Santé
Gabon: Arise s’engage contre les cancers féminins
La 9ème édition d’octobre rose, cette campagne annuelle de sensibilisation afin de lutter contre les cancers féminins, notamment celui du sein et du col de l’utérus, a été lancée le 1er octobre 2022 au Gabon comme dans plusieurs pays du monde, sous le thème « la vie saine ». Un mois durant, pouvoirs publics, associations, ONG et entreprises du secteur privé et/public unissent leurs voix afin d’inciter les femmes à se faire dépister. C’est dans cet esprit que la société Arise, la maison mère d’Olam, en partenariat avec l’Aéroport de Libreville (ADL), s’est engagée à prendre une part active dans ce combat à travers une affiche, comportant un message, diffusée sur toutes les plateformes. «S’informer, c’est prévenir. Se faire dépister, c’est s’assurer un avenir », peut – on lire sur le spot. Une vive exhortation adressée à la gent féminine d’autant plus que, selon les organisations de lutte, le dépistage précoce d’un cancer, en plus de réduire les coûts inhérents au traitement, permet aux personnes concernées de continuer à travailler pour subvenir aux besoins de leurs familles. Il est opportun de rappeler que la dernière édition a permis le dépistage de 12.324 femmes, pour le cancer du sein ; et 9.751, pour celui du col de l’utérus. Sur les 766 cas suspects, ce sont 54 biopsies qui ont été réalisées !!!!
Le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Président de la Transition a reçu ce jour au Palais Rénovation un important lot de médicaments des mains des i de la Société “La Santé Pharmaceutique”, destinés aux soins infantiles dans les établissements scolaires du pays.
À travers ce don estimé à plus de 700 cartons comprenant des anti inflammatoires, des médicaments pour le traitement des pathologies intestinales, de la grippe saisonnière et autres, la Société Santé Pharmaceutique entend accompagner la Transition dans le développement du secteur santé à travers sa production locale de médicaments.
Implantée dans la ZES de Nkok depuis 2017 et spécialisée dans la fabrication et l’exportation des produits pharmaceutiques, cette structure ambitionne également de diversifier son offre de produits avec notamment la production d’anti-rétroviraux, d’anti- tuberculeux et autres solutés pour utilisation médicale.
Pour répondre à la problématique des soins préventifs et curatifs en milieu scolaire, et sous l’impulsion du Chef de l’Etat, qui attache du prix à la Santé de ses compatriotes et en particulier à celle des plus jeunes, la distribution de cet important don se fera d’emblée dans les établissements dotés d’infirmeries, et progressivement sur l’ensemble des établissements scolaires du territoire national.
Avec l’augmentation des cas d’affection grippale, et identification de quelques cas de Covid-19, le secrétaire général de la présidence de la République, Guy ROSSATANGA RIGNAULT annoncé des précautions qui seront désormais prises au Palais du bord de mer.
Ainsi, les agents au sein de cette institution de même que les visiteurs, devront adopter «le port du masque obligatoire en cas d’affection grippale, l’utilisation des gels hydroalcooliques, le dépistage à la Covid-19, en cas de persistance des symptômes», indiqué une note de service.
Au regard des dispositions prises par la première instance du pays, il va s’en dire que les administrations publiques emboîteront le pas et scelleront ainsi le retour définitif aux mesures barrières. D’autant que certaines s’y sont déjà mises.
Eternuements, toux, rhume, des symptômes que l’on rencontre partout que l’on soit dans une surface commerciale, à bord d’un taxi ou tout simplement dans la rue. La grippe sévit au Gabon. Et avec elle, la COVID, qui présente les symptômes se faufile, et fait son retour en douce.
Si l’épidémie n’a jamais disparu , les 25 cas révélés positifs dans le Grand Libreville, invitent à la prudence. Et dans certaines administrations elles est d’ores et déjà de mise. L’affiche “port de masque obligatoire” et les gels désinfectants ont fait leur grand retour. Il faut prendre des précautions car les victimes de cette “épidémie” dénoncent des symptômes sévères.
Maux de tête, douleurs dans la poitrine, difficultés à respirer, rhume, toux, autant de signes qui rappellent la (trop longue) période de confinement qui a fait de nombreuses victimes économiques au Gabon. Nul doute que les Gabonais ne veulent pas la revivre. Ils se remettront donc volontiers au cache-nez et gel mains, pour préserver leur santé et par extension la santé publique.
