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International

Expansion Russe: les USA vont demander des comptes aux gouvernements africains jugés « déloyaux »

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Pendant longtemps concentrés sur les pays d’Amérique Latine, les Etats – unis d’Amérique entendent jeter un regard sur le continent noir, plus précisément en y régulant, voir contenant, les activités de la Fédération de Russie. C’est fort de cette initiative que, le 28 avril 2022, la chambre des représentants américains a adopté, à 415 voix contre 9, le « Countering Malign Russian Activities in Africa Act », une loi axée sur la lutte des activités, jugées malveillantes, de la Russie en Afrique. Principal inconvénient : ce projet semble remettre en cause le principe de souveraineté nationale pour les pays africains.

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Selon le magazine panafricain « Jeune Afrique« , à travers cette loi, le congrès américain se réserverait le droit d’évaluer, régulièrement, l’ampleur et la portée des activités russes en Afrique, afin de s’assurer qu’ils ne compromettent pas « les objectifs et intérêts des Etats – Unis ». Pourraient s’en suivre des « demandes de compte », aux Etats africains soupçonnés de déloyauté, d’éventuelles « condamnations » politiques et de possibles rétorsions commerciales, dans le cas où ces derniers « financeraient la guerre », par l’achat de pétrole russe ou de céréales « volées à l’Ukraine ».

Cependant, cette loi est très mal perçue en Afrique : les pays du continent y voient une négation de leur souveraineté et craignent que l’Afrique ne soit la principale victime des rivalités stratégiques mondiales.

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L’on se souvient que le 08 août 2022, lors de son déplacement en Afrique du Sud, en pleine conférence de presse commune, le Secrétaire d’Etat américain, Anthony BLINKEN a été vertement repris par son homologue sud – Africaine, Naledi PANDOR, qui estime que ce projet de loi vise à punir les nations africaines pour n’avoir pas fait suffisamment preuve de déférence envers l’Occident. « vous ne pouvez pas annoncer, que parce que l’Afrique fait cela, (elle sera punie) par les Etats – unis. L’adoption de cette loi a été décevante (…) nous sommes des Etats souverains », a martelé, devant un Anthony BLINKEN silencieux, la cheffe de la diplomatie sud – africaine, selon des propos recueillis par nos confrères de News24.

Et les craintes africaines sont d’autant plus fondées que cette loi n’est pas sans rappeler la théorie de l’ « endiguement », du nom de cette stratégie de politique étrangère adoptée par les Etats – Unis, après la 2nde guerre mondiale, et qui visait à stopper l’extension de la zone d’influence soviétique et à empêcher certains Etats d’adopter le communisme.

L’heure est peut – être venue, pour certains pays, de revoir la nature de leurs relations avec le continent noir parce que les époques ne sont pas les mêmes.

Afrique

50 ans d’indépendance de Guinée Bissau: OLIGUI NGUEMA prend part aux festivités

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Invité par son homologue Bissau-Guinéen, le Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a pris part ce jour à l’Avenue Amilcar Cabral à la célébration du 50ème anniversaire de l’accession à la magistrature suprême de la République de Guinée Bissau.

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Cette commémoration a vu la participation de plusieurs Chefs d’État, de leaders politiques, du corps diplomatique, des organismes internationaux et d’anciens leaders et dirigeants qui ont marqué l’histoire de ce pays ami.

Après les parades militaire, populaire et la revue des troupes marquant l’événement, le Général Umaro SISSOCO EMBALÓ a livré une adresse au peuple bissau-guinéen à travers laquelle il a rendu hommage aux héros de l’indépendance de la Guinée Bissau.

Au terme de cette cérémonie, le Président de la Transition a adressé ses félicitations à son Homologue pour l’organisation des festivités et s’est dit honoré par l’accueil qui lui a été réservé en terre bissau-guinéenne. Le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a par ailleurs saisi ces moments pour réitérer la volonté du Gabon de développer un partenariat actif avec la Guinée Bissau.

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International

Après avoir évoqué un 3e mandat d’Emmanuel MACRON, Richard FERRAND rétropédale

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Un récent entretien accordé au journal “Le Figaro” a suscité un élan de polémique dans la société française. Richard FERRAND, ancien président de l’Assemblée nationale s’est dit opposé à la limitation des mandats présidentiels en France. Qui selon lui «bride le choix des électeurs», qui ne seraient pas opposés à un 3e mandat du président Emmanuel MACRON. Pris à la gorge par les conséquences de ses propos dans l’opinion, Richard FERRAND s’est montré outré par cette agitation autour de sa sortie. «Consternant de voir s’agiter réseaux sociaux et médias paresseux sur une proposition stupide que je ne fais pas dans un entretien : modifier la constitution pour la présidentielle de 2027. Panurgisme imbécile». Pour rappel, Richard FERRAND a ouvertement dit sa volonté de se défaire des normes établies et des traditions républicaines françaises, en matière d’élections. Avait-il déclaré, «je regrette tout ce qui bride la libre expression de la souveraineté populaire, la limitation du mandat présidentiel dans le temps, le non cumul des mandats etc». Une non-proposition qui laisse entrevoir pourtant une volonté de voir Emmanuel MACRON se présenter à nouveau à sa propre succession.  

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Afrique

RCA: après 16 mois de détention un prisonnier français, libéré grâce à Ali BONGO

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Juan Rémy QUIGNOLOT a enfin pu regagner sa France natale dimanche 21 mai 2023. Après 16 mois de détention préventive à Bangui (RCA) où il avait été arrêté en mai 2021. L’interpellation de cet ancien militaire de 57 ans, était consécutive à la découvert, à son domicile, d’un important stock d’armes. Sous contrôle judiciaire depuis le 22 septembre 2022, avec interdiction de quitter le territoire centrafricain, Juan Rémy QUIGNOLOT a finalement pu s’en aller grâce à la diplomatie d’Ali BONGO ONDIMBA qui aura pesé de tout son poids dans ce dossier. Le Chef de l’État gabonais est d’ailleurs à l’origine de la remise en liberté du français 8 mois plus tôt. Parti de Bangui le mardi 18 mai dernier, Juan Rémy QUIGNOLOT a marqué une halte de deux jours à Libreville. Si rien n’a filtré de cette escale en terres Gabonaises, l’on imagine bien que l’ancien militaire français, que l’on dit «très éprouvé physiquement» en a profité pour remercier Ali BONGO ONDIMBA. Et pour cause. Approchée par nos confrères de l’AFP, Caroline QUIGNOLOT, la sœur de l’ancien militaire, a confirmé que le Président gabonais «a joué un rôle important dans sa libération», faisant office de «médiateur» entre Bangui et Paris.

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