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Politique

Projet de loi portant orientation relative à l’Economie Sociale et Solidaire: Y-F MANFOUMBI se défend devant le Parlement

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Le ministre du Commerce Yves-Fernand MANFOUMBI a défendu devant le parlement, le projet de loi portant orientation relative à l’Economie Sociale et Solidaire en République Gabonaise. Le membre du gouvernement justifie son idée en s’appuyant, d’une part, sur l’exemple de bien des pays dans le monde dont les politiques de développement sont caractérisées par la dominance d’une économie plurielle où le secteur privé à but lucratif et le secteur public sont des acteurs dominants, et notant, d’autre part, l’apparition de l’Economie sociale et solidaire dans les pays occidentaux et ceux en voie de développement.

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L’Economie Sociale et Solidaire est l’ensemble des activités économiques et sociales, exercées par des structures formelles poursuivant une finalité d’intérêt collectif et sociétal, indépendantes et jouissant d’une gestion autonome, démocratique et participative et auxquelles l’adhésion est libre et volontaire. Et conformément aux principes énoncés dans les dispositions de l’article 5 du présent projet de loi, les entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire concernées exercent donc, dans tous les secteurs de la vie humaine, leurs activités de production, d’achat, de distribution, de commercialisation des biens et services sous forme de coopératives, mutuelles, associations et fondations (CMAF) afin d’apporter des réponses collectives aux besoins sociaux, distincts de l’entrepreneuriat classique.

Le présent projet de loi s’articule autour de (04) Titres comprenant Sept (07) chapitres et Treize (13) sections. Le Titre premier qui traite de l’objet, consiste à fixer un cadre juridique commun à l’ensemble des entreprises composant le secteur de l’Economie Sociale et Solidaire. Le projet de loi présente les entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire, leur fichier et leur gestion financière. Le chapitre 2 du titre I, désigne les personnes morales éligibles comme entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire, et rend obligatoire la nécessité de constituer un fichier national qui doit être actualisé annuellement. Il édicte, pour finir, les règles communes en matière de gestion financière de ces mêmes entreprises.

Le Titre 2, quant à lui, porte sur la politique de promotion pour le développement de l’Economie Sociale et Solidaire et ses Acteurs. Il énonce les mesures de politique publique que les pouvoirs publics se doivent de prendre pour faciliter l’implémentation et le développement de ce secteur économique sur l’ensemble du territoire national. Ils prennent également des mesures en faveur du développement de l’innovation sociale (chapitre 1 du titre 2). Les organisations nationale, provinciale et départementale chargées de promouvoir l’Economie Sociale et Solidaire dans leur ressort territorial respectif. Il est ainsi créé le Conseil National de l’Economie Sociale et Solidaire ainsi que ses démembrements provinciaux et départementaux. Ce sont des organes de conseil, de consultation et de promotion (chapitre 2 du titre 2).

À l’image de ce qui s’est passé dans certains pays développés (Canada, Espagne, Etats-Unis, France, Royaume-Uni…) et ce qui se passe actuellement dans d’autres en voie d’émergence (Brésil, Maroc, Rwanda, Kenya, Algérie…), Yves-Fernand MANFOUMBI veut insuffler «une approche nouvelle et différente de pratiquer l’économie en cherchant à conjuguer efficacité économique et finalité sociale». Pour mémoire, le Gouvernement a décidé en 2009, de diversifier les sources de l’économie nationale à la lumière du Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE), afin de mieux prendre en compte ces situations mais aussi, de renforcer l’idée que cette orientation majeure prescrite pour parvenir au Gabon émergent à l’horizon 2025 ne saurait être mise œuvre sans la reconnaissance de l’Economie Sociale et Solidaire comme modèle économique à part entière au Gabon ; puisque sa contribution au développement des populations, à la création des emplois, des richesses et au Produit Intérieur Brut (PIB) est indéniable.

Représentant une part non négligeable dans la création d’emplois, des biens et services, l’Economie Sociale et Solidaire) secteur manque foncièrement de visibilité et de lisibilité au Gabon. Il n’existe nullement, à ce jour, un fondement juridique sur lequel s’appuie l’ensemble des entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire. Il en résulte que chaque entreprise sociale exerce ses activités économiques ou commerciales en tenant compte des textes particuliers, alors que le concept de l’Economie Sociale et Solidaire répond à des principes et finalités universellement adoptés et vulgarisés aussi bien par l’Organisation des Nations-Unies, au plan institutionnel international, que par la majorité des Etats dans le monde. Il n’existe pas non plus de règles juridiques communes applicables à ces entreprises et qui prennent en compte les problématiques qui les assaillent dans leur processus de création, de structuration, de promotion et de développement ».

Le présent projet de loi vise donc, entre autres objectifs, de contribuer à la mise en place d’un cadre juridique commun favorable à la promotion et au développement des entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire et au développement de l’innovation sociale au cœur de l’économie gabonaise, sans prétendre remplacer les normes en vigueur régissant chacune de ces entreprises qui composent le secteur. Il vise également une reconnaissance et une meilleure visibilité et lisibilité de l’Economie Sociale et Solidaire, en lui octroyant une sécurité juridique accrue en précisant les éléments de définition de l’Economie Sociale et Solidaire et en fixant les principes auxquels doivent se soumettre les différentes entreprises qui la composent.
Il institue au profit des entreprises, une meilleure pérennisation de leurs activités, un agrément distinctif « entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire » ».

