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Diaspora

Rafles des Subsahariens en Tunisie: préoccupée, l’Ambassade du Gabon proscrit “tout déplacement inutile” à sa communauté

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C‘est par le canal d’un communiqué produit , le 23 février 2023, que l’Ambassade du Gabon en Tunisie s’est adressée à la communauté gabonaise séjournant dans ce pays d’Afrique du Nord. Il a été question de rassurer les étudiants gabonais et leurs parents par rapport à la situation socio-politique de l’heure qui voit des rafles massives des personnes venues d’Afrique subsaharienne dans le but du juguler le phénomène d’immigration clandestine.

Signé de la main de son Chargé d’affaires, Franck AUBAME ONDZAGHA, la représentation diplomatique gabonaise, dans son communiqué s’est voulue tout autant préoccupée que rassurante quant à la situation qui prévaut actuellement dans leur pays d’accueil. Elle a d’abord tenu à rappeler, que cette « rafle » ne concerne pas spécifiquement les ressortissants gabonais sur le territoire tunisien. Mais, elle est le canal par lequel les autorités tunisiennes ont choisi d’éradiquer le phénomène de l’immigration clandestine qui aurait pris des proportions graves ces derniers temps dans ce pays.

Aussi, l’Ambassade, après une concertation avec d’autres missions diplomatiques accréditées en Tunisie, a affirmé qu’une action diplomatique allait être menée dans les prochains jours. Mais dans l’immédiat, elle a pris quelques mesures visant à aider les ressortissants gabonais à être moins exposés à ces rafles.

«Pour l’heure, l’Ambassade appelle ses compatriotes au calme et à éviter tout déplacement inutile. Elle demande par ailleurs aux uns et aux autres d’être munis d’une pièce d’identité (carte consulaire, carte de séjour, provisoire ou définitive ou passeport) dans le cas des déplacements nécessaires ou impérieux», a fait savoir le diplomate.

Une recommandation prise par l’Ambassade qui elle-même est accompagnée d’une mesure, « d’autre part, l’ambassade a obtenu de la part de certains établissements la flexibilité sur la présence aux cours qui se feront en distanciel pour les étudiants qui prouveraient des difficultés à se déplacer durant cette période».

Une position responsable certes, mais qui ne cadrerait pas nécessairement avec la réalité. Dans une vidéo relayée par nos confrères de « Médias 241″, une étudiante en première année de cycle ingénieur à l’ »Université Centrale », par ailleurs chargée en communication adjointe de l’association des Étudiants et Stagiaire Gabonais en Tunisie, Rebecca, a livré, sous anonymat, sa version des faits. en ces mots.

«Le problème, c’est que souvent il y a des abus. Par exemple un étudiant va présenter sa carte de séjour valide, mais il sera quand même amené au poste (…). Ce qui fait davantage peur, c’est le fait que la population tunisienne s’y soit mêlée. Donc en tant que noir quand tu sors, les tunisiens peuvent t’agresser parce que tu es noir et tu es dans leur pays. Ils disent que nous voulons faire un remplacement de la population blanche, par la population noire».

Rappelons que cette situation trouverait son origine, dans l’aflux dit trop important d’immigrés, et les actes d’incivilités dont seraient coupable ces derniers. Il leur serait d’ailleurs imputés le viol et le meurtre d’une tunisienne. Aussi, les populations locales se plaindraient de la concurrence déloyale de la main d’oeuvre d’Afrique subsaharienne, qui serait bon marché, et défavoriserait ainsi la force de travail tunisienne. Toutefois, la thèse du raciale et complotiste n’est pas à écarter. « L’immigration clandestine relève d’un complot pour modifier la démographie de la Tunisie, afin qu’elle soit considérée comme un pays africain uniquement et non un pays arabe et musulman », a indiqué Kaïs SAÏED, Président Tunisien.

