Economie
Dieudonné MINLAMA demande à Ali BONGO de doter le pays d’une compagnie aérienne

Au chapitre des grandes requêtes par lui formulées dans sa déclaration de presse portant vœux de nouvel an aux gabonais, Dieudonné MINLAMA MINTOGO, le président du parti Ensemble pour la République et candidat malheureux de la présidentielle de 2016, a demandé au Chef de l’État de doter le Gabon d’une nouvelle compagnie de transport aérienne. Pour rappel, le trafic ferroviaire est suspendu jusqu’à nouvel ordre, en raison de l’éboulement de terrain qui a fortement endommagé la voie ferrée au niveau du PK 333. Toute situation qui nécessite d’importants travaux de réfection étalés sur plusieurs mois.
Dieudonné MINLAMA MINTOGO estime, au regard des faits, que «l’Etat ne saurait être sourd ou aveugle devant la série actuelle de catastrophes naturelles qui affectent nos routes, et même le trafic ferroviaire aujourd’hui suspendu jusqu’à nouvel ordre». Pour l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016, l’urgence de l’heure commande une prise de mesures fortes et urgentes. «Ces différents incidents ou accidents nous interpellent sur l’urgence de définir un véritable plan Marshall dans le domaine des infrastructures de transport».
Fort de ce constat, le président du parti Ensemble pour la République plaide pour la création d’une nouvelle compagnie de transport aérien. «Outre le transport terrestre et ferroviaire , le temps et les circonstances nous obligent à doter notre pays d’une nouvelle compagnie de transport aérienne. (…) Je demande au Président de la République d’intégrer ce projet très rapidement dans le programme de développement des politiques de partenariats public-privé». Un plaidoyer somme toute républicain.
MEZ
Economie
Gabon: Mays MOUISSI sommé de mettre en oeuvre les actions prioritaires dans des “délais raisonnables”

Telles sont les instructions émises par le Président de Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA ce 21 septembre 2023, au terme de l’audience accordée au ministre de l’Economie et des participations, Mays MOUISSI KINGA. Le chef de l’État, met un point d’honneur à ce que les actions prioritaires retenues par le Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI), soient rapidement concrétisées.
En effet, le membre du gouvernement de la Transition a présenté au Général de brigade, un point sur les dossiers
prioritaires ainsi que les mécanismes mis en place pour la mobilisation des
recettes de l’État. Lesquels devraient permettre de financer la Transition, les projets de développement et les réformes institutionnelles.
Pragmatique et ayant à coeur le respect des échéances et engagements, le Président de Transition a instruit le ministre de tout mettre en œuvre afin que les mesures prioritaires annoncées par le CTRI soient effectives dans les délais raisonnables.
Economie
Gabon: la perspective de la dette de “stable” à “négative” selon Moody’s

Dans un communiqué publié le 12 septembre 2023, l’agence internationale de notation financière Moody’s, a abaissé la perspective associée à la dette du Gabon de «stable» à «négative». Ceci, du fait du coup d’Etat militaire qui a renversé le régime d’Ali BONGO le 30 août dernier, et qui laisse planer un «risque accru» de liquidités. Ainsi, la note souveraine du Gabon est elle Caa1, soit une «très mauvaise qualité» conformément à l’échelle de notation de l’agence. Ce qui traduit un «niveau de risque de crédit est très élevé».
Selon ledit communiqué, «la perspective négative suggère qu’une amélioration de la note est peu probable à court terme. Cependant, si la situation politique se stabilise et que la transition se déroule de manière ordonnée, la perspective pourrait redevenir stable. À l’inverse, une détérioration durable de la situation politique ou l’imposition de sanctions financières pourrait entraîner une dégradation de la note».
Conséquence de la condamnation du putsch militaire qui a porté le général Brice OLIGUI NGUEMA au pouvoir par des puissances mondiales telles que la France, les États-Unis et même la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), Moody’s relève « les risques accrus liés à la liquidité gouvernementale et à la situation politique». En dépit de la nomination d’un gouvernement de transition chapeauté par Raymond NDONG SIMA et l’organisation à terme d’« élections libres, transparentes et crédibles » pour rétablir le pouvoir civil, l’agence craint une incertitude politique croissante et l’effritement des perspectives économiques et le soutien financier de la communauté internationale.
Néanmoins, si elle craint que la suspension de l’ordre constitutionnel et l’incertitude politique croissante effritent les perspectives économiques et le soutien financier de la communauté internationale, l’agence souligne quelques points positifs. Premièrement, la note Caa1 équilibre les défis institutionnels et de gouvernance du Gabon avec des coûts de dette modérés et le soutien apporté par les prix élevés du pétrole. Deuxièmement, l’appartenance du Gabon au Franc CFA est un gage de la stabilité macroéconomique du pays.
MEZ
Economie
Gabon /Taskforce de la dette: Le CTRI convoque les maîtres d’ouvrages des marchés publics

Le Président de Transition, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA est bien décidé à démanteler les réseaux de corruption et de gabegie qui ont longtemps caractérisé la passation des marchés publics en République Gabonaise. En effet, selon un Communiqué par lui signé en date du mercredi 13 septembre 2023, le Président du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) a décidé de la réactivation de la Task-Force «dette intérieure et extérieure».
L’objectif visé par cette relance est d’effectuer la vérification de l’ensemble des marchés publics. «Cette Task-Force reprendra tous les actes laissés en suspens par la précédente sans raison évidente», annonce le communiqué. Sur ce, ponctue l’adresse, le Président de transition «invite dès lors les sociétés adjudicataires des marchés publics et toutes les entités administratives concernées à se rapprocher de la Commission dès réception de leur convocation».
Ça sent le roussi pour les entreprises ayant perçu de l’argent sans avoir réaliser le travail pour lequel elles ont été payées. Et avec ces entreprises qui, pour la plupart, ont souvent obtenues des marchés par des passes-droits et autres moyens de corruption, tous les agents véreux et cupides de l’État.
MEZ