MEZ

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Politique

Le Gabon honore l’ambassadeur du Japon et le president de la CEEAC

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Le Chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a honoré l’Ambassadeur du Japon, Shuji NOGUCHI, et l’ancien président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, en les élevant au rang de Commandeur dans l’Ordre National du mérite gabonais. Cette cérémonie s’est tenue le 6 septembre 2025 au Palais Rénovation à Libreville.

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Cette distinction est une marque de reconnaissance de la Nation gabonaise pour l’accompagnement et l’implication de ces personnalités dans la consolidation des relations multilatérales avec le Gabon. L’Ambassadeur du Japon, qui termine sa mission diplomatique au Gabon après 5 ans, a exprimé sa joie et sa satisfaction pour cette marque d’attention. Il a remercié les autorités gabonaises et le peuple gabonais pour l’hospitalité qui lui a été réservée.

Le président de la CEEAC, Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, s’est dit heureux et honoré par cette distinction. Il a exprimé un sentiment de mission accomplie et a félicité le Chef de l’État pour avoir mené avec succès le processus de transition et pour les projets de développement entrepris. Cette cérémonie est un témoignage de la reconnaissance du Gabon pour les efforts de ces personnalités en faveur de la coopération régionale et internationale.

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Gabon : La demande d’annulation des élections couplées par Alain Claude Bilie-By-Nze, une chimère politique ?

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Le 30 septembre 2025, l’ancien Premier ministre gabonais, Alain Claude Bilie-By-Nze, a demandé l’annulation des élections couplées (législatives et municipales) qui se sont tenues le 27 septembre dernier. Cette requête intervient alors que les résultats des élections ont déjà été proclamés et que les gagnants ont été désignés conformément à la loi électorale.

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Selon Bilie-By-Nze, de nombreux manquements ont été observés dans certaines circonscriptions, justifiant ainsi sa demande d’annulation. Cependant, cette requête semble être perçue comme une manœuvre politique désespérée, notamment en raison de la faible performance de son parti “Ensemble pour le Gabon” aux élections. En effet, le parti d’Alain Claude Bilie-By-Nze n’a pas atteint le seuil requis pour conserver son existence légale, qui est d’au moins trois sièges de députés et cinq conseillers municipaux.

Poursuivant le processus du rétablissement des institutions républicaines, les élections se sont déroulées globalement sans incidents majeurs, avec seulement quelques difficultés techniques et irrégularités mineures, dans seulement 2% des centres de votent selon le vice-président de la République, Séraphin MOUNDOUNGA.
Par ailleurs, les résultats des élections ont été proclamés et les gagnants désignés conformément à la loi électorale. De plus, l’annulation des élections coûterait cher au budget de l’État, déjà lourdement endetté.

Le gouvernement gabonais a clairement indiqué qu’il n’est pas question de dilapider des ressources financières et politiques pour satisfaire les revendications d’un homme en perte de vitesse. Le vice-président de la République, Séraphin Moundounga, a même invité Alain Claude Bilie-By-Nze à « recouvrer sa lucidité » et à reconnaître sa défaite.

Alain Claude Bilie-By-Nze avait déjà dévoilé ses ambitions politiques en mars 2025, en présentant son projet de société axé sur la lutte contre le chômage des jeunes, la protection sociale et la gouvernance. Cependant son passé politique et ses déclarations controversées ont suscité critiques et interrogations sur sa capacité à diriger.

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Scandale à Ntoum : quand le PDG piétine la vision du chef de l’État

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Alors que les gabonais du territoire et de la diaspora espèrent un scrutin en toute transparence et certaines personnalités politiques semblent elles avoir du mal à abandonner les vieilles et mauvaises pratiques. Celles là même qui volent le vote des citoyens, leur imposant un (non) élu. À Ntoum ce 26 juin 2025, les locaux de la préfecture de la localité ont été la scène du démantèlement d’un réseau supposé de fraude. Si l’on n’en sait pas davantage sur l’identité des individus, il semblerait que l’acte frauduleux irait été commis en faveur du candidat du parti démocratique gabonais (PDG). 

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Selon les témoignages obtenus par la rédaction de Vox populi 241, cette soiree-la, des individus non identifiés auraient été surpris manipulant le dispositif électoral. Assurément, selon les témoins, il s’agirait de personnes n’ont habilités, . Car à l’heure où se sont produits les faits, les noms des scrutateurs n’étaient toujours pas connus. La liste les identifiants n’aurait été rendue publique que très tard dans la nuit entre 23h et minuit, «sous la pression», dit-on. 

Entre les mains de ces individus, que les témoins ont identifié comme étant du PDG, des bulletins de votes sur lesquels ils auraient inscrit des annotations. Et à leur disposition, l’ensemble des urnes et listes électorales prévues pour les élections législatives et locales, ce entre 19h et 22 heures. Pour ce qui apparaît aux yeux des populations présentes sur lieux comme un acte de fraude électorale, le préfet n’y aurait vu qu’une volonté d’anticiper sur les élections au regard du nombre élevé des électeurs inscrits dans les bureaux des votes. En d’autres termes, cette manœuvre suspicieuse aurait été pour le salut des scrutateurs, qui n’étaient pas connus jusqu’à lors. 

À la veille du lancement de la campagne électorale, le Président de la République avait appelé à la transparence, et au respect du vote des gabonais. Ntoum, defierait-elle l’autorité du numéro 1 gabonais? Lui même élu sans aucune contestation, ni soupçon de fraude? Ntoum saboterait-elle l’engagement du Président à en finir avec ces comportements qui n’ont conduit le Gabon d’antan que dans l’abîme ? L’affaire est encore pendante. Affaire à suivre. 

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