Environnement
Après le One forest summit, le Congo annonce un sommet environnemental “pas comme les autres”

L’ouverture du One Forest Summit le 1er Mars à Libreville a servi de tribune au Congo, par voix de son ministre en charge de l’environnement, Arlette SOUDAN- NONAULT, pour annoncer la tenue prochaine d’un sommet sur la préservation de l’environnement au mois de mai prochain. Il s’agira de réunir les chefs d’États et de gouvernement des pays des trois bassins forestiers tropicaux les plus importants du monde, le Mékong-Bornéo en Asie, l’Amazonie en Amérique du Sud et le Congo en Afrique, soit les poumons de l’humanité, et plus de 80% de l’ensemble de la biodiversité présente sur le globe. «Il ne s’agira pas d’un sommet comme le reste. Il s’agira de passer à l’action », aprévenu Arlette SOUDAN- NONAULT. À l’ordre des travaux, il s’agira de tabler sur le problème de justice et d’équité dans la mobilisation et le partage des financements internationaux en faveur de la protection des forêts, a annoncé le ministre congolais en charge de l’environnement. Selon une analyse menée par l’Observatoire des forêts d’Afrique centrale (OFAC), le bassin du Congo ne bénéficie que de 11,5 % des fonds internationaux ces dernières années, contre 54,5% pour l’Asie du Sud-Est et, 34% pour l’Amazonie. Ce qui semble être vécu comme une véritable injuste par lesdits pays.
Environnement
Challenge ville propre: le nouveau défi de la Mairie de Libreville et Gabon Telecom pour l’embellissement de la capitale

Ce 17 septembre 2024, le partenariat qui lie la Marie de Libreville et le fournisseur d’accès Internet, Moov Africa Gabon Telecom, s’est enrichi d’un nouveau chapitre. Et c’est à l’occasion d’une conférence de presse, que les deux entités ont réitéré leurs ambitions à poursuivre les actions en faveur de l’embellissement de Libreville, par le lancement ce jour du « Challenge Ville propre ». Une première édition qui donnera son verdict le 15 décembre prochain, après deux mois de compétition, entre les 6 arrondissements que compte la commune de Libreville.
Au-delà de l’aspect compétitif que revêt ce challenge, celui-ci est plutôt une énième invitation aux citoyens de la commune de Libreville à la responsabilité commune dans la lutte contre l’insalubrité grandissante. En effet, les autorités de la Transition, qui placent le bien-être des populations au cœur de leur politique, désirent au-delà de ces initiatives, que les gabonais adoptent les bons gestes, le intègrent à leur quotidien pour que le préservation de l’environnement soit un réflexe, un objectif commun.
Une ambition commune pour laquelle l’entreprise citoyenne, Moov Africa Gabon Telecom, par ailleurs sponsor dudit challenge, n’a plus à pourvoir de preuves. D’autant que sa politique de responsabilité sociétale (de l’entreprise – RSE) décerne une place de choix aux questions relatives à la préservation et la protection de l’environnement, que le Directeur général, Zouheir JORIO considère comme «à la fois un engagement et une obligation».
Poursuit-il, «c’est donc sans hésiter que Moov Africa Gabon Telecom a accepté de s’engager auprès des pouvoirs publics, dont l’Hôtel de Ville pour l’atteinte d’objectifs clairs qui seront à même de transformer Libreville en une capitale propre, écologique et responsable dans laquelle des citoyens sensibles et sensibilisés participeront directement et durablement à l’amélioration de leur cadre de vie».
Ainsi, reprenant le thème retenu pour le challenge ville propre, le Délégué spécial de la commune de Libreville, Judes Ibrahim RAPOTCHOMBO a rappelé à la communauté qu’«ensemble nous avons la possibilité de transformer notre environnement en un lieu propre et agréable». C’est donc en connaissance des urgences environnementales de l’heure, précise-t-il, qu’ «aujourd’hui, nous nous donnons les moyens de changer la donne».
Pendant deux mois ONG, associations et et riverains, de chaque arrondissement en lice, procéderont au curage des caniveaux, entretien des espaces publics et verts et embellissement de leurs arrondissements. Pour ce faire, l’Hôtel de ville de Libreville a prévu de mettre à leur disposition, des moyens matériels tels que des brouettes, débroussailleuses entre autres, pour les accompagner dans cette tâche.
Environnement
Sobraga et ses partenaires renforcent leur engagement écologique à travers le
reboisement de la mangrove de Mindoubé à Libreville

