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Société/Environnement

Affaire BONGO-VALENTIN: entre manipulation & mensonges

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Sur la toile, les images fusent, les unes après les autres, les vidéos diffusées sur la place publique effritent la candeur des prévenus BONGO VALENTIN. Après 14 ans de manipulation du peuple gabonais, les derniers dirigeants de la dynastie BONGO ne comptent pas s’arrêter là, et profitent de leur liberté provisoire, pour  remettre au goût du jour leur capacité de nuisance. Cette fois, leurs victimes, des personnalités de haut rang, à qui ils tentent en vain de soutirer des aveux quant au traitement qu’ils auraient reçus à la prison centrale de Libreville.

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Leur nouvelle cible, le Colonel Ismaël Telesphore NGOUSSI aurait rencontré Noureddine et Sylvia BONGO VALENTIN, à son domicile, situé dans l’enceinte de la prison centrale. Signifiant au regard de la proximité avec son bureau que «personne ne saura». Une rencontre inappropriée, qui constitue une véritable entorse au protocole, bien connu de cet officier qui se souvient «d’avoir un devoir de réserve», en plus d’ «avoir prêté serment».

Au fil des échanges qui prennent des allures de conseil de famille, «Nono», comme l’appelle tendrement l’officier supérieur, tel un félin, affamé et en quête d’aveux à se mettre sous les crocs, sonde sa proie. De sa voie posée, fluide, teinte de malice et ne dévoilant aucune sorte de traumatisme, Noureddine BONGO VALENTIN lancent sans cesse des interrogations insidieuses. «Tu n’as pas voulu que j’y retourne parce que tu savais ce qui m’attendais», peut-on entendre. Des tentatives vaines d’obtenir une confession, qui se heurtent au mur de l’ignorance manifeste du Directeur de la sécurité pénitentiaire, sur ces allégations.

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La vidéo, secrètement enregistrée par la mère et le fils, révèle une volonté de nuire, à ces “informateurs”, qui semblent attendent des détenus, des faveurs, matérielles ou numéraires. L’audio laisse entendre une plainte de l’officier supérieur, qui reprochait à «Nono» de lui avoir refusé un véhicule. Révélant par là même une posture servile et un espoir persistant de bénéfices, malgré la gravité des accusations pesant sur les prévenus.

Sans preuves de leurs accusations, Sylvia et Noureddine BONGO VALENTIN ont plutôt servi à mettre en lumière une certaine incompétence, du Colonel NGOUSSI. Qui au regard des échanges serait potentiellement corrompu par le couple mère fils. Une démarche aux allures cyniques qui contraint à s’interroger sur les réelles motivations des sorties successives des BONGO VALENTIN.

Société/Environnement

Crise à l’AGASA: retour au travail pour le SYNATA après des négociations

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Le Syndicat National des Agents de l’AGASA (SYNATA) a décidé de suspendre son mouvement de grève à compter du 4 novembre 2025. Cette décision fait suite à une réunion de suivi des négociations tenue le 3 novembre 2025 entre le SYNATA et la Direction Générale de l’AGASA, en présence de l’Inspection spéciale en charge du secteur agricole du Ministère du travail.

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Les parties ont discuté de plusieurs points importants, notamment la mise en place d’un moratoire sur les cotisations sociales, la présence d’un médecin du travail au sein de l’Agence et la mise en place d’un cadre de concertation pour discuter des points sujets à controverse. Le SYNATA a accepté de participer à ce cadre légal qui traitera des points tels que les rétrogradations, affectations et promotions jugées arbitraires, ainsi que de tous les sujets liés à la modification substantielle de l’organigramme de l’AGASA.


Le SYNATA invite tous ses adhérents et sympathisants à rester mobilisés et solidaires pour que cette concertation aboutisse dans l’intérêt collectif de l’AGASA et de la nation. Le syndicat rappelle que sa lutte est celle de la légalité, de la justice et de la cohésion au sein de la maison AGASA.

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Gabon/ interdiction de la vente de sachets d’eau par l’AGASA: un défi de gouvernance scientifique et sanitaire

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[L]’annonce, le 27 octobre 2025, de l’Agence Gabonaise de Sécurité Alimentaire (AGASA) interdisant la vente de sachets d’eau soulève des interrogations majeures quant à la rigueur scientifique et la proportionnalité de cette décision. Au-delà d’un simple produit, l’eau destinée à la consommation humaine est un vecteur vital et un indicateur clé de la gouvernance sanitaire d’un pays.

