Economie
Zlecaf: Yves-F MANFOUMBI préconise la mise en place des infrastructures, “pour faciliter les échanges”
Du 26 au 28 janvier 2023, les montagnes d’Aburi, dans la région de l’Est du Ghana, ont abrité le premier sommet de KWAHU, au cours duquel se sont tenus les Dialogues sur la prospérité en Afrique. Ceux-ci, placés sous le thème “Zlecaf: de l’ambition à l’action,promouvoir la prospérité grâce au commerce continental”, ont vu la participation des plus hauts décideurs politiques et commerciaux d’Afrique, venus identifier ensemble les moyens d’accélérer la mise en œuvre de la Zone de libre-échange commerciale d’Afrique (ZLECAF).
En présence des chefs d’États, des ministres, hauts fonctionnaires du secrétariat de la ZLECAF, des décideurs politiques de hauts niveaux, de la commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, du Programme des Nations Unies pour le Développement, des chefs d’entreprises, associations professionnelles, technocrates, femmes, jeunes entrepreneurs et d’autres leaders d’opinion, le Président du Conseil des ministres du commerce de la ZLECAF, Yves Fernand MANFOUMBI a rappelé les ambitions fortes à concrétiser pour l’édification de la zone de libre-échange.
«Nous nous engageons à investir dans les infrastructures pour le transport multimodal et la logistique y compris les services de transport aérien, l’énergie, la communication avec le soutien des institutions financières et du secteur privé afin d’améliorer la facilitation des échanges, réduire les coûts de production, de transport, de commerce et de transaction». Des initiatives pratiques et réalisables, contenues dans le bloc commercial de la ZLECAF, qui conduiront l’Afrique sur le chemin de la prospérité.
Le sommet qui se tiendra dorénavant de manière annuelle, devra aboutir à des consensus sur la manière d’accélérer le développement du continent afin de parvenir à une prospérité partagée, d’accélérer la mise en œuvre complète de la ZLECAf afin que les échanges commencent, de renforcer des catalyseurs du commerce sur le continent, et d’approfondir la coopération et de l’intégration, à travers la ZLECAf. Qui, offre une opportunité pour l’Afrique de construire des économies résilientes, inclusives, durables et prospères.
Pour cette première rencontre, les objectifs prioritaires étaient de favoriser la collaboration entre les États et les entreprises africaines pour stimuler les investissements et développer le commerce intra-africain. En plus de développer des mesures délibérées et durables pour faire du continent une puissance manufacturière. Par ailleurs, la création d’une plate-forme efficace pour les entreprises et les dirigeants politiques, fortement sollicitée pour permettre de nouer des partenariats stratégiques et donner aux entreprises africaines les moyens de construire le continent. Tout en créant des opportunités de collaboration commerciale, pour faire à terme de ce sommet, l’événement le plus recherché pour les dirigeants politiques et commerciaux, les entrepreneurs et les innovateurs en Afrique et au-delà.
Economie
Le secteur minier, pilier
stratégique pour réduire la dépendance du Gabon aux hydrocarbures
Un an après le changement de régime au Gabon, le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), conduit par son président, Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a conduit de nombreux projets visant à relancer de plus belle l’économie gabonaise. Au nombre de ceux-ci, le secteur minier a véritablement fait peau neuve, paraissant désormais comme un pilier stratégique qui va permettre au Gabon de réduire sa dépendance économique aux hydrocarbures. En effet, de nombreuses initiatives ambitieuses ont été déployées,
notamment l’exploration des gisements de diamants dans les régions de Mitzic et Nzenzélé, ainsi que des terres rares à Lambaréné, sans oublier Bélinga et Baniaka. Par ailleurs, les acteurs du secteur initient des programmes de
formation en géologie et en ingénierie minière ont été mis en place, préparant la main-d’œuvre gabonaise à des emplois qualifiés dans le secteur minier. Autant de programmes initiés sous la gestion du CTRI, qui permettent de jeter les bases d’une industrie forte de compétences et d’emplois nationaux.
Economie
Libreville-POG: Fly Gabon réussit son vol inaugural
Comme prévu, ce 31 août 2024, la compagnie aérienne nationale, Fly Gabon a effectué son vol inaugural, ralliant ainsi Port-Gentil, au départ de Libreville. «La transition démarre ce jour et les premiers avions aux couleurs nationales sont là, un Airbus A320 renforcera très bientôt la flotte pour les destinations moyen courrier », a indiqué le Directeur général de Fly Gabon, Nyl Charles MORET-MBA.
La compagnie qui nourrit de réelles ambitions, prévoit d’assurer 90% des liaisons aériennes domestiques. Et mieux encore, de déployer ses ailes au-delà des frontières nationales, avec comme première destination internationale Johannesburg, en Afrique du Sud. Dans l’attente, conscient des difficultés financières des usagers à emprunter le transport aérien, le directeur général a annoncé l’application d’une nouvelle politique tarifaire, pour les familles, étudiants et personnes âgées, indique « Direct info Gabon« . Soient
- 10% de réduction sur les allers-retours pour les familles d’au moins 5 personnes (2 adultes et 3 enfants), avec une remise supplémentaire de 20% pour les enfants.
- Étudiants et lycéens : 15% de remise sur les billets aller-retour
- Seniors : 20% de réduction sur les billets aller-retour. FlyGabon propose également des tarifs promotionnels pour ses liaisons intérieures (aller simple), avec des prix attractifs pour Port-Gentil (70 800 FCFA TTC), Oyem (79 800 FCFA TTC) et Franceville (97 800 FCFA TTC).
Economie
Gabon /“1 jeune, 1 taxi”: BGFI et microfinances , des alternatives pour constituer la caution?
L’exigence de la caution, fixée à 1,100 million de Fcfa, pour l’acquisition d’un taxi, dans le cadre du projet “un jeune, un taxi” n’a décidément pas fini de faire parler. Décourageant au passage des personnes ciblées par ce projet, actuellement dans l’incapacité de totaliser cette somme d’argent.
Mettant un point d’honneur à ce que les jeunes gabonais puissent profiter de cette occasion, offerte par le président de la Transition, Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, le ministre des Transports, a énuméré quelques pistes de solutions pour les futurs acquéreurs.
«Ce qu’on demande au chauffeur de déposer à l’entité (Taxi Gabon) qui gère, c’est à peine 20 000 Fcfa. Il ya des formules pour recouvrer la somme d’un million de Fcfa qui est demandée. Il y a des microfinances, la banque BGFI qui est prête à accompagner le gouvernement dans ses projets sociaux».
Le capitaine de vaisseau Loïc NDINGA MOUYOUMA renchérit en assurant que ses services pourraient échanger avec les établissements financiers choisis par les souscripteurs pour leur expliquer le processus de remboursement du crédit sollicité. Voilà qui pourrait ramener à de meilleurs sentiments les jeunes, au chômage, qui ne voyaient en ce projet, qu’un effet cosmétique.