en peuvent plus des «délestages abusifs», qui mettent en danger leurs habitations, leurs appareils et leurs emplois. Alors qu’ils croyaient ce «cauchemard» derrière eux,  ces derniers jours les coupures d’électricité s’enchaînent à nouveau, de jour comme de nuit. Aux premières heures de la rentrée des classes, les apprenants devront-ils s’accoutumer à la bougie pour lire leurs cours? La Société d’énergie et d’eau du Gabon constituerait-elle à son tour une raison d’échec scolaire alors que depuis plusieurs semaines l’électricité dans le Grand Libreville devient une denrée rare ?

Pour la SEEG, ces perturbations s’expliquent. Et c’est par la voie d’un communiqué publié ce 03 septembre 2024 qu’elle les justifie. «Un incident majeur enregistré ce jour a 19h51 à la centrale thermique d’Alénakiri a pour conséquence des perturbations sur une partie du réseau électrique du Grand Libreville. Les interventions sont en cours en vue d’un retour à la normale dans les meilleurs délais».

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Les meilleurs délais ne sont pas encore aux portes des gabonais, puisque ce matin du 4 septembre 2024, plusieurs délestages successifs ont déjà été enregistrés. Ce, après avoir passé une nuit privée d’électricité.

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