Economie
Crise dans le Haut-Ogooué et Ogooué-Lolo: Y-F MANFOUMBI s’assure des capacités d’approvisionnement à CECA Gadis

Depuis la survenue de l’éboulement le 24 décembre dernier, qui a entraîné l’arrêt du trafic ferroviaire, le gouvernement est à pied d’oeuvre pour assurer l’approvisionnement des provinces du Haut-Ogooué et Ogooué-lolo, désormais isolées, en vivres et médicaments. C’est dans cet élan que le ministre du Commerce, Yves-Fernand MANFOUMBI s’est rendu ce 13 janvier 2023 à l’entrepôt du Groupe de distribution CECAGADIS, sis à Alenakiri dans la commune d’Owendo, pour s’assurer des capacités d’approvisionnement ainsi que de la disposition du groupe à accompagner le gouvernement dans la mise en place des mesures d’urgence dans ces deux provinces.
En effet, c’est réagissant aux instructions du président de la République, Ali BONGO ONDIMBA, que les membres du gouvernement ont initié des actions d’urgence immédiate et à moyen terme pour permettre aux populations de ces localités de jouir de leurs produits habituels et médicaments. De manière à alléger l’impact causé par l’incident naturel qui affecté le chemin, principale canal d’approvisionnement des vivres notamment frais.
Cette visite du chef de l’administration du Commerce, accompagné pour la circonstance de son ministre délégué, Emmanuel EYEGHE NZE, au sein des 8 000 m2 de l’entrepôt d’Alenakiri, a permis de s’assurer que les populations des localités affectées continuent de recevoir les produits alimentaires, dont ils ont besoins, pour la vie quotidienne, en quantité suffisante à des fréquences convenables. Mais également afin d’éviter une augmentation des prix engendrée par la pénurie dans un contexte de lutte contre la vie chère.
Il faut dire que le groupe CECA GADIS qui compte 21 magasins dans ces deux provinces couvrant 10 villes (Franceville, Moanda, Koulamoutou, Lastourville, Pana, Ngouoni, Akiéni, Okondja, Bongoville et Leconi), a acheminé chaque semaine vers le hub de Franceville, 15 tonnes de denrées alimentaires de première nécessité à travers le pont aérien. 150 tonnes de produits alimentaires sont également acheminés chaque semaine à travers les routes spécialement aménagées.
Economie
Gabon: Mays MOUISSI sommé de mettre en oeuvre les actions prioritaires dans des “délais raisonnables”

Telles sont les instructions émises par le Président de Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA ce 21 septembre 2023, au terme de l’audience accordée au ministre de l’Economie et des participations, Mays MOUISSI KINGA. Le chef de l’État, met un point d’honneur à ce que les actions prioritaires retenues par le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), soient rapidement concrétisées.
En effet, le membre du gouvernement de la Transition a présenté au Général de brigade, un point sur les dossiers
prioritaires ainsi que les mécanismes mis en place pour la mobilisation des
recettes de l’État. Lesquels devraient permettre de financer la Transition, les projets de développement et les réformes institutionnelles.
Pragmatique et ayant à coeur le respect des échéances et engagements, le Président de Transition a instruit le ministre de tout mettre en œuvre afin que les mesures prioritaires annoncées par le CTRI soient effectives dans les délais raisonnables.
Economie
Gabon: la perspective de la dette de “stable” à “négative” selon Moody’s

Dans un communiqué publié le 12 septembre 2023, l’agence internationale de notation financière Moody’s, a abaissé la perspective associée à la dette du Gabon de «stable» à «négative». Ceci, du fait du coup d’Etat militaire qui a renversé le régime d’Ali BONGO le 30 août dernier, et qui laisse planer un «risque accru» de liquidités. Ainsi, la note souveraine du Gabon est elle Caa1, soit une «très mauvaise qualité» conformément à l’échelle de notation de l’agence. Ce qui traduit un «niveau de risque de crédit est très élevé».
Selon ledit communiqué, «la perspective négative suggère qu’une amélioration de la note est peu probable à court terme. Cependant, si la situation politique se stabilise et que la transition se déroule de manière ordonnée, la perspective pourrait redevenir stable. À l’inverse, une détérioration durable de la situation politique ou l’imposition de sanctions financières pourrait entraîner une dégradation de la note».
Conséquence de la condamnation du putsch militaire qui a porté le général Brice OLIGUI NGUEMA au pouvoir par des puissances mondiales telles que la France, les États-Unis et même la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), Moody’s relève « les risques accrus liés à la liquidité gouvernementale et à la situation politique». En dépit de la nomination d’un gouvernement de transition chapeauté par Raymond NDONG SIMA et l’organisation à terme d’« élections libres, transparentes et crédibles » pour rétablir le pouvoir civil, l’agence craint une incertitude politique croissante et l’effritement des perspectives économiques et le soutien financier de la communauté internationale.
Néanmoins, si elle craint que la suspension de l’ordre constitutionnel et l’incertitude politique croissante effritent les perspectives économiques et le soutien financier de la communauté internationale, l’agence souligne quelques points positifs. Premièrement, la note Caa1 équilibre les défis institutionnels et de gouvernance du Gabon avec des coûts de dette modérés et le soutien apporté par les prix élevés du pétrole. Deuxièmement, l’appartenance du Gabon au Franc CFA est un gage de la stabilité macroéconomique du pays.
MEZ
Economie
Gabon /Taskforce de la dette: Le CTRI convoque les maîtres d’ouvrages des marchés publics

Le Président de Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA est bien décidé à démanteler les réseaux de corruption et de gabegie qui ont longtemps caractérisé la passation des marchés publics en République Gabonaise. En effet, selon un Communiqué par lui signé en date du mercredi 13 septembre 2023, le Président du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a décidé de la réactivation de la Task-Force «dette intérieure et extérieure».
L’objectif visé par cette relance est d’effectuer la vérification de l’ensemble des marchés publics. «Cette Task-Force reprendra tous les actes laissés en suspens par la précédente sans raison évidente», annonce le communiqué. Sur ce, ponctue l’adresse, le Président de transition «invite dès lors les sociétés adjudicataires des marchés publics et toutes les entités administratives concernées à se rapprocher de la Commission dès réception de leur convocation».
Ça sent le roussi pour les entreprises ayant perçu de l’argent sans avoir réaliser le travail pour lequel elles ont été payées. Et avec ces entreprises qui, pour la plupart, ont souvent obtenues des marchés par des passes-droits et autres moyens de corruption, tous les agents véreux et cupides de l’État.
MEZ