Société
Gabon /Naufrage de l’Esther miracle: le capitaine du chalutier “snob” en détention

Les enquêteurs en charge de l’affaire du naufrage du ferry Esther Miracle auraient, selon Gabonactu.com, mis la main sur l’équipage du chalutier qui aurait, en manquant d’humanisme, refusé de répondre à l’alerte reçu en provenance du ferry. Les enquêteurs seraient désormais en attente d’explications face à cette attitude contraire au code de la navigation maritime.
Le code de navigation maritime stipule clairement qu’en cas de situation de détresse vécu par un autre navire, tous bâtiments navals se trouvant dans les environs à obligation d’interrompre son activé afin de porter de secours à celui en détresse. C’est à cette règle, pourtant vitale dans le monde de la navigation, qu’aurait choisi de faire abstraction l’équipage du chalutier qui pêchait en zone proche du naufrage. Cette équipe aurait toutefois reçu l’alerte lancée par le ferry Esther Miracle, alors en détresse. Mais elle aurait jugé que pêcher du poisson était plus important que sauver des vies humaines.
C’est fort de cet acte honteux et indécent, qu’une source judiciaire proche de l’enquête aurait confié à nos confrères de Gabonactu.com, que l’équipe de ce chalutier de l’infamie aurait été mis aux arrêts afin d’être auditionnée sur cette attitude. Laquelle si toute fois établit, sera simplement et en partie responsable de l’issue de ce naufrage. Ce 16 mars 2023, ils étaient encore entre les mains d’une unité de police judiciaire en attendant d’être entendus par le procureur. Ils encourent une inculpation pour non-assistance de personne en danger. Quant aux circonstances aggravantes ou atténuantes, il sera du ressort de l’enquête de les établir.
André Patrick ROPONNAT, procureur de la République, a rappelé qu’«à ce jour, nous sommes à 33 personnes interpelées, entendues ou en train d’être entendues dans les unités de police judiciaire commises pour cette enquête », avant de poursuivre, «ce chiffre est appelé à évolution parce qu’au fur et à mesure que l’enquête évoluera, les révélations que nous aurons au cours de l’enquête nous conduiront probablement vers d’autres personnes et le chiffre sera revu à la hausse». Avec un bilan de 21 morts, 16 disparus et 124 rescapés, les responsabilités continuent d’être établies entre les différents acteurs gravitant autour de ce drame. Et comme l’a indiqué le procureur, la liste s’annonce longue.
Société
Judes RAPOTCHOMBO met la mairie de Libreville au pas (militaire)

Au cours d’une réunion de prise de contact avec les cadres et responsables de l’administration de la commune de Libreville, le Général de brigade Judes Ibrahim RAPOTCHOMBO, délégué spécial chargé de la gestion de la commune de Libreville, a donné le ton des attitudes et habitudes qui doivent rythmer leur collaboration le temps de la transition. Son discours franc n’était pas pour égayer les agents qui ont bien compris que le changement du Gabon passe aussi et d’abord par le changement de [leurs] mentalités.
Pragmatisme et rapidité, le Président de Transition a placé ces atouts au-dessus de tout, pour mener de manière efficace cette période. Et Judes RAPOTCHOMBO se les approprie aisément, pour espérer rétablir le code de “réussite professionnelle” qui permettra de faire fonctionner correctement l’institution et d’atteindre les objectifs fixés.
Ainsi a-t-il dit à l’endroit des retardataires, nonchalants et réfractaires au changement «je n’ai pas la main qui tremble», pour les mettre à la porte. «Celui qui va se mettre en marge du mouvement global. Celui qui va continuer de faire comme avant, se sera mis lui-même à la porte». Des propos qui ont été accueillis dans le plus grand silence, tant ils mettent le doigt sur un ensemble de dysfonctionnements décriés par les usagers.
A-t-il poursuivi, imprimant les nouvelles règles de la mairie de Libreville, «je veux bien que les gens arrivent à 8h30», en raison de la rentrée scolaire. Par contre, «si vous venez à 11 heures, restez chez vous ! Si vous venez à 10 heures de grâce, restez chez vous ! Qu’est-ce que vous viendrez faire à 10h?». Rappelant chacun à sa responsabilité, quant au choix d’arriver à son poste en retard ou de rester chez soi, car pour ceux-là il n’hésitera pas à appliquer la sanction qui convient.
Société
Gabon: Jonathan IGNOUMBA au fait des réalités des agents de son département

Les trois dernières journées ont été particulièrement chargées pour le ministre de l’Agriculture, l’élevage et la pêche, Jonathan IGNOUMBA. De département en département, il a sillonné les directions générales et agences sous tutelle de l’État, pour toucher du doigt les réalités des collaborateurs. Et s’assurer ainsi de leurs conditions d’exercice.
«Nous devons aller vite. Le président l’a dit, que pays est en difficulté. Effectivement, il y a des problèmes dans l’administration surtout. Et nous devons nous atteler à régler ces problèmes», a rappelé le membre du gouvernement qui entend mener à bien les missions prioritaires du CTRI, au sein des départements placés sous sa tutelle.
Tout porte à croire que le chantier de l’amélioration des conditions de travail des agents du ministère de l’Agriculture, l’élevage et de la pêche est désormais ouvert. Et Jonathan IGNOUMBA l’a bien dit, «il faut aller vite».
Société
Gabon /Voie de contournement ADL: la livraison reportée en janvier 2024

La voie de contournement de l’aéroport international Léon MBA de Libreville sera finalement livrée en janvier 2024. L’annonce officielle a été faite par la société adjudicataire Afcons dans un communiqué de presse.
Reliant les points Alibandeng – Okala, cette voie permettra de juguler les flux des embouteillages dans cette zone. Et de rendre un peu plus fluide la circulation entre les communes de Libreville et Akanda (Grand-Libreville).
La voie de contournement de l’aéroport international Léon MBA de Libreville est construite par endroits en 2×3 voies et 3×2 voies sur un linéaire d’environ 4,5 km. Initialement, le chantier devait être livrée en juin 2023. Mais la société adjudicataire accuse 6 mois de retard.
Raisons avancées par l’entreprise indienne pour se justifier: des difficultés notamment liées à l’approvisionnement des agrégats et autres types de matériaux de construction. Il faudra donc encore un peu de patience pour les riverains.
MEZ