Faits Divers
Lastourville: traînée en justice, à 23 ans, pour répondre de la paternité de son bébé

M.Y., jeune gabonaise de 23 ans, élève en classe de première à Lastourville dans le département de Mouloundou, est poursuivie en justice à Koula-Moutou pour des faits d’escroquerie sentimentale. Elle aurait attribué la paternité de son dernier-né à un ressortissant sénégalais alors que le géniteur semble être un gabonais.
“L’amour d’un père est plus haut qu’une montagne, l’amour d’une mère est plus profond qu’un océan”, dit un proverbe japonais. C’est sans doute à cette dualité qu’est confrontée dame M.Y. face à son partenaire sénégalais. Déjà mère d’un enfant dont le père demeure absent, c’est le ressortissant sénégalais qui est devenu le partenaire officiel de la jeune dame. S’ensuivra la naissance d’un enfant que le monsieur va naturellement reconnaître comme le sien.
Tout va basculer le jour où, le ressortissant sénégalais, se rendant chez sa dulcinée au quartier Mouanadzokou, dans la même ville, pour une visite inopinée, va tomber sur celui qui serait son rival et qui se serait installé entre-temps chez la jeune fille. Entre le marteau et l’enclume, l’élève fera la désagréable annonce au ouest-africain, que le père de son premier enfant, est aussi celui de l’enfant qu’il croyait être le sien.
Se sentant trahi par sa bien-aimée, le monsieur va alors décider de pas se laisser faire. Il aurait choisi de saisir les autorités judiciaires par le canal d’une plainte. Celle-ci a débouché sur une enquête, qui aurait conduit à l’arrestation de la concernée. Son dossier a été transmis au procureur de la ville de Koula-Moutou qui l’a confié à un juge d’instruction.
Pour l’instant, M.Y. jouit d’une liberté provisoire en attendant de comparaître et de répondre du délit d’escroquerie sentimentale. Selon la loi N°006/2020 du 30 juin 2020 modifié en son article 469 , elle encourt jusqu’à 6 mois d’emprisonnement et une amende d’un million de francs CFA.
Faits Divers
Un jeune homme retrouvé pendu à Bambouchine

Un jeune résident de Bambouchine, quartier sous intégré du 6e arrondissement de Libreville, surnommé Badjo, a été retrouvé pendu à une corde, à l’arrière de la maison familiale. La découverte macabre a été faite dans la matinée du mercredi 28 mars 2023. Suicide ou crime maquillé ? Commentaires et supputations vont bon train dans l’opinion. D’autant que dans le voisinage, l’on a du mal à imaginer que ce jeune homme sans histoire a pu endurer une situation ayant pu le pousser à se donner la mort. Et de façon aussi cruelle. Selon des sources notamment évoquées par nos confrères de Vaatricof, l’infortuné serait rentré la veille complètement ivre. C’est dans cet état d’ébriété que Badjo aurait commencé à perturber la quiétude du voisinage et des autres membres de la famille. C’est au lendemain de ces entrefaites, que le jeune homme a été retrouvé mort derrière la maison familiale dans les circonstances tantôt décrites. Seule l’enquête judiciaire ouverte conséquemment pourra éclairer la lanterne de la famille et du voisinage. Affaire à suivre…
MEZ
Faits Divers
“Le jamais nguémbé”, voleur multirécidiviste dans les mailles de la police

