Société
Libreville: pas de taxi dans les rues ce 27 décembre

Le 26 décembre 2022, le Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (SYLTTEG) a organisé un rassemblement au cours duquel il a été adopté la décision qu’aucun taxi ne circulera dans les rues de Libreville, la capitale du Gabon, notre pays, le 27 décembre 2022. Le but poursuivi est de protester contre le déguerpissement des transporteurs de la zone de la gare routière.
Pour le Gouvernement de la République, il s’agit de fluidifier la circulation dans ladite zone. Un argumentaire qui, selon le président du Syndicat, a du mal à convaincre d’autant plus que les pouvoirs publics n’ont jamais daigné construire un site adéquat qui permettrait aux transporteurs d’embarquer et débarquer leur clientèle.
«Nous voulons que le gouvernement construise des gares routières afin de régler, une bonne fois pour toute, le problème de fluidité dans les artères de la capitale», a déclaré Jean Robert MENIE, selon des propos recueillis par nos confrères de “Gabon Mail Infos”.
Une journée difficile s’annonce donc pour tous ceux qui ont l’habitude d’emprunter les taxis pour leur déplacement. Il convient de préciser que le Président du SYLTTEG aurait déposé une demande d’audience auprès du cabinet de la Cheffe du Gouvernement, Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA, afin qu’une solution idoine soit trouvée dans les meilleurs délais !!!
Société
Gabon /Travaux de la Convention collective Setrag :tous sur la même longueur d’ondes

La Direction Générale de la Setrag a clôturé le vendredi 02 décembre 2023 , les travaux de la nouvelle convention collective.
C’est en présence de l’inspecteur du travail chargé du Transgabonais représentant le ministère du Travail, Jean de La Croix TSANGAGHOLY que la direction générale de la Setrag et les partenaires sociaux ont accordé leurs violons sur les termes de la nouvelle Convention Collective dont les travaux ont débutés dix jours avant dans la Commune de Ntoum.
Durant cette période, les travaux qui ont porté sur l’avenir de l’entreprise ont été axés sur les textes récemment adoptés sur la législation du travail en République Gabonaise. Mais aussi , les deux parties ont apprécié le contexte économique du moment en préservant l’outil de travail et des acquis sociaux et salariaux.
«Ce fut une rencontre avantageuse pour toutes les parties prenantes qui nous a permis de mettre en place un nouveau cadre visant l’amélioration des conditions de vie de l’ensemble des travailleurs de la Setrag, la maintenance du pouvoir d’achat des travailleurs et du dialogue social, sans oublier la réécriture et l’adaptation des normes existantes en tenant compte des innovations du nouveau contrat du travail et l’amélioration de la vie actuelle de la société», a déclaré Jean René MINANGA représentant l’ensemble des partenaires sociaux .
Le Directeur Général de la Setrag,Christian Magni a quant à lui remercié ses partenaires sociaux pour la compréhension et l’entente durant ces dix jours de convention qui leurs a permis de prendre de meilleures décisions qui permettront à l’entreprise de survivre au dépit de tout.
Société
SETRAG /Les journées Chefs de sécurité: la coordination d’exploitation 4 à pied d’œuvre

Le perfectionnement des agents en service, objectif principal des « journées Chefs de sécurité » des coordinations d’exploitation. A Franceville, la Coordination 4 met les petits plats dans les grands.
C’est un renforcement des capacités initié chaque année par la SETRAG, pour donner des rudiments nécessaires à ses agents responsables de la sécurité. Une formation qui dure deux semaines réparties en deux phases. Parmi les modules de formation retenus cette année, la composition des trains ; les essaies de frein ; le dérangement des installations de sécurité ; les travaux de voie ; l’auto-contrôle et les techniques de communication.
Et selon l’Inspecteur Alain Diba, le Chef de gare à Franceville, « les modules de formations sont faits en fonction des incidents récurrents enregistrés sur la voie au niveau des Chefs de sécurité, l’objectif étant de les sensibiliser pour qu’ils aient la bonne pratique». Rappelons que les Chefs de gares travaillent de concert avec les 17 Chefs de Sécurité qui après leur formation, donneront le meilleur d’eux-mêmes pour la sécurité du domaine ferroviaire.
La Première concerne les coordinations d’exploitation 1 et 2 respectivement représentées par Owendo et Ndjolé, et les coordinations d’exploitation 3 et 4 dans les villes de Boué et Franceville, dont les travaux se déroulent depuis le lundi 20 novembre 2023 au centre de formation et de perfectionnement de Franceville (CFPF) de la SETRAG.
Société
SETRAG: La 3ème rencontre de la Convention Collective lancée

Débutés depuis le 20 novembre dernier à Nkok dans le 2ème arrondissement de la Commune de Ntoum, les travaux de la 3ème rencontre de la convention collective de la Société d’Exploitation du Transgabonais (SETRAG) se sont ouverts le lundi 20 novembre 2023.
Ces travaux qui voient la participation des responsables de la Setrag et des partenaires sociaux sont dirigés par le Directeur Général de ladite Société, Christian MAGNI qui a affirmé d’entrée de jeu que cette rencontre entre la direction générale et les partenaires sociaux vise à trouver des solutions satisfaisantes à l’ensemble des revendications salariales des agents de Setrag formulées par leurs différents Syndicats.
Jouant le rôle de régulateur en ce sens qu’il représente le ministère du Travail, l’inspecteur du travail chargé du chemin de fer, Jean de la Croix a indiqué que la Convention collective est une norme juridique liée aux relations professionnelles en entreprise. Sa vision participe à la volonté des parties d’asseoir le dialogue social prôné par les autorités gabonaises.
Prenant la paroles à leur tour, les partenaires sociaux ont par la voie de leur représentant, Jean René MINANGA, affirmé veiller à la prise en compte de leurs revendications avant de relever que « la négociation n’est pas un acquis, en ce sens qu’elle ne peut jamais faire croire aux travailleurs qu’ils doivent tout obtenir à la fois, mais ont besoin d’un peu des retombées de ce qu’ils produisent », a-t-il conclu.