Dans le cadre du « 33 » Export Corporate Championship, Sobraga et ses
partenaires ont organisé une opération de reboisement de la mangrove de Mindoubé, marquant ainsi leur engagement continu pour la préservation de l’environnement. Cette initiative s’inscrit en étroite ligne avec ses actions RSE en faveur de la protection des écosystèmes côtiers à lutter contre le changement climatique.
La deuxième Journée RSE a été organisée dans le cadre du « 33 » Export Corporate
Championship » qui s’est déroulé samedi 10 août à Mindoubé, dans le 5ème
arrondissement de Libreville. L’événement phare de cette journée a été l’opération de reboisement de la mangrove, symbole d’un engagement gf grenouvelé en faveur de la préservation de l’environnement.
Accompagné d’experts en protection de l’environnement l’ONG RGEDD (Réseau
Gabonais pour l’Environnement et le Développement Durable) et l’association
PLURMEA (Programme de lutte pour la réhabilitation et la protection des forêts
de mangroves et des écosystèmes de la vie aquatique), les différentes associations représentatives et les entreprises impliquées dans le tournoi se sont
mobilisées pour planter des tiges de propagules nécessaires au reboisement des
mangroves. Au total 4 650 tiges ont été replantées sur près de deux hectares
dans l’espoir d’avoir un impact significatif sur notre avenir.
Ce replanting permettra d’une part de restaurer la biodiversité de cet écosystème
essentiel en fournissant un habitat aux espèces locales, et d’autre part renforcera
la résilience des zones côtières aux impacts du changement climatique en absorbant davantage de CO2.
ll est important de rappeler que les mangroves jouent un rôle crucial dans la
protection contre la montée des eaux sur le continent, agissant comme une
barrière naturelle contre les inondations. Par ailleurs il est également reconnu
pour sa capacité remarquable à capter le dioxyde de carbone, contribuant ainsi
à la lutte contre le changement climatique, tout en régénérant l’écosystème.
Environnement
Gabon: les jeunes appelés à considérer les métiers de la gestion des ordures

Le Président de la Transition, le
Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a procédé ce 05 août 2024 à la remise de
matériel d’entretien au Délégué spécial de la ville de Libreville en présence des Délégués spéciaux des villes de Port-Gentil, Franceville et Oyem.

Constitué de 6000 bacs à ordures d’une capacité de 660 et 360 litres, d’une trentaine de camions bennes, ce matériel qui vise à lutter contre l’insalubrité et à améliorer les conditions de vie des populations sera premièrement distribué dans quatre grandes localités à savoir Libreville, Port-Gentil, Oyem et Franceville et par la suite sur l’ensemble du territoire national.
La remise de ce matériel entre dans le cadre de la matérialisation des engagements du CTRI à œuvrer sans réserve à la restauration de la dignité des gabonais et des Institutions.
Face au défi sans cesse croissant de l’insalubrité dans nos villes, le Chef de l’État a, à travers cette dotation exhorté tous les acteurs de la gestion des communes à faire preuve de responsabilité par la sensibilisation et la rigueur devant l’incivisme des populations.
«Les atteintes des objectifs de développement durable passent par des villes propres, belles, modernes qui rapprochent les gabonais de l’idéal de prospérité tant souhaitée. J’invite les délégués spéciaux à réfléchir sur les amendes à infliger à ceux qui ne respectent pas la consigne de ramassage des ordures et ceux qui par incivisme continuent de jeter les ordures dans la
rue». A-t-il déclaré.

Aussi, le Président de la République a salué le caractère noble que revêtent les métiers liés à la gestion des ordures tout en encourageant les jeunes à s’y impliquer afin d’atteindre ensemble les objectifs de salubrité et de développement.