Le samedi 25 mars 2023, les forces de police de Libreville ont mis la main sur Halassane dit “Le jamais nguémbé”, un présumé chef de gang de voleurs multirécidiviste, âgé de 19 ans, qui sévissait dans le grand Libreville. On a beau courir, on finira toujours par s’arrêter. C’est à cet arrêt qu’a été contraint Halassane dit “le jamais nguémbé”. Ce présumé délinquant de grand chemin, malgré son jedune âge, se chargeait avec sa bande de faire la pluie et le bon temps dans plusieurs quartiers du grand Libreville. Longtemps dans le radar des forces de l’ordre, il a été pris en flagrant délit de vol en bande organisée.
Selon des propos rapportés par nos confrères de info241, présumé délinquant a expliqué lors de son interpellation la spécificité de son « activité ». «Moi, je ne braque pas, je fais les vols aggravés, c’est-à-dire que je rentre dans les maisons des gens la journée. Je marche dans le quartier, la maison que je vois qu’il n’y a personne, je rentre dedans pour voler». C’est à croire qu’il plaide coupable aux faits qui lui sont reprochés. Ce qui n’est pas une surprise en soi quand on sait que le présumé délinquant est également un adepte des réseaux sociaux. Il y expose notamment les produits de ces méfaits en s’en vantant. Véritable cas mentalement instable, il n’hésite pas non plus à étaler son mode opératoire.
« La dernière fois, mes amis ont repéré une dame avec les sous. On l’a suivi jusqu’à son domicile. Les deux autres sont rentrés et moi, j’étais entrain de surveiller dehors. Quand je suis rentré, elle était allongée sur le coussin. Un l’avait déjà sécurisé et l’autre l’avait attaché. Un autre lui a demandé où était l’argent, elle a dit qu’elle n’a pas. Mon ami est parti dans la chambre fouiller, il est sorti avec les sous».
Cette arrestation est clairement un motif de satisfaction non seulement pour les forces de l’ordre qui ont réalisé une belle prise, mais également pour les riverains du Grand Libreville qui dorme depuis lors avec un délinquant de moins dans les rues. Même si ces complices sont toujours en cavale, nul doute que ces derniers aussi passeront à leur tour à la trappe.
Faits Divers
Mitzic: “multirécidiviste”, un professeur d’espagnol “v*oleur” aux arrêts

Pierre MEZUI NDONG, enseignant d’espagnol au lycée public Moïse NKOGHE MVE de Mitzic, est depuis le 20 mars 2023 sous mandat de dépôt à la prison centrale d’Oyem. Il lui serait reproché des faits de viol sur L.A.M, élève en classe de 4ᵉ, selon que nous le rapporte nos confrères de l’Union.
Quand les garants de bonnes valeurs sociales sont les premiers à s’ériger en violeur de celle-ci, que veut-on transmettre aux plus jeunes ? C’est la question que nous amène à nous poser cette situation d’une extrême gêne qui s’est déroulée dans la ville de Mitzic.
Selon nos confrères, la nuit du 23 janvier 2023, Moïse NKOGHE MVE se trouve dans un débit de boissons, en compagnie de LAM, son élève en classe de 4ᵉ avec laquelle il partage des boissons alcoolisées. Un peu plus tard, l’enseignant qui avait visiblement ce soir-là des intentions non enseignables, aurait embarqué la jeune fille à bord de son véhicule à destination du parking Nkar 2.
Sur place et après stationnement, il aurait demandé à son élève de se dévêtir. Face à cette situation embarrassante, le jeune fille aurait prétexté être indisposé. Mais c’était mal connaître le monsieur qui voulait à tout prix accomplir sa besogne. Il aurait alors proposé à la jeune fille, de se donner à lui par voie anale. Cette proposition aurait représenté pour elle le comble de l’indécence, et donc elle aurait refusé catégoriquement. Mais décidé et jusqu’auboutiste, Moïse NKOGHE MVE l’aurait finalement prise de force.
Un mois plus tard, le 7 mars 2023, la fille et son père qui a entre-temps été mis au courant, ont saisi la brigade de gendarmerie de l’Okano pour dénoncer ce malheureux événement. Face aux éléments du dossier, l’enseignant d’espagnol aurait reconnu les faits.
Moïse NKOGHE MVE, est par ailleurs décrit par des sources proches de son établissement d’affection comme un multirécidiviste. Une élève dudit établissement contacté par notre rédaction a d’ailleurs confié que «ce n’est pas la première fois que le nom du monsieur est associé à ce genre de choses, moi aussi il m’a même draguée».
Ce genre de cas de figures, loin d’être isolé, traduit le caractère “normal” que prend la proximité enseignants-enseignés aujourd’hui. Cette proximité, pas mauvaise en soi, est souvent la cause de débordements. Il serait plus que temps que des mesures strictes soient prises pour préserver cette relation qui devrait être basée sur le respect et la considération, et non sur d’autres accointances qui viendraient d’une absence d’éthique.