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Société

Gabon: audit, interpellations, réduction de la masse salariale… Les syndicats n’en peuvent plus et crient à la grève à la CNSS

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Vendredi 18 novembre 2022, à l’issue de son assemblée générale dite «symbolique d’avertissement», la Coalition des syndicats CNSS a déposé un préavis de grève. Conformément aux articles 302 à 304 du code de travail et de la convention numéro 87 de l’OIT (Organisation internationale du travail). Les points de revendications sont «l’arrêt total de toute volonté de modification des dispositions contractuelles de manière unilatérale, notamment le paiement intégral du 13ème mois ; la mise en place d’un cadre de dialogue social conformément aux dispositions de la convention numéro 98, sur le droit d’organisation et de négociation collective». L’administrateur provisoire Christophe EYI et son équipe doivent répondre sous huit (8) jours à compter de la date de dépôt.

Cette menace de grève tient lieu de dénonciation des «agissements de l’actuelle administration provisoire». Élément déclencheur de cette montée au créneau des partenaires sociaux de la CNSS, une note interne portant suppression du paiement du 13ème mois. Toute décision à laquelle s’opposent catégoriquement les syndicats. La note interne portant suppression du 13e mois, stipule en effet, qu’ «au regard des difficultés financières que traverse la CNSS, de son incapacité à faire face à certains de ses engagements, notamment vis-à-vis des bénéficiaires des prestations sociales et des fournisseurs, le Comité de Surveillance et de Contrôle des Organismes de Prévoyance Sociale, en sa session du 20 Septembre 2022, a décidé de supprimer le 13ème mois ».

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La Coalition des syndicats CNSS, par la voix de son président, Louis Jocelyne NGOMA, récuse la légalité de la décision portant suppression du 13e mois, compte tenu du fait que l’administration actuelle n’est que provisoire. «Le code de sécurité sociale est bien précis. Il n’y a qu’un directeur général qui peut le faire. Nous n’avons pas signé de contrat avec l’actuelle administration provisoire, mais plutôt avec un DG et c’est lui qui devrait modifier les dispositions de notre contrat». Le leader syndical s’appuie sur le cadre procédurier légal en la matière qui veut que toute modification du salaire doive «faire l’économie des questions qui peuvent alléger les charges de l’entreprise, avant d’attaquer la baisse de salaires».

Au regard de ces explications par lui apportées, le porte-parole de la Coalition estime que les décisions prises par l’administration provisoire de la CNSS n’auraient, «aucun cadre juridique, mais il fonctionne comme un DG, alors qu’il est simplement là pour réformer la maison et non procéder à des actes de gestion». Et de poursuivre : « Le salaire c’est le dernier recours quand on a tout épuisé. Mais lui, il s’en prend directement à nos salaires. Et cela se négocie avec les partenaires sociaux».

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À en croire les syndicats CNSS, Christophe EYI marcherait sur le pas de son prédécesseur en se figeant sur la légitimité des syndicats: « Il fait la même erreur que la précédente direction. Il fait état des papiers de notre Coalition, alors que nous avons un récépissé. Nous existons depuis 2004 et nous avons toute la documentation nécessaire». À preuve, citent les syndicats, « l’arrêté 147, de l’OIT, dont l’article 27 alinéa 2» souligne que «les employés peuvent virer ou mandater un délégué pour parler en leurs noms, à travers des pétitions (…) Et nous avons fait signer plus de 1000 pétitions en 48 heures. Nous avons donc mandat de parler au nom des tous les agents de la CNSS, sur tout l’ensemble du territoire national».

Dixit Louis Jocelyn NGOMA: «Nous avons proposé un ensemble de solutions pour réduire les charges de l’entreprise. A la CNSS, il est plutôt question d’un problème structurel. L’AP doit faire le point de tous les centres de coûts, sources d’argent de la CNSS, pour avoir une idée globale de la structure, ce qu’il n’a pas fait». Le climat est donc des plus délétère ces temps-ci à la CNSS. Après les menaces de mort dont fait l’objet l’administration provisoire dirigée par Christophe EYI, et l’enlèvement d’une agente du service audit interne, voilà la menace de greve des personnels.

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MEZ

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Gabon: 109 véhicules et 367 costumes d’audiences bientôt livrés aux magistrats

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Le 02 juin 2023, le ministre de la Justice, Erlyne Antonela NDEMBET-DAMAS, a accordé une séance de travail au bureau du Syndicat national des Magistrats du Gabon (SYNAMAG) conduit par son Président, Germain Ella NGUEMA. Il s’agissait pour les deux parties, de faire l’état d’avancement des points de revendications inscrits dans le cahier des charges remis au Gouvernement. À savoir, le projet de statut portant carrière des Magistrats, la dotation en véhicules, les toges d’audience, les régularisations des situations administratives et l’amélioration du cadre de travail. D’où la présence à cette réunion des directeurs généraux du Ministère de la Justice en charge du suivi des dossiers y afférents.

