Se connecter avec nous
Banner

Politique

ABO parmi les rares chefs d’Etats d’Afrique subsaharienne contactés par Mohammed BEN ZAYED

Publié

sur

Signe de la force de sa diplomatie, le Gabon devient une force internationale avec laquelle il faut compter. En témoigne le fait que le 19 mai 2022, soit quelques jours après son investiture en tant que président des Emirats Arabes Unis, Cheikh Mohammed BEN ZAYED AL NAHYANE s’est entretenu avec certains chefs d’Etat africains, parmi lesquels le président gabonais, Ali BONGO ONDIMBA.

Banner

Selon l’information donnée par le bimensuel “La lettre du continent”, dès son investiture, le nouveau chef de la Fédération des Emirats Arabes Unis s’est entretenu avec le président Abdel Fatah AL – SISSI d’Egypte, le Roi Mohammed VI du Maroc et le chef de l’Etat sénégalais et actuel président de l’Union africaine Macky SALL. Avant de s’entretenir longuement avec son homologue gabonais, Ali BONGO ONDIMBA.

Et pour cause, «le Gabon est depuis le début de l’année membre du conseil de sécurité des Nations Unies et les Emirats tiennent à associer cette organisation à leurs diverses initiatives diplomatiques sur le continent », a rappelé le magazine. Par ailleurs, Ali BONGO ONDIMBA et Cheikh Mohammed BEN ZAYED AL NAHYANE ont discuté d’une éventuelle visite officielle, à Libreville, du nouveau président émirati ainsi que de questions de stratégie pétrolière.

« Les Emirats comme l’Arabie Saoudite milite pour que l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP), dont le Gabon est membre, continue de se coordonner avec la Russie. Une position à rebours des souhaits des pays occidentaux qui tentent d’organiser un blocus de la production russe en réaction de l’invasion de l’Ukraine», conclut “La lettre du continent”.

Pour rappel, Cheikh Mohammed BEN ZAYED AL NAHYANE, né le 11 mars 1961 à Abou Dabi, est le fils de Cheikh Zayed BEN SULTAN AL NAHYANE, fondateur des Emirats Arabes Unis. En 2014, lorsque son demi – frère Khalifa, Président des Emirats et Emir d’Abou Dabi, est victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC), il le remplace de manière non officielle. Le 14 mai 2022, au lendemain de la mort de ce dernier, il accède aux rênes de l’Etat. En 2020, le New York Times désigne l’actuel président émirati comme le plus puissant des dirigeants arabes et l’un des plus puissants au monde.

Lire aussi  Gabon Élections générales 2023 / Jour-J: près de 850 000 électeurs aux urnes

Politique

Le Gabon honore l’ambassadeur du Japon et le president de la CEEAC

Publié

sur

Le Chef de l’État gabonais, Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a honoré l’Ambassadeur du Japon, Shuji NOGUCHI, et l’ancien président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, en les élevant au rang de Commandeur dans l’Ordre National du mérite gabonais. Cette cérémonie s’est tenue le 6 septembre 2025 au Palais Rénovation à Libreville.

Banner

Cette distinction est une marque de reconnaissance de la Nation gabonaise pour l’accompagnement et l’implication de ces personnalités dans la consolidation des relations multilatérales avec le Gabon. L’Ambassadeur du Japon, qui termine sa mission diplomatique au Gabon après 5 ans, a exprimé sa joie et sa satisfaction pour cette marque d’attention. Il a remercié les autorités gabonaises et le peuple gabonais pour l’hospitalité qui lui a été réservée.

Le président de la CEEAC, Gilberto DA PIEDADE VERISSIMO, s’est dit heureux et honoré par cette distinction. Il a exprimé un sentiment de mission accomplie et a félicité le Chef de l’État pour avoir mené avec succès le processus de transition et pour les projets de développement entrepris. Cette cérémonie est un témoignage de la reconnaissance du Gabon pour les efforts de ces personnalités en faveur de la coopération régionale et internationale.

Lire aussi  Présidentielle 2023 /BARRO CHAMBRIER: champion toutes catégories de la "désillusion politique"
Continuer La Lecture

Politique

Gabon : La demande d’annulation des élections couplées par Alain Claude Bilie-By-Nze, une chimère politique ?

Publié

sur

Le 30 septembre 2025, l’ancien Premier ministre gabonais, Alain Claude Bilie-By-Nze, a demandé l’annulation des élections couplées (législatives et municipales) qui se sont tenues le 27 septembre dernier. Cette requête intervient alors que les résultats des élections ont déjà été proclamés et que les gagnants ont été désignés conformément à la loi électorale.