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L’eau potable ne saurait être considérée comme un simple bien de consommation. En tant qu’aliment à part entière, elle doit répondre aux mêmes exigences de sécurité, qualité et traçabilité que tout produit alimentaire. La sécurité sanitaire de l’eau illustre la performance du système de santé publique et la maturité réglementaire d’un État. Ainsi, toute mesure affectant ce produit essentiel engage la souveraineté alimentaire nationale et le droit constitutionnel des Gabonais à une alimentation.

Dans ce sens le Dr Patrick ENKORO, ancien DG de l’AGASA a fait une sortie disant que «Le peuple voudrait savoir quels sont les faits tangibles révélés, étayés scientifiquement et dont l’ampleur systémique menacerait la santé des consommateurs gabonais au point d’interdire en tout état de cause la distribution et la commercialisation des eaux en sachet ?». Rappelant au passage que «la sécurité sanitaire et nutritionnelle des aliments n’est pas un jeu mais un enjeu majeur de souveraineté nationale, elle poursuit l’objectif de bien nourrir les gabonais et non de faire du tintamarre».

En effet , la méthodologie scientifique est un impératif pour toute décision de restriction sanitaire. L’évaluation des risques doit suivre un protocole rigoureux comportant identification et caractérisation des dangers, évaluation précise de l’exposition et caractérisation du risque global. Sans données robustes et transparentes, une décision d’interdiction perd toute crédibilité et fragilise l’autorité de l’AGASA.

La note administrative récente de l’AGASA n’apporte pas de réponses claires sur la base analytique de la décision. Aucun détail quant au nombre d’échantillons, aux méthodes utilisées, ni à la répartition géographique des résultats n’a été communiqué. Cette absence de données claires va à l’encontre du principe fondamental de proportionnalité et remet en cause la légitimité d’une interdiction généralisée, sans distinctions par opérateurs ou zones.

Une interdiction mal étayée peut avoir des effets contraires à ceux escomptés :Sur la santé publique dans la substitution par des sources d’eau non contrôlées, augmentation des risques sanitaires.Sur les opérateurs économiques, avec des pertes financières, faillites et découragement des acteurs responsables. Sur la crédibilité de l’AGASA avec la perte de légitimité scientifique et affaiblissement de la gouvernance sanitaire.

L’AGASA devrait privilégier une approche constructive fondée sur la preuve et la proportionnalité, avec trois axes majeurs :

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     – Publication d’analyses certifiées et communication transparente des résultats;               

     – Adoption de mesures ciblées adaptées aux opérateurs, lots et zones concernées;

     – Mise en place de plans correctifs intégrant contrôle, accompagnement technique et renforcement des capacités.

Pour restaurer sa crédibilité et son autorité scientifique, l’AGASA devrait publier un rapport détaillé et circonstancié des analyses. Laquelle placée sous l’autorité du ministère de l’accès universel à l’eau a pour attribution la délivrance des agréments techniques pour la production, la conservation et la distribution de l’eau potable.

En plus d’impliquer les ministères sectoriels concernés dans la prise de décision. Notamment la Direction générale de L’eau, Elle pourrait également créer un comité scientifique indépendant. Et renforcer la formation continue de ses équipes.

La sécurité sanitaire de l’eau ne peut être instrumentalisée par des décisions administratives sans fondement scientifique solide. La vraie autorité scientifique s’appuie sur la preuve, la rigueur et la transparence, dans le respect de la proportionnalité des mes’pures. L’AGASA doit rester le rempart scientifique contre le risque alimentaire et non devenir un outil de gestion politique.

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Société/Environnement

Élections provinciales de la Croix-Rouge Gabonaise: une journée démocratique dans la sérénité à travers le pays

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Le samedi 25 octobre 2025, la Croix-Rouge Gabonaise a tenu ses Assemblées Générales Électives provinciales dans plusieurs chefs-lieux du pays, conformément à ses statuts et au calendrier électoral national. À Port-Gentil, Koula-Moutou, Franceville et Oyem, les membres actifs et volontaires se sont mobilisés pour renouveler les instances dirigeantes dans un climat de calme, de transparence et de responsabilité.