S’agissant des moyens roulants, il a été mis à la disposition des magistrats, 109 véhicules de service devant leur permettre d’améliorer leur rendement au travail. Plus d’une quarantaine (40) de ces véhicules seront bientôt livrés. Cette acquisition de moyens roulants a été faite dans le cadre des ressources affectées à la Caisse de dépôt et de consignation (CDC) et l’achat des véhicules affectés au Cabinet du ministre de la Justice. Aucun véhicule devant bénéficier aux magistrats n’a été remis à l’administration.

Quant au texte portant carrière des magistrats, il a été transmis au Parlement le mercredi 31 mai 2023 pour examen et adoption. En ce qui concerne les 367 costumes d’audiences commandés auprès d’un couturier parisien. Au sujet des avancements, les régularisations des situations administratives et l’amélioration du cadre de travail des magistrats sont autant des points de revendications satisfaits en totalité par le Gouvernement non sans en informer les partenaires sociaux, dans le cadre du dialogue social permanent.

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La Maison de Couture Parisienne Ponsart et Dumas ayant été payée par le Trésor public cette semaine, les toges seront livrées dans les semaines à venir, a rassuré Arlette NTSAME MERMOZ, Directeur général des Affaires civiles. S’agissant des régularisations des situations administratives, 121 dossiers de Magistrats sont en cours de traitement, a indiqué le directeur général des affaires administratives. Tout ceci satisfait Germain Ella NGUEMA et son bureau à qui il incombe désormais de rassurer la base pour une reprise totale des activités dans les cours et tribunaux.

MEZ

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À Owendo, Ali BONGO promet les financement des activités des commerçantes par l’État

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Le Président de la République Ali BONGO ONDIMBA était à Owendo ce 30 mai 2023, dans le cadre de sa tournée Républicaine entamée il y a plusieurs mois. Au cours de ce périple qu’il a débuté en matinée du jour éponyme dans la commune d’Akanda (chef-lieu de la province de l’Estuaire), le chef de l’État s’est notamment rendu au marché Akournam 2 Jean Michel NZAOU, sis dans le 2ème arrondissement de ladite commune.

Accueilli chaleureusement par les commerçantes locales, Ali BONGO ONDIMBA a annoncé que le gouvernement à travers les ministères du Commerce et des Affaires sociales, se réunira avec les différentes coopératives de la commune d’Owendo en vue du financement des activités des commerçantes. Une annonce qui, s’inscrivant en droite ligne de la politique sociale du numéro un gabonais, a été saluée par les femmes commerçantes d’Owendo déjà reconnaissantes envers le Président de la République pour tous les actes posés en leur faveur.

En tête desquels, le prix des étals fixé à 5000 Fcfa par mois, et leur immatriculation
à la Caisse nationale d’assurance maladie et de le garantie sociale (CNAMGS). Ce qui leur permet de bénéficier de soins à moindre coût. Aussi, ces femmes encouragent-elles le Président de la République à poursuivre dans sa volonté de toucher du doigt les conditions de vie des ses concitoyens.

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MEZ

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Gabon: Setrag enrichit sa flotte de 6 locomotives

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Le 28 mai 2023, la Société d’exploitation du transgabonais (Setrag) a réceptionné six (6) locomotives flambant neuves au port d’Owendo (sud du Grand-Libreville). Acquises dans l’État de Illinois aux Etats-Unis d’Amérique, elles ont coûté à l’exploitant du Transgabonais la modique somme de 20 milliards de francs CFA. Voilà qui devrait relancer le Fret voir même augmenter le trafic de façon exponentielle.

Pragmatique, Christian MAGNI, ci-devant Directeur général de la Setrag, a, encore une fois de plus, matérialisé l’accord par lui obtenu, il y’a deux (2) ans, du conseil d’administration de l’entreprise pour rénover la flotte. Et ainsi améliorer la qualité de service. Dixit Christian MAGNI, «avec 22 mètres de long pour 3 mètres de large et 4,4metres de hauteur, ces GTG 46 de 166 tonnes chacune, peuvent tracter un peu plus de 50 wagons, soit 30% de plus que ce qui se fait actuellement».

Et de poursuivre, «je suis particulièrement heureux par la réception de ces six nouvelles locomotives, l’achat de celles-ci a été actée en 2021 aujourd’hui elle sont là. Je salue la bonne collaboration entre le groupe ERAMET, la direction générale de l’entreprise, les partenaires et le personnel car nous attendions tous ces machines qui vont venir redynamiser un secteur en souffrance».

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Avant de conclure, que l’opération de remise à niveau qui a été lancée, il y a plusieurs mois, exigeait un matériel de qualité. Désormais acquis, cet outil sera opérationnelles d’ici la fin du mois de juin prochain, le temps d’y installer le kit de sécurité par le service technique. Les locomotives vont ainsi tracter que les trains Fret (marchandises, Bois et hydrocarbures) uniquement.

Outre l’ouverture de nouvelles perspectives économiques, l’acquisition de ces locomotives flambant neuves vient répondre aux nombreuses sollicitations de la clientèle fret qui n’avaient de cesse de réclamer la modernisation du trafic. Plusieurs tonnes de nouveaux rails dont la commande a depuis été lancée, viendront parachever le relooking de la Setrag.

MEZ

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