Société/Environnement
Les dos d’Ane ou le cauchemar des automobilistes de Libreville

Certains dos d’âne sont en voie de devenir un véritable problème pour la circulation à Libreville. Pas parce qu’ils la gêneraient mais plutôt en raison du fait qu’ils n’auraient pas été construits selon les normes en vigueur. Une situation préoccupante pour les automobilistes qui se verraient contraints de faire, plus que nécessaire, quelques tours chez le garagiste.
On les rencontre dans tous les recoins de la capitale gabonaise et ont, pour fonction principale, d’obliger les chauffeurs à ralentir lorsqu’ils traversent des endroits très fréquentés par ceux qui sont désignés comme étant les “aveugles de la route” : les enfants, les personnes âgées et les animaux. Mais voilà qu’ils causent un impact négatif sur les châssis des véhicules.
«Quand tu abordes le dos d’âne, le châssis, parfois, cogne là – dessus, et le pot d’échappement s’y gratte. Dans certaines ruelles, les dos d’âne sont hauts tandis que dans d’autres ils sont plutôt bas », a déclaré Jean Calvin MOUGOBA, un chauffeur approché par nos collègues de “TV+ Afrique”. Et Alain, un autre automobiliste, de renchérir, «il y a des dos d’âne qui ne sont pas aux normes et qui nous détruisent les bas de caisse et les pots d’échappement (…) on fait des choses mais est – ce que les normes sont respectées ? c’est toute la problématique ». Me
Pourtant, la réglementation gabonaise est stricte sur ce sujet, car un ralentisseur ne peut excéder une hauteur de plus de dix (10) centimètres. De plus, le code de la route précise qu’un ralentisseur doit être placé sur une route d’agglomération limitée à 30 kilomètres/heure, avec moins de 3000 passages par jour. Malheureusement, force est de constater que certains dos d’âne sont placés là où la limite des flux autorisés peut être dépassée. Ce qui provoque une dégradation accélérée et un risque d’accident.
Il est opportun de rappeler que, pour savoir si un dos d’âne est régulier, il faut, obligatoirement, qu’il soit annoncé par un panneau de danger à forme triangulaire, surmonté d’un panneau de limitation de vitesse à 30 km/h. Sans ces informations, sa présence pourrait représenter un danger pour tout automobiliste.
Il y a, au moins, des gens que cette situation arrange. Ce sont les garagistes qui réalisent un chiffre d’affaires assez convenable. «Certains clients, quand ils viennent, se plaignent des dos d’âne qui leur endommagent bas de caisse, amortisseurs et pots d’échappement. On ne peut les compter mais ils sont assez nombreux, les clients qui viennent pour ce problème», soutient Abou ANTCHOUET, un garagiste.
Le panneau d’information de la réserve d’un dos d’âne, C27, est installé à hauteur du ralentisseur. Le marquage au sol réglementaire est composé de 3 triangles blancs sur chaque voie, les pointes orientées dans le sens de circulation. Après le dos d’âne ou le cassis, le panneau B33 de fin de limitation de 30 km/h annonce la fin de la zone de ralentissement. Autant d’indication qui ne sont nullement respectées au Gabon. Tout particulièrement, dans le grand Libreville où les dos d’âne sont installés vaille que vaille. Certains, notamment aux abords d’établissements scolaires, sont même recouverts de passages piétons, ce qui est pourtant interdit. Vivement que les autorités compétentes du ministère des Transports se penchent sur cette question.
Faits Divers
Une gabonaise remporte 71 millions de FCFA au PMUG

Une parieuse fidèle du Pari mutuel urbain gabonais (PMUG) a remporté une somme colossale de 71 038 200 FCFA en validant son ticket Jackpot le lundi 19 août 2025 au carrefour Léon MBA. Cette victoire est un exemple de l’impact du PMUG dans la vie des gabonais.
L’heureuse gagnante, une habituée du jeu, a validé son ticket au point de vente du carrefour Léon Mba et a découvert son gain avec incrédulité. «C’était une émotion indescriptible, je n’ai pas dormi de la nuit tellement je pensais à mes projets», a-t-elle confié.
Le directeur commercial du PMUG, Lionel MICHEAU, a remis le chèque géant à la gagnante lors d’une cérémonie solennelle à l’agence centrale du PMUG. Il a souligné que le Jackpot est une opportunité unique pour les gabonais, accessible à partir de 200 FCFA, et a rappelé la transparence et l’accessibilité du jeu.
Le PMUG invite le public à continuer l’aventure dans ses kiosques, auprès de ses revendeurs agréés, ou directement en ligne. La saga aux millions se poursuit, confirmant le slogan de l’opérateur : « Faites vos jeux, changez vos vies. »
Société/Environnement
Le Chef de l’État s’entretient avec le Ministre du Commerce
Extérieur des Émirats Arabes Unis

