Société
OSSOUKA RAPONDA remet les clés à la 2e promotion du projet “Un taxi, un emploi, un avenir”
Le 1er décembre 2022, le Premier Ministre, Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA, au siège du pôle national de la promotion de l’Emploi (PNPE) a procédé à la remise des clés et des documents afférents à la mise en circulation des véhicules de la 2nde promotion du projet “un taxi, un emploi, un avenir”, composée de neuf (9) jeunes Gabonais.
Selon la Ministre de l’Emploi, Madeleine BERRE, pour cette deuxième cohorte, 67 candidats ont été sélectionnés sur dossier pour effectuer des tests psychométriques à l’issue desquels 21 ont été retenus et soumis au test de connaissance du code de la route et d’aptitude à la conduite automobile. De ces 21 candidats, 14 ont obtenu une moyenne supérieure ou égale à 50%. Puis, à l’issue de ce processus, les 11 meilleurs résultats ont été retenus pour bénéficier de 11 voitures à usage commercial.
Pour le représentant des bénéficiaires, la remise des clés est un pas de plus dans le combat mené contre le chômage et la précarité au Gabon. «Nous profitons de cette tribune pour dire aux autorités, que les compatriotes que nous sommes, désirent la multiplication de telles initiatives pour sortir du chômage et participer au développement économique de notre pays. Un vœu que nous formulons de tout cœur aujourd’hui est de voir d’autres compatriotes bénéficier de ce projet», a déclaré Ruffin MINDZIE, selon des propos recueillis par nos confrères de “Le nouveau Gabon”.
Selon le Directeur Général du PNPE, Hans Landry IVALA, le projet “Un taxi, un emploi, un avenir” s’inscrit dans le cadre du Plan d’accélération de la transformation (PAT) et vise, à terme, à permettre à 90 jeunes Gabonais, répartis sur l’ensemble du territoire national, de devenir propriétaires d’un taxi. D’après lui, tous les véhicules sont équipés d’un système de géolocalisation avec la possibilité d’un arrêt à distance et d’un suivi en temps réel des trajets.
Depuis le lancement de la 1ère cohorte, le 7 avril 2022, les versements sont effectués de manière régulière par les bénéficiaires ; lesquels s’élèvent, à ce jour, à 38 millions 891 mille francs CFA. Tout au long des 4 ans que durera l’exploitation – avant que le véhicule le lui revienne – le bénéficiaire est tenu de verser journalièrement la somme de 23.000 francs CFA au compte d’Epargne Développement du Gabon (EDG), qui a financé, sous forme de crédit, l’achat des véhicules.
Au cours d’une réunion de prise de contact avec les cadres et responsables de l’administration de la commune de Libreville, le Général de brigade Judes Ibrahim RAPOTCHOMBO, délégué spécial chargé de la gestion de la commune de Libreville, a donné le ton des attitudes et habitudes qui doivent rythmer leur collaboration le temps de la transition. Son discours franc n’était pas pour égayer les agents qui ont bien compris que le changement du Gabon passe aussi et d’abord par le changement de [leurs] mentalités.
Pragmatisme et rapidité, le Président de Transition a placé ces atouts au-dessus de tout, pour mener de manière efficace cette période. Et Judes RAPOTCHOMBO se les approprie aisément, pour espérer rétablir le code de “réussite professionnelle” qui permettra de faire fonctionner correctement l’institution et d’atteindre les objectifs fixés.
Ainsi a-t-il dit à l’endroit des retardataires, nonchalants et réfractaires au changement «je n’ai pas la main qui tremble», pour les mettre à la porte. «Celui qui va se mettre en marge du mouvement global. Celui qui va continuer de faire comme avant, se sera mis lui-même à la porte». Des propos qui ont été accueillis dans le plus grand silence, tant ils mettent le doigt sur un ensemble de dysfonctionnements décriés par les usagers.
A-t-il poursuivi, imprimant les nouvelles règles de la mairie de Libreville, «je veux bien que les gens arrivent à 8h30», en raison de la rentrée scolaire. Par contre, «si vous venez à 11 heures, restez chez vous ! Si vous venez à 10 heures de grâce, restez chez vous ! Qu’est-ce que vous viendrez faire à 10h?». Rappelant chacun à sa responsabilité, quant au choix d’arriver à son poste en retard ou de rester chez soi, car pour ceux-là il n’hésitera pas à appliquer la sanction qui convient.
Les trois dernières journées ont été particulièrement chargées pour le ministre de l’Agriculture, l’élevage et la pêche, Jonathan IGNOUMBA. De département en département, il a sillonné les directions générales et agences sous tutelle de l’État, pour toucher du doigt les réalités des collaborateurs. Et s’assurer ainsi de leurs conditions d’exercice.
«Nous devons aller vite. Le président l’a dit, que pays est en difficulté. Effectivement, il y a des problèmes dans l’administration surtout. Et nous devons nous atteler à régler ces problèmes», a rappelé le membre du gouvernement qui entend mener à bien les missions prioritaires du CTRI, au sein des départements placés sous sa tutelle.
Tout porte à croire que le chantier de l’amélioration des conditions de travail des agents du ministère de l’Agriculture, l’élevage et de la pêche est désormais ouvert. Et Jonathan IGNOUMBA l’a bien dit, «il faut aller vite».
La voie de contournement de l’aéroport international Léon MBA de Libreville sera finalement livrée en janvier 2024. L’annonce officielle a été faite par la société adjudicataire Afcons dans un communiqué de presse.
Reliant les points Alibandeng – Okala, cette voie permettra de juguler les flux des embouteillages dans cette zone. Et de rendre un peu plus fluide la circulation entre les communes de Libreville et Akanda (Grand-Libreville).
La voie de contournement de l’aéroport international Léon MBA de Libreville est construite par endroits en 2×3 voies et 3×2 voies sur un linéaire d’environ 4,5 km. Initialement, le chantier devait être livrée en juin 2023. Mais la société adjudicataire accuse 6 mois de retard.
Raisons avancées par l’entreprise indienne pour se justifier: des difficultés notamment liées à l’approvisionnement des agrégats et autres types de matériaux de construction. Il faudra donc encore un peu de patience pour les riverains.
MEZ
