Société/Environnement
Les jeunes gabonais initiés aux questions environnementales
Ce vendredi 28 octobre 2022, s’est ouverte la première édition de la LCOY Gabon au Musée national de Libreville. Soit deux (2) jours plus tôt que la date initialement prévue. La cérémonie d’ouverture a notamment vue la participation d’une centaine de jeunes, dont une partie arrive en provenance de l’intérieur du pays. Les organisateurs jugent cette rencontre, qui prend fin ce samedi 29 octobre, nécessaire pour faire entendre la voix du Gabon lors de la Conférence des parties (Cop) qui se tiendra ce mois de novembre 2022 à Charm el-Cheikh, en Égypte.La première journée s’achèvera par la projection du film « Tout est lié » de la Gabonaise Nadine OTSOBOGO.
Dans son allocution circonstanciel, le Représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Francis JAMES, a insisté sur le fait que «l’objectif est de parvenir, au terme de ces deux jours, à la rédaction d’une feuille de route, d’une proposition, d’une note de position de la jeunesse gabonaise de deux ou trois pages sur la question des changements climatiques et de la préservation de l’environnement». Regroupés dans différents groupes de travail (5 pour la 1ere journée), les jeunes planchent sur plusieurs thématiques, au chapitre desquels : les métiers de l’économie verte, l’action pour l’autonomisation climatique, la préservation de biodiversité (…).
Ces thématiques revêtent une importance particulière pour le Directeur général de l’Environnement et de la protection de la nature (DGEPN), Stanislas Stephen MOUBA qui a de fait exhorté les jeunes à davantage d’engagement : «le changement climatique est le cancer de notre planète (…) Soyez des jeunes ambitieux et motivés qui ne se limitent pas». Sur quoi a renchéri Davy ONOMORI MBOUMBA, secrétaire permanent adjoint du Conseil national climat (CNC), a lancé à l’endroit des jeunes : «Appropriez-vous le sujet. Votre responsabilité est de vous impliquer pour vous permettre de jouer votre partition pour qu’on sorte de là avec une déclaration forte». Rendez-vous ce samedi pour le tombé de rideaux.
MEZ
Société/Environnement
Gabon: Setrag lance Tremplin pour 15 jeunes professionnels
Des aveux même du Directeur général Christian MAGNI, le programme Tremplin vise à «des jeunes femmes et jeunes hommes intégrant Setrag à contribuer à son développement au travers des projets en cours et futurs». Son lancement a eu lieu le 5 mars 2024 à Owendo, lieu du siège de la Setrag.
Très engagée dans l’employabilité des jeunes et la modernisation de ses infrastructures, la Société d’Exploitation du Transgabonais s’est engagée depuis 2017 dans la réalisation d’un vaste programme de modernisation de la voie ferrée, dans la formation des collaborateurs formés, compétents et engagés pour faire de cette entreprise une référence du chemin de fer en Afrique.
C’est dans ce contexte que la direction générale a sélectionné 15 jeunes professionnels qui auront la chance de travailler aux côtés des équipes expérimentées, en participant à des projets stratégiques et contribuer activement à l’évolution de l’entreprise. Durant cette période probatoire, les intéressés pourront bénéficier d’un mentorat et de l’expérience des hauts cadres dirigeants de la Setrag au travers des modules d’enseignement et d’une formation de qualité dispensée par des experts reconnus de la SNCF, de l’Office national des Chemins de fer du Maroc et de la BGFI Business School.
La cérémonie qui s’est déroulée devant un parterre des personnalités, notamment le les représentants des ministres du Travail des Transports, de l’Autorité de Régulation de Transport Ferroviaire, ainsi que du directeur de l’Institut Ferroviaire de France qui ont tous reconnu la pertinence de leurs partenariats avec la Setrag, ont salué l’initiative de la direction générale qui ne ménage aucun effort pour moderniser cet outil professionnel, épine dorsale de l’économie gabonaise qu’est la Setrag, qui a enregistré entre 2016 et 2018, le départ de plus de 400 agents expérimentés.
Créant ainsi un déficit de compétences opérationnelles clés dans les domaines de la maintenance voie, la gestion des circulations, la finance, la sécurité ferroviaire, la gestion des ressources humaines, etc. Une saignée qui ne s’instompera pas, car dans les cinq prochaines années plus de 50 cadres expérimentés feront valoir leurs droits à la retraite, d’où les précautions prises aujourd’hui par le Comité de Direction de la Setrag pour dire que «gouverner, c’est prévoir».
Justice
Gabon /M-M MBORANTSOUO présidente honoraire: une nomination nulle et non avenue selon la Cour constitutionnelle
Le 2 septembre 2023, la Cour constitutionnelle conférait à Marie-Madeleine MBORANTSOUO, son ex-présidente, le titre de Présidente et juge honoraire de ladite juridiction. Une nomination présentant des vices de procédures, de forme et de fond, relevées par la Cour constitutionnelle de transition, qui a conduit à l’annulation pure et simple de la décision polémique.
C’est au moyen d’un communiqué lu ce 1er février 2024, que le doyen des juges de la Cour constitutionnelle, Christian BIGNOUMBA FERNANDES, que La Cour Constitutionnelle de la Transition s’est distinguée par un retropedalage, déclarant «nulle et non avenue ladite délibération conférant les qualités suscitées».
Il faut dire que cette nomination avait suscité une polémique au sein de l’opinion qui remettait en cause les méthodes des autorités de la Transition.
Faits Divers
Libreville: il meurt d’un coup de ciseaux dans la poitrine
Encore une victime de la violence des jeunes. La semaine écoulée aura emporté avec elle la vie d’un jeune homme de 20 ans, cruellement enlevé à l’affection des siens par un de ses camarades à l’aide d’une paire de ciseaux. Ce dernier n’aurait pas supporté de le voir dominer son compagnon de classe, lors d’une “bagarre”.
Qu’est donc devenu le fait d’ôter la vie à un être humain, pour les jeunes gabonais? Le quartier Derrière-la-prison a été le cadre d’une scène qui traduit la banalisation du meurtre chez nos jeunes. Devant le collège Frère MACAIRE, où deux jeunes élèves se livrait à une bagarre, la victime aurait pris le dessus sur son adversaire. Ce qui n’aurait pas plus à un troisième homme, devoir son camarade se faire dominer.
Il aurait donc sorti une paire de ciseaux, qu’il aurait planté en pleine poitrine de “l’ennemi de son ami”. Sous le regard hagard de nombreux badauds. Le jeune, blessé, saigne abondamment, affaibli, il s’écroule, pour ne plus jamais se relever. Ce, malgré l’intervention rapide du SAMU social arrivé en urgence sur le lieu du drame. Et les deux hommes (l’agresseur et son poulain), ont été interpellés, rapporte “L’Union”.
Encore une histoire de crime à l’école, une de plus, dira-t-on. Mais quand serait-ce la dernière pour cette génération qui crée l’angoisse dans le coeur des parents qui ont désormais peur d’“abandonner” leurs enfants à l’école? Cette école pour laquelle les populations ont longtemps appelé à l’instauration d’une police scolaire. Mais il semble que la liste des élèves décédés et même des familles meurtries ne soient pas encore assez longues pour permettre que cette gangrène soit réellement prise en compte.