Le 16 août 2025, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, Président de la République, Chef de l’État a reçu en audience une délégation conduite par le Dr. Thani Bin Ahmed Al ZEYOUDI, Ministre du Commerce Extérieur des Émirats Arabes Unis.

Les échanges ont porté sur le renforcement de la coopération bilatérale et l’exploration de nouveaux partenariats dans les secteurs
stratégiques, notamment le pétrole, le gaz, l’énergie, les infrastructures ferroviaires et le développement hôtelier.
La délégation émiratie a également exprimé son intérêt pour la construction d’une raffinerie de manganèse et d’une zone industrielle minière, conformément à la vision du Chef de l’État visant la
transformation locale et la création de valeur ajoutée.
Cette rencontre a réaffirmé la volonté commune des deux pays de renforcer leurs relations et de promouvoir des investissements mutuellement bénéfiques.
Société/Environnement
Gabon /DGC: au service de l’intégrité, Zephirine ETOTOWA NTUTUME remet les agents véreux à l’ordre

Dans un audio adressé aux agents de la Direction générale du Commerce réunis dans un groupe de discussion fermé, la Directrice générale de cette administration, Zephirine ETOTOWA NTUTUME a remis les pendules à l’heure. Cible de propos diffamatoires, de ses collaborateurs qui y mêlent denigrement, médisance et calomnie, la DG Commerce a choisi de leur répondre frontalement, leur rappelant, ses valeurs ainsi que ses classes qui lui ont valu sa nomination et son maintien à la tête de cette administration. Sortis du cadre restreint de cette discussion, les propos de la hiérarchie qui rappelle à l’ordre certains agents, loin d’exposer la directrice générale, révèle les dérives des agents publics qui ont rompu avec la retenue, la discipline et l’éthique professionnelle.

Des agissements auxquels Zephirine ETOTOWA NTUTUME s’oppose avec force. Elle rappelle par ailleurs aux auteurs de ces dérives qu’ils seront très prochainement visés par une plainte. Regrettant le fait que nombreux de ces détracteurs ne semble avoir plus d’ambitions que d’emarger dans la seule administration du Commerce, où ils ont été admis. Pire, que ces derniers ne semblent être d’aucune valeur ajoutée pour leur administration.
Faut-il le rappeler, à son arrivée à la tête de la DGC, Zephirine ETOTOWA NTUTUME a hérité d’un contexte marqué par de nombreux dysfonctionnements. Soucieuse de la mission qui lui a été confié de redresser cette administration, Elle a engagé des réformes fermes et visibles pour mettre un terme à plusieurs pratiques nuisibles, telles que le racket des commerçants, l’absentéisme chronique des agents, les ordres de mission abusifs, l’attribution irrégulière d’autorisations commerciales et la tolérance de marchés parallèles et de ventes illégales.
Ces réformes ont inévitablement mis fin à certaines sources de revenus illicites qui profitaient à une minorité d’agents. Cette rigueur a valu à la Directrice générale l’hostilité de certains cadres influents, souvent liés à l’ancien régime, qui voyaient en elle un obstacle à leurs intérêts. L’exposant ainsi au milieu des siens comme un agneau perdu dans une meute de loups. Des loups qui nonobstant les dysfonctionnements majeurs qui freinaient le rayonnement de la DGC, n’avaient d’ambitions que de servir leurs propres intérêts.
Pourtant depuis sa nomination, Zephirine NTUTUME ETOTOWA a traversé plusieurs remaniements ministériels et différents Conseils des ministres. Son maintien à ses fonctions est le signe de la confiance que lui temoignent ses supérieurs grâce à une gestion impeccable, rigoureuse et transparente. Pour beaucoup, elle incarne d’ailleurs la figure d’une dirigeante qui remet le commerce national sur de bons rails, loin des arrangements opaques d’hier. Les réformes entreprises depuis son arrivée traduisent sa volonté de restaurer l’intégrité et la crédibilité de l’administration du Commerce au Gabon.