Banner

Selon Bilie-By-Nze, de nombreux manquements ont été observés dans certaines circonscriptions, justifiant ainsi sa demande d’annulation. Cependant, cette requête semble être perçue comme une manœuvre politique désespérée, notamment en raison de la faible performance de son parti “Ensemble pour le Gabon” aux élections. En effet, le parti d’Alain Claude Bilie-By-Nze n’a pas atteint le seuil requis pour conserver son existence légale, qui est d’au moins trois sièges de députés et cinq conseillers municipaux.

Poursuivant le processus du rétablissement des institutions républicaines, les élections se sont déroulées globalement sans incidents majeurs, avec seulement quelques difficultés techniques et irrégularités mineures, dans seulement 2% des centres de votent selon le vice-président de la République, Séraphin MOUNDOUNGA.
Par ailleurs, les résultats des élections ont été proclamés et les gagnants désignés conformément à la loi électorale. De plus, l’annulation des élections coûterait cher au budget de l’État, déjà lourdement endetté.

Lire aussi  NZEGHO DIEKO somme les militants du PDG de ne plus appeler à la candidature d'ABO

Le gouvernement gabonais a clairement indiqué qu’il n’est pas question de dilapider des ressources financières et politiques pour satisfaire les revendications d’un homme en perte de vitesse. Le vice-président de la République, Séraphin Moundounga, a même invité Alain Claude Bilie-By-Nze à « recouvrer sa lucidité » et à reconnaître sa défaite.

Alain Claude Bilie-By-Nze avait déjà dévoilé ses ambitions politiques en mars 2025, en présentant son projet de société axé sur la lutte contre le chômage des jeunes, la protection sociale et la gouvernance. Cependant son passé politique et ses déclarations controversées ont suscité critiques et interrogations sur sa capacité à diriger.

Continuer La Lecture

Politique

Scandale à Ntoum : quand le PDG piétine la vision du chef de l’État

Publié

sur

Alors que les gabonais du territoire et de la diaspora espèrent un scrutin en toute transparence et certaines personnalités politiques semblent elles avoir du mal à abandonner les vieilles et mauvaises pratiques. Celles là même qui volent le vote des citoyens, leur imposant un (non) élu. À Ntoum ce 26 juin 2025, les locaux de la préfecture de la localité ont été la scène du démantèlement d’un réseau supposé de fraude. Si l’on n’en sait pas davantage sur l’identité des individus, il semblerait que l’acte frauduleux irait été commis en faveur du candidat du parti démocratique gabonais (PDG). 

Banner

Selon les témoignages obtenus par la rédaction de Vox populi 241, cette soiree-la, des individus non identifiés auraient été surpris manipulant le dispositif électoral. Assurément, selon les témoins, il s’agirait de personnes n’ont habilités, . Car à l’heure où se sont produits les faits, les noms des scrutateurs n’étaient toujours pas connus. La liste les identifiants n’aurait été rendue publique que très tard dans la nuit entre 23h et minuit, «sous la pression», dit-on. 

Entre les mains de ces individus, que les témoins ont identifié comme étant du PDG, des bulletins de votes sur lesquels ils auraient inscrit des annotations. Et à leur disposition, l’ensemble des urnes et listes électorales prévues pour les élections législatives et locales, ce entre 19h et 22 heures. Pour ce qui apparaît aux yeux des populations présentes sur lieux comme un acte de fraude électorale, le préfet n’y aurait vu qu’une volonté d’anticiper sur les élections au regard du nombre élevé des électeurs inscrits dans les bureaux des votes. En d’autres termes, cette manœuvre suspicieuse aurait été pour le salut des scrutateurs, qui n’étaient pas connus jusqu’à lors. 

Lire aussi  NZEGHO DIEKO somme les militants du PDG de ne plus appeler à la candidature d'ABO

À la veille du lancement de la campagne électorale, le Président de la République avait appelé à la transparence, et au respect du vote des gabonais. Ntoum, defierait-elle l’autorité du numéro 1 gabonais? Lui même élu sans aucune contestation, ni soupçon de fraude? Ntoum saboterait-elle l’engagement du Président à en finir avec ces comportements qui n’ont conduit le Gabon d’antan que dans l’abîme ? L’affaire est encore pendante. Affaire à suivre. 

Continuer La Lecture

S’inscrire à notre liste de diffusion WhatsApp

Banner

Banner
Banner
Banner

Abonnez-vous à notre newsletter

Oh salut 👋
Nous sommes ravi de vous rencontrer.

Inscrivez-vous pour recevoir les dernières actualités dans votre boîte de mail.

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Copyright © 2019 - 2025 Vox Populi. Tout droits réservés.