Éducation
Les étudiants gabonais bientôt refoulés de la Turquie pour prostitution et abus d’alcool

Les autorités turques ont décidé de refouler les étudiants gabonais de leur territoire. Au motif que ces derniers se livreraient à la prostitution, l’ivrognerie, et autres excès fortement prohibés dans ce pays. C’est que nous apprend le journal Gabon matin dans sa livraison du lundi 05 au dimanche 11 décembre 2022. L’information s’appuierait sur un audio de l’ambassadeur du Gabon en Turquie sur les réseaux sociaux. Convoqué par l’Université de Karabük (nord de la Turquie), le diplomate gabonais (le chargé d’affaires Fernand YALLIS) se serait vu jeté à la figure la somme des impairs commis par les étudiants gabonais : les filles qui s’adonneraient à la prostitution, tandis que les garçons affectionneraient les orgies sexuelles lors soirées bien arrosées.
Abus d’alcool, vente et consommation de stupéfiants, prostitution, orgies sexuelles, violences physiques (bagarres), nuisances sonores, impolitesse, irrespect envers les autorités rectorales, outrages envers les forces de l’ordre (…). Autant d’excès dont les étudiants gabonais se rendraient régulièrement coupables. Pour rappel, la Turquie est un pays musulman où la loi coranique est en vigueur : tout n’y est donc pas permis. Outre les étudiants gabonais de l’Université de Karabük, ceux d’Istanbul, au nord-ouest de la Turquie, se livreraient aux mêmes déviances. Des faits dont la récurrence est allé crescendo au fil des années. Toute situation qui a fortement contribué à écorner l’image du Gabon en Turquie. À la grande indignation de l’État gabonais et des familles des apprenants souvent choquées de découvrir la double vie de leurs progénitures.
Pour tenter de se dédouaner, certains brandissent l’argumentaire des difficultés existentielles : une bourse d’étude dont le montant ne permettrait pas de couvrir convenablement toutes les charges quand elle n’est pas supprimée, la faible ou insistante des familles(…). Un argumentaire qui ne convainc pas tout le monde, d’autres étudiants, indignés, pointant plutôt l’insouciance, l’amour de l’argent et de la vie facile, l’esprit des soirées endiablées des quartiers populaires de Libreville (Cocotiers, Nkembo, Derrière-la-prison, les Akebes, etc) que certains auraient ramené en Turquie. Le rapport conséquemment pondu par les rectorats des universités turques de Karabük et d’Istanbul, a été transmis aux autorités gabonaises. Sans appel, ledit rapport est ponctué par une conclusion : les étudiants gabonais coupables des faits tantôt dénoncés, se verront expulsés de Turquie sans autre forme de procès.
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Éducation
Libreville /CEP 2023: la prison centrale fait 81,81% de réussite

Le milieu carcéral n’est pas nécessairement synonymes de d’individus sans espoir de réinsertion. Cela a encore été lors de la récente session d’examen du certificat d’étude primaires. Durant cette session, 9 des 11 candidats présentés par la prison centrale du gros bouquet ont réussi leurs examens.
C’est une tradition présente depuis plusieurs années dans l’univers carcéral gabonais, à chaque examen, des candidats séjournant dans ce milieu sont présentés. Cette année, la prison centrale du Gros bouquet à présenté 11 candidats, tous des mineurs. Au finale, c’est 9 candidats qui ont été reçu pour un pourcentage de 81,81%.
Ces résultats ont été possible par le programme de réinsertion sociale mise en place par l’administration pénitentiaire. Mais également grâce à une collaboration étroite avec le ministère de l’éducation nationale qui a mis en place un système de remise à niveau pour permettre à ces candidats spéciaux. Aussi, l’apport du programme solidarité prison de la Fondation Sylvia BONGO ONDIMBA (FSBO) qui vise à garantir le respect des droits à l’éducation des mineurs incarcérés.
Éducation
Gabon /Enseignement privé laïc: 380 dossiers d’ouverture rejetés pour non respect de normes infrastructurelles

