Politique
Gabon /Élections générales 2023: ces opposants qui défilent tour à tour de rôle à Oyo

Visiblement les mauvaises habitudes ont la vie dure. Voilà une fois de plus de quoi courroucer la société civile congolaise. En effet, à quelques mois de l’élection présidentielle, l’opposition gabonaise semble avoir délocalisé sa base financière et de soutiens en République du Congo, à Brazzaville. La capitale congolaise ne tarit pas de la présence de nos hommes politiques, qui se suivent à la queue leu-leu, tour à tour, lors d’audiences avec le président congolais, Denis SASSOU NGUESSO. Ces grands patriotes, ceux-là même qui s’érigent habituellement en parangon de la vérité, ces apôtres de la bien-pensance auraient-ils choisi de brader la souveraineté de leur pays au profit de leur soif de pouvoir ? Il se dit pourtant en latin, «errare humanum est perseverare diabolicum», traduit comme, «l’erreur est humaine, mais persévérer est diabolique». Quel funeste dessein poursuivent donc « les pseudos » contradicteurs d’Ali BONGO ?
En effet, après l’humiliante escapade du président des Démocrates (LD), Guy NZOUBA NDAMA, qui s’est fait arrêter avec trois valises d’argent totalisant un peu plus d’un milliard de Fcfa, c’est l’homme au franc-parler, Pierre Claver MAGANGA-MOUSSAVOU (PCMM) qui a choisi de traverser la frontière à la rencontre du leader congolais. Tout porte à croire que ce dernier apprécie particulièrement la danse du ventre de ses voisins qui ménagent aucun effort pour lui faire les poches. Le tombeur de Pascal LISSOUBA, pourrait bien recevoir, dans l’un de ses majestueux salons, le président du Parti des socio-démocrates (PSD), qui attendrait les mains jointes, selon “Africa intelligence”, cette faveur.
C’est connu, la générosité du Président congolais envers l’opposition gabonaise n’a aucune limite. Il use de l’argent du contribuable congolais pour soutenir leur cause, afin d’atteindre un objectif pour l’instant inavoué. Peut-être, celui de voir l’un d’entre eux, évincer Ali BONGO ONDIMBA du siège du palais du bord de mer. En effet, peu avant l’ancien vice-Président gabonais, c’est Alexandre BARRO CHAMBRIER qui aurait approché le président congolais, le 1er mars 2023, en marge du sommet environnemental “one forest summit”, à Libreville. Le président du parti Rassemblement de la patrie et modernité (RPM) qui aurait dû mal à financer ses actions politiques, aurait tendu la main pour recevoir un peu d’argent, à son beau-père, alors qu’il a épousé la cousine de la première dame congolaise. Ce même sommet au cours duquel le parti Réagir a été brillamment ignoré par Omar-Denis Junior BONGO.
S’il n’éprouve aucune difficulté à sortir le chéquier, mieux des billets de banque en quantité impressionnante des banques congolaises, pour les opposants gabonais, pour le Gabon cela révèle d’une certaine ingérence dans les affaires politiques nationales. Et la suite de ces entrevues secrètes pourraient bien se solder devant la justice, et priver ces prétendants au trône de la possibilité de présenter leur candidature lors de la prochaine échéance électorale.
Politique
Le Gabon honore l’ambassadeur du Japon et le president de la CEEAC

Le Chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a honoré l’Ambassadeur du Japon, Shuji NOGUCHI, et l’ancien président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, en les élevant au rang de Commandeur dans l’Ordre National du mérite gabonais. Cette cérémonie s’est tenue le 6 septembre 2025 au Palais Rénovation à Libreville.

Cette distinction est une marque de reconnaissance de la Nation gabonaise pour l’accompagnement et l’implication de ces personnalités dans la consolidation des relations multilatérales avec le Gabon. L’Ambassadeur du Japon, qui termine sa mission diplomatique au Gabon après 5 ans, a exprimé sa joie et sa satisfaction pour cette marque d’attention. Il a remercié les autorités gabonaises et le peuple gabonais pour l’hospitalité qui lui a été réservée.
Le président de la CEEAC, Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, s’est dit heureux et honoré par cette distinction. Il a exprimé un sentiment de mission accomplie et a félicité le Chef de l’État pour avoir mené avec succès le processus de transition et pour les projets de développement entrepris. Cette cérémonie est un témoignage de la reconnaissance du Gabon pour les efforts de ces personnalités en faveur de la coopération régionale et internationale.
Politique
Gabon : La demande d’annulation des élections couplées par Alain Claude Bilie-By-Nze, une chimère politique ?

