Dès son retour de la 26ᵉ édition des champions du monde de Taekwondo sans médaille, le seul athlète gabonais médaillé Olympique, Anthony OBAME s’est prononcé sur les conditions à remplir pour enregistrer des meilleurs résultats. En tête des attentes formulées au quotidien “L’Union” , le champion gabonais a sollicité des autorités l’amélioration des conditions d’entrainement.

À la question de savoir s’il était possible pour les locaux d’évoluer sans matériel adéquat, le médaillé d’argent des jeux de Londres a choisi d’être honnête. Car a-t-il dit, «C’est compliqué quand même. Sans matériel actuellement utilisé dans les compétitions internationales. Sans sparring-partner de qualité au quotidien et surtout les nouvelles règles qui changent tout le temps, on arrive forcément dépaysé».

Avec cette déclaration, le gabonais met le doigt sur un des problèmes qui fait que le sport gabonais soit de moins en moins représenté par des sportifs évoluant au pays. Il est donc nécessaire pour est différent acteurs de prendre encore plus en considération les besoins des athlètes locaux pour avoir des véritables chances dans les compétitions internationales.

Alors que son départ de Chelsea est quasiment officiel, l’attaquant international gabonais Pierre Émerick AUBAMEYANG ne manque pas de prétendants. Parmi eux, le club turc de Galatasaray n’a pas hésité à l’approcher, allant jusqu’à proposer de payer l’indemnité de transfert du gabonais.

À cette offre pourtant alléchante d’un club qui joue régulièrement l’Europe, le gabonais à décider de répondre défavorablement à l’intérêt du club stambouliote. Selon certaines sources proches du Gabonais, son refus aurait été motivé par son désir de rejoindre la Catalogne via le FC Barcelone, où il a laissé un souvenir plus que correct.

Au-delà, PEA aurait été approché par Al Ahli et Al Shabab pour discuter d’un potentiel transfert dans le championnat saoudien où évoluent désormais Karim BENZEMA, Cristiano RONALDO et son compatriote Aaron BOUPENDZA.

Arrivé à la fin de son contrat avec Dijon, club pensionnaire de ligue 2 française, l’international gabonais ne sera pas prolonger par le club français et devrait donc se trouver un nouveau point de chute. Ce sera finalement une dernière saison mitigée pour l’ancien joueur du Centre Mbéri Sportif.

Sur un plan collectif, le club qui ambitionnait de jouer les premiers rôles en ligue 2, s’est finalement contenté de se sauver sans l’antichambre de l’élite française. Ce qui est par ailleurs un bon résultat au regard de la saison difficile que vient de passer le club. Sur le plan personnel, Didier IBRAHIM NDONG a fait une grande partie de la saison comme étant un élément clé de l’équipe alors entraîné par le Sénégalais Omar DAF. Seulement, après un changement d’entraîneur et l’arrivée de Pascal DUPRAZ à la tête du club, et un énième écart de conduite matérialisé par un retour de sélection avec plusieurs jours de retard, la panthère a perdu sa place.

Cette situation n’est certainement pas anodine à la non-proposition de prolongation avec le club dijonnais. Résultats, il faudra travailler avec un nouveau point de chute pour le gabonais. À ce jeu, l’international gabonais, passé par Sunderland et Watford en premier League anglais, dispose encore d’une bonne côte du côté de l’hexagone où des clubs de ligue 1 et ligue 2 devrait vraisemblablement se manifester.

Au-delà de la France, celui qui est déjà passé par la Turquie ou il a laissé très bonne impression, devrait recevoir quelques appels dans le but de le convaincre de revenir dans ce pays où le championnat est très relevé et réussi généralement aux gabonais (Arreon APPINANGOYE, Axel MEYE, Roguy MEYE…). En troisième option, le gabonais peut choisir de rejoindre le golf, où il recevra probablement un pont d’or.

Si le talent ne devrait pas être un frein pour la prochaine destination du gabonais, c’est le côté extra-sportif sur lequel il devrait présenter plus de garanties à son futur employeur. Il est clair que sur ses expériences passées, ce n’est pas le domaine sur lequel il aura laisser les meilleurs souvenirs.