Le 10 mai 2023, au terme de deux jours d’examens d’un peu plus de 850 dossiers soumis à leur appréciation et concernant aussi bien les demandes d’habilitation à fonder que les demandes d’autorisation à ouvrir et les demandes de reconnaissance d’utilité publique, les commissaires du ministère de l’Éducation nationale ont rejetés 380 dossiers. Pour non respect des normes infrastructurelles. Les commissaires ont accordé un avis favorable d’habilitation à fonder à 235 dossiers. 259 ont reçu l’autorisation à ouvrir, tandis que 4 se sont vus attribués le décret de reconnaissance d’utilité publique. S’agissant des 380 dossiers rejetés, Christian LOUEMEBET ONGUELE, le directeur général du patrimoine et des équipements au ministère de l’Éducation nationale explique que «les évaluations faites sur le terrain ont démontré que beaucoup de dossiers qui passent en commission échouent du fait de l’irrégularité, l’absence du respect de normes dans les dossiers des infrastructures au niveau de l’Enseignement privé». Pointant le refus manifeste des promoteurs des établissements privés à s’arrimer à cette norme, il ajoute: «en tant qu’État, en tant que ministère de l’Éducation nationale, garant de la norme en matière de construction, des efforts énormes sont en train d’être faits pour améliorer la qualité des infrastructures, l’enseignement privé qui est le partenaire de l’État doit suivre ce pas». Sur instruction du ministre de l’Éducation nationale Camélia NTOUTOUME-LECLERQ, qui prône «la conformité avec la réglementation en vigueur, la mise aux normes des structures, des programmes éducatifs conformes, des personnels ayant un profil qualifié, une école qui fait la promotion de l’excellence tout en garantissant la sécurité des apprenants et des valeurs citoyennes», les services compétents procéderont désormais au contrôle régulier des normes en vigueur du début à la fin, pendant tout le processus d’ouverture d’établissements privés. Ainsi, prévient Christian LOUEMEBET ONGUELE, «tout particulier, tout opérateur qui voudrait ouvrir une école, construire un établissement ou transformer une bâtisse en établissement doit au préalable avoir l’avis technique du ministère de l’Éducation nationale pour continuer le processus».
MEZ
Éducation
Gabon: la FSBO et le Complexe scolaire DON BOSCO s’allient pour l’épanouissement des enfants

La Fondation Sylvia BONGO ONDIMBA (FSBO) pour la Famille et les sœurs Salésiennes sont passé à un nouveau stade de leur collaboration. Un partenariat, qui, effectif depuis la rentrée scolaire 2022-2023, est né de la congratulation de deux élèves du Complexe scolaire DON BOSCO. En effet, il y’a de cela deux ans, deux apprenants dudit établissement scolaire, furent auréolées du Prix Agathe OKUMBA d’OKWATSEGUE. Dans la foulée, la FSBO a visité le complexe scolaire éponyme aux côtés des sœurs Salésiennes.
Aujourd’hui, la FSBO est fière d’accueillir l’école primaire des sœurs Salésiennes dans son réseau des écoles de l’Égalité des chances. Un nouveau statut qui offre aux élèves de cet établissement, d’apprendre dans un environnement qui leur assure tout le confort nécessaire. Traduction en actes concrets de la volonté commune de la Fondation et des sœurs Salésiennes de veiller au bien-être des élèves.
Ce, en leur offrant des conditions propices à l’épanouissement et au développement aussi bien académique que personnel des enfants. Grâce à cette collaboration, l’école primaire des sœurs Salésiennes bénéficie désormais de ressources supplémentaires et de l’expertise de la FSBO pour arrimer son cadre aux standards internationaux. Avec notamment, l’aménagement d’un restaurant de qualité qui donne désormais aux élèves de bénéficier d’une pause déjeuner digne de ce nom. La FSBO promeut une éducation de qualité pour tous les enfants.
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