Le 30 septembre 2025, l’ancien Premier ministre gabonais, Alain Claude Bilie-By-Nze, a demandé l’annulation des élections couplées (législatives et municipales) qui se sont tenues le 27 septembre dernier. Cette requête intervient alors que les résultats des élections ont déjà été proclamés et que les gagnants ont été désignés conformément à la loi électorale.
Selon Bilie-By-Nze, de nombreux manquements ont été observés dans certaines circonscriptions, justifiant ainsi sa demande d’annulation. Cependant, cette requête semble être perçue comme une manœuvre politique désespérée, notamment en raison de la faible performance de son parti “Ensemble pour le Gabon” aux élections. En effet, le parti d’Alain Claude Bilie-By-Nze n’a pas atteint le seuil requis pour conserver son existence légale, qui est d’au moins trois sièges de députés et cinq conseillers municipaux.
Poursuivant le processus du rétablissement des institutions républicaines, les élections se sont déroulées globalement sans incidents majeurs, avec seulement quelques difficultés techniques et irrégularités mineures, dans seulement 2% des centres de votent selon le vice-président de la République, Séraphin MOUNDOUNGA.
Par ailleurs, les résultats des élections ont été proclamés et les gagnants désignés conformément à la loi électorale. De plus, l’annulation des élections coûterait cher au budget de l’État, déjà lourdement endetté.
Le gouvernement gabonais a clairement indiqué qu’il n’est pas question de dilapider des ressources financières et politiques pour satisfaire les revendications d’un homme en perte de vitesse. Le vice-président de la République, Séraphin Moundounga, a même invité Alain Claude Bilie-By-Nze à « recouvrer sa lucidité » et à reconnaître sa défaite.
Alain Claude Bilie-By-Nze avait déjà dévoilé ses ambitions politiques en mars 2025, en présentant son projet de société axé sur la lutte contre le chômage des jeunes, la protection sociale et la gouvernance. Cependant son passé politique et ses déclarations controversées ont suscité critiques et interrogations sur sa capacité à diriger.
Politique
Scandale à Ntoum : quand le PDG piétine la vision du chef de l’État

Alors que les gabonais du territoire et de la diaspora espèrent un scrutin en toute transparence et certaines personnalités politiques semblent elles avoir du mal à abandonner les vieilles et mauvaises pratiques. Celles là même qui volent le vote des citoyens, leur imposant un (non) élu. À Ntoum ce 26 juin 2025, les locaux de la préfecture de la localité ont été la scène du démantèlement d’un réseau supposé de fraude. Si l’on n’en sait pas davantage sur l’identité des individus, il semblerait que l’acte frauduleux irait été commis en faveur du candidat du parti démocratique gabonais (PDG).

Selon les témoignages obtenus par la rédaction de Vox populi 241, cette soiree-la, des individus non identifiés auraient été surpris manipulant le dispositif électoral. Assurément, selon les témoins, il s’agirait de personnes n’ont habilités, . Car à l’heure où se sont produits les faits, les noms des scrutateurs n’étaient toujours pas connus. La liste les identifiants n’aurait été rendue publique que très tard dans la nuit entre 23h et minuit, «sous la pression», dit-on.
Entre les mains de ces individus, que les témoins ont identifié comme étant du PDG, des bulletins de votes sur lesquels ils auraient inscrit des annotations. Et à leur disposition, l’ensemble des urnes et listes électorales prévues pour les élections législatives et locales, ce entre 19h et 22 heures. Pour ce qui apparaît aux yeux des populations présentes sur lieux comme un acte de fraude électorale, le préfet n’y aurait vu qu’une volonté d’anticiper sur les élections au regard du nombre élevé des électeurs inscrits dans les bureaux des votes. En d’autres termes, cette manœuvre suspicieuse aurait été pour le salut des scrutateurs, qui n’étaient pas connus jusqu’à lors.
À la veille du lancement de la campagne électorale, le Président de la République avait appelé à la transparence, et au respect du vote des gabonais. Ntoum, defierait-elle l’autorité du numéro 1 gabonais? Lui même élu sans aucune contestation, ni soupçon de fraude? Ntoum saboterait-elle l’engagement du Président à en finir avec ces comportements qui n’ont conduit le Gabon d’antan que dans l’abîme ? L’affaire est encore pendante. Affaire à suivre.