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Meurtre de Danys DINABONGHO en Turquie: le Gabon demande une contre expertise de l’autopsie

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Selon le rapport du procureur de la ville de Karabuk en Turquie, les cause du décès de la jeune étudiante gabonaise Jeannah Danys DINABONGHO IBOUANGA, âge de 17 ans, serait une noyade. Les autorités gabonaises qui se disent non satisfaite de cette version, réclame une autre autopsie en guise de contre-expertise.

C’est par le canal d’un communiqué publié dans la presse locale turque que le procureur de la ville de Karabuk a informé à l’opinion que «selon le rapport préliminaire de l’autopsie, aucune preuve d’agression sexuelle n’a été trouvée, (…) il a été déterminé que la mort est survenue par noyade».


Même si version n’exclut pas totalement la piste de la criminalité, car elle ne détermine pas de si la noyade est accidentelle ou criminelle, elle ne trouve pas un écho favorable du côté des autorités gabonaises. Et l’argument qui fait autorité à la réticence des autorités consulaires gabonaise est un ensemble d’enregistrement audio de la jeune fille qui laisse clairement entendre qu’elle se sentait en danger en raison de sa couleur de peau.

Fort de cela, le Gabon estime qu’il est nécessaire de pratiquer une contre expertise pour mettre en lumière des éléments qui auraient pu passer entre les mailles de la première expertise. D’autant que le Président de la République, Ali BONGO ONDIMBA, a personnellement instruit aux autorités gabonaises en Turquie de ne ménager aucun effort pour faire toute la lumière sur cette histoire. Notons que plusieurs personnes de plusieurs nationalités, au travers des réseaux sociaux, dénoncent un “crime raciste”.

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Assassinat de Tina BONGO en Turquie: consternation nationale

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C‘est la consternation au Gabon, depuis l’annonce de l’assassinat de Tina BONGO, jeune étudiante gabonaise de 17 ans dont la dépouille a été retrouvée dans une forêt de la ville de Karabük l’une des 81 provinces de la Turquie. Le corps sans vie présentait des traces de viol. Un crime odieux qui survient deux mois après l’arrivée de l’adolescente au pays de Recep Tayyip ERDOĞAN. Selon nos informations, Tina BONGO, qui faisait de la vente de vêtements en ligne en plus de ses études, serait sortie de chez elle aux environs de 20 heures après avoir reçu l’appel d’un client. C’est alors qu’elle est kidnappée, comme en témoignent les images des vidéos surveillance du secteur. Des éléments à charge, mais dont ferait fi la police turque qui semble protéger les assassins de la jeune dame. À la grande indignation de la famille de la défunte et du Gabon tout entier.

MEZ

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Séisme en Turquie: de retour au Gabon, les 25 étudiants rescapés remercient Ali BONGO

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Le 19 mars 2023, 25 étudiants gabonais atterrissaient en provenance de Turquie. Ces derniers, rescapés du récent séisme qui a frappé le pays, ont été accueillis par l’association des parents des étudiants gabonais à l’étranger (ASEGAE) à leur décente d’avion. C’est la fin d’un séjour qui s’est malheureusement terminé sur un épisode effrayant pour ces jeunes ressortissants gabonais. Après le malheureux séisme qui a frappé la Turquie et qui a endeuillé plusieurs familles, ces étudiants peuvent désormais profiter de leur pays et de leurs proches qu’ils auraient pu ne jamais revoir. Prenant la parole au nom de ses camarades, Junior MBADINGA TIOR, vice-président des sinistrés a tenu à remercier les autorités gabonaises pour leur soutien et leur accompagnement. Tout particulièrement, a-t-il déclaré, «nous remercions donc le président Ali BONGO ONDIMBA, le Premier ministre, les autorités consulaires, également, l’association des parents des étudiants», a-t-il déclaré. Pour les parents, c’est une joie immense de retrouver leurs progénitures sauves. Même si le séjour ne s’est pas terminé comme prévu, le plus important pour l’heure reste que ces derniers soient rentrés pleins de vie. Notons que le retour va se poursuivre progressivement. Quant aux 70 autres étudiants sont dans un processus de régularisation administrative afin poursuivre leurs études dans d’autres pays.

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