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Koula-Moutou (Ogooué-Lolo)

À Koula-Moutou, les travaux ont débuté à 15h30 sous la présidence du sous-préfet, représentant le gouverneur. Après les discours d’ouverture et la lecture du message de la Présidente Nationale, le comité électoral a rappelé les dispositions statutaires encadrant le scrutin. Sur 18 membres inscrits, 15 ont voté. Le nouveau bureau provincial est désormais dirigé par Mombo Wilfrand, élu Président. Il sera épaulé par MOUITY à la vice-présidence, MOUINGUI à la commission Genre, ROUNGOU à la commission Finance et AMIERY à la commission Jeunesse. Les travaux se sont achevés à 18h45 dans une ambiance studieuse et respectueuse.

Président Provincial Élu  de Koulamoutou, Wilfrand MOMBO

Oyem (Woleu-Ntem)

À Oyem, les élections se sont déroulées à la mairie, sous la supervision du Président National Genre et Inclusion, Serge NGUEMA MEBALE. Deux candidats étaient en lice pour la présidence : EYENE ABAGA Mathieu, enseignant du secondaire et ancien conseiller jeunesse, et ABESSOLE Trésor Fortune. Le scrutin, organisé dans un esprit démocratique, a vu la victoire de EYENE ABAGA Mathieu. Le bureau élu comprend également ENDAMANE NDONG Jean Luc à la vice-présidence, MBAZOGHE MBYA Samantha à la jeunesse, N’NEGUE ABAGA Judith aux finances, MEYE M’ESSONE Placide au genre et inclusion, et ELLA EYI Rostand à la discipline. La cérémonie s’est clôturée à 16h30 par un moment convivial.

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Nouveau président Élu du comité du Woleu Ntem, Mathieu EYENE ABAGA

Franceville (Haut-Ogooué)

À Franceville, les élections ont débuté à 11h20 par la lecture du code électoral par le président de la commission. Les discours du président sortant et de la Présidente Nationale venue de Libreville ont suivi, marquant le lancement officiel des travaux. Chaque poste n’a enregistré qu’une seule candidature, et le scrutin s’est déroulé sans incident majeur. Les opérations électorales se sont déroulées sous le regard des partenaires, autorités et invités, et se sont achevées à 16h30 dans une ambiance calme et respectueuse.

Le nouveau bureau provincial est dirigé par Amélie Sylia NTSONO, communicante de formation et ancienne Secrétaire Provinciale. Elle est accompagnée de Christ KOMBE à la vice-présidence, Lionel Trésor MOUSSAVOU à la commission jeunesse, Ulrich NGOMA DIBA à la commission genre, et Loila LENGOUMA pse NKOLO à la commission finance.

Présidente Provinciale Haut-Ogooué, Amélie NTSONO


Port-Gentil (Ogooué-Maritime)

À Port-Gentil, le Président sortant MOMBO Hugues Frixos a été reconduit à la tête du comité provincial. Sa réélection témoigne de la confiance renouvelée des membres dans sa gestion et son engagement.

Le bureau élu est composé de JOHSON OZANGA Louise J. à la vice-présidence, EYENE EYENE Stanislas à la jeunesse, MEBIAME NGUEMA Fabrice à la discipline, BEN ALY MUCANY Armand Brice à l’audit et à la gestion des risques et catastrophes, et OUGANDA NINA Marie Louise au genre et inclusion.

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Un processus électoral encadré et transparent

Ces élections provinciales s’inscrivent dans le processus de réforme et de consolidation de la gouvernance interne de la Croix-Rouge Gabonaise. Elles visent à renforcer la légitimité des instances locales, assurer la continuité des actions humanitaires et préparer l’Assemblée Générale Élective nationale prévue du 21 au 23 novembre 2025 à Libreville.

L’ensemble des scrutins s’est déroulé dans le respect des procédures, sous l’observation de représentants des autorités locales, des partenaires institutionnels et de cabinets d’huissiers de justice. Les résultats officiels seront transmis au Conseil National de Direction et archivés conformément aux dispositions réglementaires.

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